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HALESTORM @ Nouveau Casino (05/10/12)

Il était temps ! Révélation du moment sur la scène rock et menée par la charmante Lzzy Hale, Halestorm débarque à Paris, pour la toute première fois. Alors que leur second album “The Strange Case Of…” est sorti au mois d’avril dernier, le combo américain s’installe en Europe pour une belle petite tournée. Elu “Hottest Female” du circuit, au Kerrang! Awards 2012, rappelons que malgré une fixette générale sur la séduisante frontwoman, le groupe originaire de Pennsylvanie est avant tout une formation complice et talentueuse. Qu’attendre de ce premier concert parisien ? Dans un Nouveau Casino plein à craquer, l’impatience monte… !

La première formation à monter sur scène est ZICO CHAIN. Le trio anglais, évoluant dans un rock alternatif, réussira à captiver l’attention du public présent. Doté d’un excellent chanteur et bassiste, en la personne de Chris Glithero, celui-ci démontrera ses belles capacités vocales. Tantôt clean ou plus ardue, ces modulations sont appréciables. Bien que musicalement pas très original, il faut bien avouer que la salle répond favorablement durant leur set, ce qui bonifie leur prestation. Le groupe s’éclate sur scène et le fait comprendre ! Beaucoup de volonté et d’énergie, c’est ce qu’il faut retenir de leur passage.

 


Dans un registre différent, c’est au tour de HEAVEN’S BASEMENT. A nouveau, ce jeune groupe est 100% british. Evoluant dans un hard rock plutôt classique, leur prestation sera excellemment bien reçue par le public. Alors que le timbre de voix d’Aaron Buchanan peut vaguement nous rappeler The Darkness, l’image donnée par le guitariste Sid Glover rappelle un certain Slash, non ? Bref, quoiqu’il en soit, ce hard rock est plus poignant et plus entrainant que le groupe précédent, apportant son brin de folie. Très actif sur scène, le combo est également efficace avec ses mélodies rock. Belle entrée en matière et une bonne setlist, les ingrédients essentiels à une bonne soirée ! Vite la suite !

 


Place à HALESTORM. Le public meurt d’impatience à voir la bande à Lzzy et le fait savoir. Entrée en fanfare du frère et batteur, Arejay, suivit des autres musiciens sur “Love Bites (So Do I)”, véritable hit du groupe, qui mettra d’emblée une excellente ambiance. Suite à cela, Lzzy nous fera part de son état de forme; en effet, ayant pris froid et en raison de la fatigue provoquée par la tournée, le groupe était à deux doigts d’annuler le concert, mais cette première parisienne tenait beaucoup à cœur à l’attrayante chanteuse. La setlist sera majoritairement axée sur le second album. Rapidement suivi de “Mz. Hyde” et “Freak Like Me”. Elle ne cessera de remercier le public et de déclarer qu’elle rêvait depuis toujours de venir visiter la capitale française, chose faite à présent ! Place ensuite à “Break In”, au clavier, pour le moment émotion de la soirée, malgré quelques petites faiblesses vocales, due à son état, la performance est excellente, comme toujours. Suite à “Rock Show”, c’est “Out Ta Get Me” des Guns N’Roses qui fera son apparition, avant de laisser place à solo de batterie du déjanté frangin. Une reprise ne suffisant pas, c’est “Slave To The Grind” de Skid Row qui sera jouée ensuite, mettant en avant les grandes capacités vocales de Lzzy, même en étant malade ! “I Get Off” sera aussi de la partie, avant de laisser la place au rappel. Celui-ci comprendra deux titres avec “I Miss The Misery” et “Here’s To Us”, qui feront légèrement retomber l’intensité du show. Il aurait été plus judicieux de terminer sur des trucs beaucoup plus rythmés et rock.

 


Après un peu plus d’une heure de show, le concert se termine dans la joie et la bonne humeur, malgré un temps de jeu assez juste (bien que ce soit le cas sur chacune des dates de la tournée). Très bonne ambiance et super complicité entre le public et le groupe, qui reviendra certainement à Paris, tant l’accueil fut généreux envers Lzzy, Arejay, Joe et Josh.

Setlist :

Love Bites (So Do I)
Mz. Hyde
It’s Not You
Freak Like Me
Familiar Taste Of Poison
Break In
Rock Show
Out Ta Get Me
Drum Solo
Slave To The Grind
You Call Me A Bitch Like It’s A Bad Thing
I Get Off
—-       
I Miss The Misery
Here’s To Us

Crédit photos : Virginie Schmidt