Buckcherry – Confessions

Depuis son grand retour en 2006 avec l’album “15”, Buckcherry nous revient, trois ans après “All Night Long”. Les californiens abordent ainsi à leur manière les sept péchés capitaux et nous présentent donc “Confessions”. Cette toute nouvelle, et très ambitieuse, galette s’inscrit avec classe dans la lignée de “Black Butterfly” (2008) et “All Night Long” (2010) justement. Ce sixième album marque ainsi le retour des Josh Todd, Keith Nelson, Stevie D, Jimmy “Two Fingers” Ashhurst et de Xavier Muriel. Après avoir rechargé les batteries durant ces longs mois, que va nous distiller le groupe qui a débuté à la fin des années 90 ? Allez hop, écoutons sans attendre “Confessions” !

Bim, l’écoute commence d’emblée avec le catchy et très bon titre “Gluttony”. Un bon vieux hard rock US, rien de bien spécial en soi, mais en tant qu’ouverture à “Confessions”, il faut bien l’avouer, ce titre est parfait ! Simple et efficace, tout ce que l’on demande à un morceau rock. Rapidement suivi de “Wrath”, c’est sous les riffs teintés 80’s, que ce second titre va résonner. Il n’y a plus vraiment de doute à avoir, passé ces deux pistes, Buckcherry revient de très bonne manière. De plus, la voix écorchée Josh vient sublimer la musique, pour un rendu des plus appréciables. Suite à ce départ en fanfare, la suite des hostilités sera plus mesurée, à l’image de “The Truth”, mêlant guitares acoustiques et électriques, à la façon des standards du rock sudiste. Cependant, après un excellent début d’écoute, le rythme va vite retomber. En effet, les différentes compositions suivantes seront plus ou moins rythmées mais on sent que le jus n’y est plus, du moins une grande partie de celui-ci s’en est allé. “Seven Ways To Die” apparait donc au bon moment afin de relancer la machine. Malgré tout, “Sloth”, “Pride” et “Envy” arrivent et installent l’auditeur dans une section midtempo de l’album, qui fait grandement contraste avec son commencement. Concrètement, ce nouvel opus est très bien fait, bien produit et l’ensemble des morceaux sont, en général, plutôt sympas. Mais, car oui, il y a un “mais”, suite au départ en boulet de canon, la suite manque cruellement de rythme, lorsque le comparatif est fait, ce qui aura pour cause d’agacer certains d’entre nous. Puis sachant que leur cote aux Etats-Unis est encore haute, ces morceaux sont plus que bien taillés pour le marché américain, et il ne serait pas surprenant qu’ils explosent, une nouvelle fois, les charts avec “Confessions”. “Dreamin’ Of You” mettra fin à ce disque, avec sa séquence “émotion”, avec un titre agréable qui plaira, sans aucun doute, auprès des minettes et autres groupies de Buckcherry.

Résultat des courses : un bon album, frais et agréable à écouter. Vous voulez du rock US ?  Et bien voila qui devrait vous satisfaire. Malgré un superbe départ, le reste de l’effort reste dans un esprit posé, sans prise de tête, qui contraste un peu trop donc, avec les deux premières pistes. Buckcherry signe, tout de même, là un beau retour.