A quelques jours de la sortie de leur premier album, Blues Pills par l’intermédiaire de Dorian Sorriaux, a répondu à nos questions !
Bonjour Dorian, comment vas-tu ?
Dorian Sorriaux (guitare) : Bonjour, je vais très bien merci.
Le premier album de Blues Pills est sur le point de sortir, je suppose que vous êtes tous très impatients non ?
D : Oui, on est très content de sortir enfin notre premier album après trois EP. On a beaucoup attendu donc on est très impatient.
Il me semble que l’album devait sortir plus tôt, pourquoi ce petit retard ?
D : Oui, il devait sortir en février mais l’enregistrement a pris plus de temps que prévu. Don le producteur est très perfectionniste c’est pour cela que ça a pris tant de temps mais du coup c’est pratique car il a son propre studio donc nous avons enregistré jusqu’à ce que l’album soit prêt, il n’y a pas autant de stress au niveau du temps que dans les autres studios où il faut payer à la journée. On a donc décidé de prendre le temps qu’il nous fallait afin d’enregistrer le meilleur album que l’on pouvait, c’est pour cela qu’il y a eu ce petit retard.
Suite à un premier EP, voici donc le premier album, composé de dix titres. En comparaison aux morceaux de l’EP, à quoi peuvent s’attendre vos nombreux admirateurs ? Une suite logique mais plus conséquente ?
D : C’est une suite logique car beaucoup de morceaux, déjà présents sur les EP, sont aussi présents sur l’album. Cependant ce sont des versions bien différentes dans certains cas, ce qui montre notre évolution en tant que groupe. Globalement, l’album est dans la même veine que les EP sortis précédemment, il est un peu plus réfléchi au niveau de la production sonore et de l’arrangement et la direction musicale des morceaux. C’est une évolution naturelle qui peut s’entendre. Don Alsterberg, le producteur a aussi eu un impact important sur la direction musicale de l’album.
Beaucoup furent captiver par “Devil Man“, celle-ci est légèrement réarrangée, pour quelles raisons ?
D : On a voulu réarrangée les morceaux de l’album qui étaient déjà présents sur les EP dans le but de donner une version différente des morceaux pour ceux qui connaissaient déjà les EP, mais aussi dans le but de les enregistrer de manière plus spontanée et imprévisible, car on a joué les anciennes versions des centaines de fois en live. Le fait de travailler avec Don comme producteur est aussi la cause de ces changements, il a eu un impact artistique important et nous a beaucoup guidés lorsqu’on faisait les arrangements.
D’ailleurs, nous savons que les membres du groupe sont de pays différents. Comment vous-êtes-vous tous rencontrés et comment s’est formé le groupe ? De plus, habitez-vous tous dans la même ville pour répéter/composer etc.
D : J’ai rencontré Zach et Cory il y a bientôt trois ans, je jouais à l’époque dans un groupe avec des potes et on a fait la première partie de l’ancien groupe de Zach et Cory. Après le concert, on a commencé à discuter sur Facebook et six mois plus tard ils formèrent Blues Pills avec Elin au chant, qu’ils avaient rencontré en Californie alors qu’elle voyageait. Après cela ils m’ont envoyé des démos et m’ont rapidement proposé de rejoindre le groupe. On habite tous à Orebro en Suède donc c’est facile de répéter et de travailler sur des morceaux ensemble.
Mis à part BP, quel est ton parcours musical ? Comment as-tu atterri dans ce milieu ?
D : J’ai commencé par la caisse claire avec un bagade de musique celtique quand j’avais 3 ans, mon père joue de la cornemuse donc j’ai aussi grandi avec ce genre de musique. Dès l’âge de cinq ans je suis devenu fan de blues et de rock en écoutant des groupes comme ZZ Top, Status Quo, George Thorogood… J’ai ensuite commencé la guitare à neuf ans et commencé à jouer dans des groupes vers treize ans. Je jammais beaucoup avec mes potes et des guitaristes musiciens, ce qui m’a permis d’apprendre beaucoup musicalement.
Quelles sont tes influences en tant que guitariste ?
D : Billy Gibbons, Rory Gallagher, Paul Kossoff, Peter Green, Philip Sayce.
Comment définirais-tu ton jeu en trois mots ?
D : Spontané, émotionnel, subtil.
Pour en revenir à l’album, comment fut pensée la dynamique de l’écoute ? Car il y a des titres punchy et des titres plus posés.
D : C’est assez naturellement que l’on aime jouer sur la dynamique parfois même au sein d’un même morceau il peut y avoir une partie vraiment lourde et une partie douce ou groovie. On a voulu que l’album reflète les différents caractères de Blues Pills, le coté soft et plein d’émotion et le coté rock et punchy avec beaucoup d’énergie.
On vous définit comme “blues rock” mais vous arpentez des scènes plus pêchues et tournez en compagnie de groupes de stoner/psyché. BPills pourrait-il s’orienter vers des sonorités plus lourdes dans le futur ?
D : C’est possible, cependant je ne pense qu’on se dirigera plus vers l’aspect soft et groovie. Je pense qu’il y aura quand même toujours le coté rock que l’on a actuellement.
Vous avez joué au Hellfest il y a quelques semaines, quel souvenir en gardes-tu ?
D : C’était génial ! Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, on m’avait dit que le dimanche matin il y avait rarement beaucoup de monde et à notre grande surprise il y avait beaucoup de monde venu pour nous voir. L’ambiance du concert était vraiment bonne et le son était top, pour moi c’était vraiment spécial car je suis breton donc je connaissais déjà bien l’importance du Hellfest.
Quels sont vos prochains projets ? Allez-vous revenir en France en fin d’année ?
D : On a beaucoup de festivals à venir et une tournée déjà annoncée en octobre avec The Vintage Caravan. On est en train de programmer des dates en France en novembre donc si tout vas bien on sera de retour après l’été. On commence déjà aussi à travailler sur le deuxième album donc il devrait sortir assez rapidement.
Et enfin, nous sommes “RockUrLife”, donc qu’est-ce qui rock ta life Dorian ?
D : La musique. Jouer sur scène.
Site web : bluespills.com