Interviews

AARON KEYLOCK (2017)

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Le paysage rock dévoile peu à peu les stars de demain. Outre les Tyler Bryant et Jared James Nichols, il faudra également compter sur Aaron Keylock qui a sorti son premier album cette année. Retour sur notre entrevue avec le timide mais sympathique guitariste !
 

Hello Aaron comment vas-tu ? Est-ce ta première fois à Paris ?

Aaron Keylock : Je vais bien merci. Tout à fait, ma première à Paris !

Tout d’abord peux-tu te présenter aux fans de rock en France ?

Aaron : Bien sûr. Je m’appelle Aaron Keylock. Je viens d’Angleterre et je suis guitariste/chanteur/compositeur et je joue du rock n’roll, yeah ! (rires)

Tu as récemment sorti ton premier album, comment te sens-tu vis à vis de cet événement là ?

Aaron : Tout à fait, je l’ai enregistré début 2016 et il est sorti plus d’un an après, enfin, et j’en suis évidemment très heureux.

Cut Against The Grain” que veut dire ce titre ? Pourquoi ce premier album n’est-il pas éponyme ?

Aaron : C’est l’un des titres de l’album et il se trouve qu’il prend tout son sens. Toute ma vie j’ai été cet enfant différent qui écoutait une musique que personne d’autre n’écoutait et cela résume parfaitement la ligne qu’adopte l’album du début à la fin.

Malgré ton jeune âge, tu as commencé ta carrière depuis de nombreuses années déjà. Pourquoi avoir autant attendu avant de sortir ton premier album ?

Aaron : En ayant commencé jeune, il me fallait d’abord du temps pour travailler et développer ma musique. Au fil des années je me suis amélioré sur tous les points et il me fallait être satisfait de mes progrès avant d’entrevoir la sortie d’un premier album. De plus, avec une maison de disque maintenant, il faut bien avouer que le timing était parfait pour aboutir ce projet.

Tu as signé avec Mascot/Provogue puis tu es allé à L.A. pour collaborer avec Fabrizio Grossi. Etait-ce ton choix ou celui du label ?

Aaron : C’est un nom dont on m’a fait part. A l’époque je discutais déjà avec plusieurs producteurs puis j’ai eu l’occasion de rencontrer et d’échanger avec Fab et la décision fut mienne au final. Mascot avait collaboré avec Fab et était très satisfait de son travail, donc au final tout s’est rejoint. Il avait une bonne idée de quoi faire avec les morceaux que j’avais composé. Je suis donc allé à L.A., simplement parce que son studio y est. (rires)

Comment définis-tu ton album musicalement parlant ? Quelles sont tes influences ?

Aaron : Je dirais tout ce qui touche au rock des années 70. L’album dévoile différentes influences ici et là mais j’ai grandi avec le rock des 70′, mon père écoutait Bowie, Lynyrd Skynyrd, puis j’ai découvert le blues et me suis dirigé vers d’autres contrées musicales. Cependant, j’ai aussi été influencé par des artistes tels que Bob Dylan et Black Sabbath. Donc ça recoupe pas mal de style mais je dirais, globalement, que j’apprécie le rock n’roll intègre.

Quelle est la vibe/le groove de ton album ?

Aaron : C’est très relax. Nous étions dans le studio sans pression avec Fab et les musiciens et je pense que cela se traduit parfaitement à l’écoute des morceaux. Ce sont les titres que j’ai composés, sans réel changement. C’est simple, brut, sans ajout superflu.

 

Mis à part la guitare, tu chantes également. Qu’est-ce qui t’as motivé à chanter ? Quels sont les thèmes abordés ?

Aaron : Cela m’a pris un certain temps avant de trouver le bon timbre de voix qui aille avec la musique. La plupart de mes morceaux évoque cet individu qui cherche à exaucer son rêve. Cela fait maintenant dix ans que je cherche à exaucer le mien. Il faut croire en soi et en son rêve… tout part de cette idée et la majorité de l’album traduit cette idée.

De quoi es-tu le plus fier au sujet de cet album ?

Aaron : Je dirais que c’est simplement le fait qu’il représente plutôt bien ma personnalité. Contrairement à ces albums qui sont ultra propres, avec l’aide de la technologie actuelle, je trouve que de dévoiler quelques erreurs rend le résultat plus brut, plus personnel, moins lisse. Je suis fier de ce rendu. J’aimerais d’ailleurs un jour enregistré sur bandes, si j’en ai l’occasion.
 
Comment gères-tu les critiques envers toi et ta musique ? Est-ce que ça te stresse par moment ?

Aaron : Stressé non je ne dirais pas ça. Il y a le positif et le négatif et je dois bien avouer que je n’en tiens pas vraiment compte de ce que les gens pensent. Si tu es satisfait de ce que tu fais alors c’est le plus important. Les critiques ne devraient d’ailleurs pas compter dans ces histoires. J’aime jouer de la musique et écrire, le reste, je n’en tiens pas compte.

Ton top 3 à cet instant.

Aaron : J’aime beaucoup “Falling Again”, “Down” et “Sun’s Gonna Shine”. For “Falling Again”, à cause de sa vibe. Ce titre est assez différent comparé à celle de la démo et j’aime beaucoup ce changement. Pour “Down”, je l’ai composé un mois avant d’entrer en studio et je trouve simplement que c’est un super titre. Et “Sun’s Gonna Shine” car en live, elle est vraiment chouette à jouer, elle en ressort sublimée. 

Quelle est la chose la plus folle que tu as vécu ? Dans la sphère musicale.

Aaron : Nous avions tourné avec Blackberry Smoke il y a quelques années et l’un de mes potes tient un boutique/garage de motos customisés. Nous y avions passé une nuit mais il y gardait des serpents, des armes mais aussi des barres de pole dance, c’était plutôt une bonne nuit. (rires) Mais chaque soir est un bon moment même s’il ne se passe rien de fou à chaque fois, pour l’instant. (rires)

Où te vois-tu dans quelques années ?

Aaron : Je n’en ai aucune idée. (rires) Je n’aurais jamais imaginé être à Paris en train de répondre à des interviews. (rires) J’essaie de me projeter en tant que musicien, vis à vis de la musique que je joue et que je compose, pour tout ce qui touche à ma carrière, je ne sais pas à quoi m’en tenir pour l’instant. 

Enfin, nous sommes “RockUrLife” donc qu’est-ce qui rock ta life Aaron ?

Aaron : Juste la musique. C’est plutôt marrant car j’ai été attiré par la musique si jeune, que j’en suis devenu accro et au final je ne me suis intéressé à rien d’autre.

Tu n’avais pas d’autres hobbies ?

Aaron : Non. (rires) Je suis un dingue de musique et tous mes souvenirs y sont liés.

 

Site web : aaronkeylock.com