Prima Donna – Nine Lives And Forty Fives

Amis proche de Green Day et de Billie Joe Armstrong, cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu de nouvelles de Prima Donna. Il est vrai qu’après “Bless This Mess” en 2012 et quelques concerts par-ci par-là, on en aurait presque oublié la formation rock qui nous avait fait dansé Bercy en 2009. Et après une longue période sous la tutelle d’Acetate Records, les rockeurs reviennent en force avec “Nine Lives And Forty Fives” sous la nouvelle étiquette d’Alive Records. Peut être que ça ne veut rien dire pour vous, mais pour eux, ça veut dire beaucoup.

A partir d’une base rock classique débordant de puissance et de riffs dissociables les uns des autres, Prima Donna nous propose une nouvelle fois un produit qui semble, dans son ensemble, cohérent. Non loin de se remettre en question avec de nouveaux instruments, de nouvelles rythmiques ou moins de n’importe quoi, le groupe rock s’affirme dans un univers qu’il connait bien, s’autorisant quand même de légers excès comme des cuivres sur “Rip Her To Shreds” et quelques claviers en parcimonie. Il est même plaisant d’entendre le changement de ton de “Tattooed Love Girls” que le chant de Kevin Preston maîtrise habilement. Ceci dit, de cette galette découle aussi des parties de batterie on ne peut plus classique, des solos gentils… bref, un vrai manque de prise de risque du quatuor qui a eu le temps depuis ses années d’existence de se conforter dans son style. Peut être que les membres du groupe ont réellement besoin d’influences extérieures pouvant les ouvrir vers de nouvelles sonorités… qui sait !

Onze pistes non redondantes mais trop habituelles, voilà la courte conclusion qui nous retombe dessus après la demi heure d’écoute du disque. Bien que le talent de ces artistes n’est plus à contredire, il existe une limite où le manque d’ambition se fait ressentir et Prima Donna fait ami ami avec elle.