Retour au chapiteau du Cabaret Sauvage pour la deuxième journée du Damage Festival qui avait lieu le 25 et 26 octobre. Aujourd’hui, on s’éloigne du metalcore qui dominait la journée du samedi et on s’oriente vers un ton bien plus progressif !
NOVELISTS – La journée commence une nouvelle fois avec une formation française. Aujourd’hui, c’est au tour de Novelists d’ouvrir le festival avec son metal progressif aux influences djent déjà bien rôdé. Le groupe arrive à chauffer la salle en nous offrant une performance énergique.
TIDES FROM NEBULA – La première formation uniquement instrumentale du Damage entre à présent sur scène, il s’agit de Tides From Nebula. Bien que les musiciens maitrisent très bien leurs instruments, il est difficile de rester concentré durant la totalité du concert et on se dira que l’ajout d’une voix aurait rendu tout ceci beaucoup plus accrocheur ! On se laisse tout de même emporté par les mélodies le temps de revenir sur terre avec Circles.
CIRCLES – On revient de ces trente minutes d’évasion avec un set plus dynamique assurée par la jeune formation venue tout droit d’Australie, Circles. Actuellement en tournée avec After The Burial, elle assure un spectacle plus que convenable. Perry (chant) interpelle les festivaliers afin de leur demander de chanter avec lui s’ils connaissent les paroles sur quelques titres, comme “Eyes Embedded“. Même si beaucoup ne connaissent pas, ils laisseront une bonne impression générale.
DEVIL SOLD HIS SOUL – Place à un metal bien plus violent, maitrisé par les londoniens de Devil Sold His Soul. On remarque la puissance de voix de Paul Green sur des morceaux tels que “As The Storm Unfolds“, débutant par un cri perçant. Mais Green n’a aucun mal à passer des growls aux chants clairs et assure une performance sans faute.
THE ALGORITHM – On débranche une nouvelle fois le micro afin de faire place à The Algorithm, créé par Rémi Gallego et accompagné du batteur de Monuments lors des prestations scéniques. En l’espace de quelques secondes, le Cabaret Sauvage se transforme en boite de nuit sous le son teinté de diverses influences électro. Le public n’arrêtera pas de bouger et de les acclamer, un slammeur fera même une apparition durant “Trojans“. Pari réussi donc pour un projet plus qu’audacieux.
MONUMENTS – Sous des acclamations plus soutenues, la quintette britannique Monuments arrive sur scène. En pleine tournée européenne en tant que première partie de de After The Burial en Europe et aux côtés de Circles et Tides From Nebula, Monuments possède déjà sa petite fanbase parisienne. Le nouveau frontman, Christ Barretto, n’a aucun mal à s’approprier d’anciennes chansons telle que leur célèbre “Atlas“ et nous présente leur dernier album avec des titres entrainants tels que “Regenerate“.
AFTER THE BURIAL – Les américains de After The Burial permettront ensuite à la foule de se déchainer avec leur riffs puissants. Le meneur ne se reposera pas durant la totalité de leur concert et sa voix ne perdra pas non plus son énergie. Nul doute que le groupe sait assurer le show, surtout sur des morceaux bien connus de la foule comme “A Wolf Amongst Raven“, durant lequel les headbangers s’en donneront à coeur joie.
TESSERACT – TesseracT apparait avec “Of Matter-Proxy“ et vient calmer l’assemblée avec une performance bien plus groove que ses prédécesseurs. Daniel Tompkins n’hésite pas à interagir avec ses fans “vous vous amusez ce soir ?“,“c’est vraiment un plaisir d’être ici ce soir“ qui se montrent très réceptifs. Beaucoup connaissent les paroles et accompagnent la voix de Tompkins durant les huit chansons jouées par les anglais.
ANIMALS AS LEADERS – Arrive enfin Animals As Leaders, combo très attendu en cette deuxième journée de festival. Avant même leur entrée en scène, les acclamations fusent. La formation n’a pas besoin de communiquer oralement avec l’auditoire qui est très rapidement captivée par sa rythmique parfaite. Animal As Leaders sera surement l’un des groupes les mieux acclamés de la soirée, même s’ils livreront un set un peu trop court selon les festivaliers. On leur reprochera juste d’être un poil trop figé durant leur performance. Au programme, des incontournables comme “Cafo“, mais aussi des nouveautés issues de “The Joy Of Motion“ telles que “Kascade“ ou encore “Tooth And Claw“.
TEXTURES – Pour conclure le festival, les Hollandais de Textures investissent la scène du Cabaret Sauvage. Ne passant pas souvent par Paris, beaucoup ont fait le déplacement pour avoir enfin la chance de les voir. Dans le cadre de sa tournée européenne célébrant son dixième anniversaire, le groupe jouera “Polars“, son premier effort studio, dans son intégralité, de quoi ravir les fans de la première heure. Mais les derniers albums ne seront pas laissés de côté, puisque “Singularity“ issu de “Dualism” (2011), “Laments Of An Icarus“ de “Silouhettes“ (2008) ou même “Surreal State Of Enlightenment“ de “Drawing Circles” (2006) seront jouées. Après avoir assisté aux live de “Young Man“ qui débute avec un circle pit, ou encore “The Barrier“, on comprend très vite pourquoi Textures ne cesse de tourner durant ces dix dernières années. Malheureusement, la salle se videra un peu durant les derniers morceaux puisqu’il est déjà 23h. Textures clôturera le festival avec “Laments Of An Icarus“.
Le Damage Festival se termine vers 23h, et beaucoup promettent de revenir pour la prochaine édition. Pour cette deuxième année, le festival a fait fort et on ne peut qu’avoir hâte d’être en 2015 !