Fear Factory – The Industrialist

Originaire de Los Angeles, Californie, Fear Factory est reconnu pour mélanger divers styles musicaux afin de produire un son qui leur sera unique. Qualifié de metal indus, Fear Factory sort, en cette année, son huitième album intitulé “The Industrialist”. Toujours avec Burton C. Bell aux manettes, que vont-ils proposer cette fois-ci ? Suite au succès de “Mechanize”, le combo continuera-t-il sur sa lancée ? Annoncé au départ comme un album concept, la curiosité incitera à découvrir “The Industrialist”.

Hmm concept ? Au final, pas tant que ca. Bien qu’efficace, quelques doutes seront de mise à l’encontre de ces dix titres. Coté production, rien à redire, c’est excellemment orchestré, en parfaite harmonie. Cependant le souci viendra des compositions elles mêmes. La ligne directrice adoptée parait peu enrichie et au fil de l’écoute, les morceaux se ressemblent par moment, d’où un sentiment de lassitude. L’essence même réside dans les riffs et le rythme imposé en compagnie de la batterie, mais le résultat est insipide et peu varié. Les seuls passages, souvent les refrains, mélodiques où la voix clean dévoile un peu de douceur vont vite devenir répétitifs, car le procédé sera quasiment le même à chaque fois. L’ajout de quelques samples et aux effets n’arrangera rien. Malheureusement, une fois l’écoute terminée, aucun élément ne restera en tête; aucuns titres vraiment accrocheur…  Ce qui est fort dommageable, car l’attente de ce nouvel opus augurait de bons espoirs, force est de constater que non. “God Eater” présente de bonnes idées, mais restera trop commun et ne présentera pas une énorme attention, la même impression avec “Difference Engine”. Le sentiment d’y constater très peu d’originalité est flagrante et l’inspiration fait grandement défaut également. Certains apprécieront, d’autres non, cet album fait tout de même pâle figure…

Malgré une attente prononcée de cet opus, le maitre mot qui vient caractériser celui-ci est déception. Quelques bonnes idées traversent ce désert musical et l’envie de passer rapidement à autre chose se fait pressante. Reste à voir ce que donneront ces morceaux en live, mais l’impression studio n’est pas glorieuse, et pourtant ils sont capables de bien mieux ! Next.