Foo Fighters – Wasting Light

C’est en cette période propice au retour des légendes du grunge (Alice In Chains, Pearl Jam, Soundgarden…) que les Foo Fighters ont décidé de faire leur retour TANT attendu après un best of, qui certes réussi, n’a pas réussi à contenir la horde de fans du monde entier après la sortie et la grosse tournée pour leur précédent opus “Echoes, Silence, Patience And Grace”, paru en 2007, et qui a fait un arrêt partout… sauf en France. Imaginez donc l’excitation qui entoure la sortie de ce “Wasting Light” ainsi que leur concert prévu le 26 août 2011 au Festival Rock En Seine où RockYourLife! sera présent pour couvrir l’évènement.

Le moindre qu’on puisse dire de cet album c’est qu’il est plein de surprises et qu’il sait vous prendre aux tripes, ne serait-ce que le titre qui ouvre ladite galette, le tonitruant “Bridge Burning” dont l’intro est aussi cinglante que puissante. Et que dire des singles “White Limo” (cette fameuse chanson qui sonnerait comme du Them Crooked Vultures avec Saint Lemmy dans le clip) et “Rope” dont la chanson est plus pêchue que la vidéo promotionnelle destinée aux télés rock (et aux autres). On a bien sûr droit aux ritournelles grohliennes telles que “Dear Rosemary”, “A Matter Of Time”, “Arlandria” ou encore le très bon “These Days” qui fleure bon l’été, les copains et les festivals, parfait en cette presque fin d’année universitaire ! En gros, tant qu’elles sont bonnes les ritournelles grohliennes, elles passent bien dans un disque censé être plus agressif que les autres. Mais des morceaux agressifs, on en a aussi. Il suffit d’entendre les breaks de “Back & Forth”. Mais bon, s’il y a bien UNE piste qui vaut le coup d’œil ou au moins celui d’oreille, c’est “I Should Have Known” qui commence un peu comme “The Pretender” ou alors un peu à la “Skin And Bones”, un peu en douceur et qui se termine dans un crescendo impressionnant et c’est le genre de titre qui risque de retourner le Domaine de St-Cloud dans quelques mois.

En gros, ne vous fiez pas à sa couverture, concentrez-vous sur le contenu et il en vaut bien la peine. Et pas seulement grâce à sa très bonne production qu’à la présence de Krist Novoselic (le bassiste de Vous-Savez-Quoi) mais aussi parce que c’est un excellent album tout simplement. Qu’on se le dise, “Wasting Light” ne vous fera pas perdre votre temps, ni votre argent et d’ailleurs si vous voulez faire venir la bande à Dave Grohl en France pour un concert en tête d’affiche type Zénith ou Bercy, allez donc soutenir nos amis de Foo Fighters France, qui vous informeront régulièrement des happenings qui auront lieu pour que ce concert passe par nos contrées… A vos marques, prêts, foncez vous procurer “Wasting Light” !