Le moins qu’on puisse dire, c’est que pour sa toute première date à Paris, le groupe PVRIS était excité et n’avait pas ménagé ses efforts. La journée était remplie du début à la fin : dédicace, session acoustique, conférence de presse, rendez-vous chez OÜI FM après le concert… Le trio n’aura même pas eu le temps de visiter la ville dont son nom est inspiré. Retour sur cette folle journée promotionnelle.
Il est à peine 16h et PVRIS est pile à l’heure lorsque son van se gare devant le Landscape Rockshop. Le groupe s’installe tranquillement pour une heure de dédicace, où ils signeront aussi bien des objets que des fans, et les trois membres essayent autant que possible de prendre leur temps pour discuter avec les personnes qui le souhaitent. Dans ces conditions, il est un peu difficile de faire passer tout le monde, mais la file dehors s’amenuise tout de même petit à petit.
Les tables sont ensuite rangées pour faire place nette, et Lyndsey Gunnulfsen aka Lynn Gunn (chant) et Alex Babinski (guitare) se préparent pour une session acoustique. Faire rentrer à nouveau la longue ligne de fans qui patiente dehors s’avère être un véritable jeu de “Tetris”, et le shop est bientôt blindé. Lynn prend le temps de s’assurer que personne n’est resté dehors et de remercier les personnes présentes pour leur accueil, avant d’entamer “Mirrors”, puis “My House”, simplement accompagnée d’Alex à la guitare et de la petite foule assise à ses pieds qui reprendra toutes les paroles en chœur. La sincérité du groupe, l’attention qu’ils portent à leurs fans et leur plaisir d’être là nous frappent. Le set acoustique est donc très court, mais le moment est magique. La formation se remet ensuite en route très rapidement, direction la suite des événements.
Et c’est au Backstage By The Mill que nous les retrouvons pour une petite conférence de presse, pendant laquelle sont évoqués les projets du combo, qui prévoit tournée sur tournée pour l’année 2015 (et ne dément ni ne confirme la rumeur d’une possible tournée avec Bring Me The Horizon); leurs influences, qui comme l’indique Lynn et Alex, ne viennent pas seulement d’autres groupes, mais aussi de films, et de tout ce qui les entoure; leur façon d’écrire, qui est différente pour chaque chanson, ou encore leurs textes, toujours très personnels, car Lynn trouve plus facile de les interpréter honnêtement de cette façon. La conversation est ponctuée de rires, et Brian MacDonald (basse) nous promet une de ses fameuses blagues sur scène.
Suite et fin du premier périple parisien de PVRIS avec le concert ici.