A l’occasion de la sortie du premier album “Fall In Fall Out”, RockUrLife a rencontré Conrad Ellis (chant) et Lewis Pusey (guitare) de The Luka State pour parler de leur musique et du chemin vers le succès !
Salut les gars, comment ça va ?
The Luka State : Très bien merci beaucoup, on est très contents d’être là !
Comment vivez-vous la promotion de votre premier album “Fall In Fall Out” ? Est-ce plutôt fatiguant ou excitant jusqu’à maintenant ?
Conrad Ellis (chant) : Rien que de l’excitation ! On est loin d’être fatigué, on est juste enthousiastes de vivre tout cela, d’autant plus que cela vient juste de commencer.
Tout d’abord, à quoi fait référence “The Luka State” ? Quelle en est sa signification ?
Conrad : The Luka State, cela fait référence à un état d’esprit positif. Cela veut dire toujours aller de l’avant et ne pas regarder en arrière. Il y a quelques années, on vivait avec Sam (ndlr : le bassiste du groupe) à Toronto (Canada), et on logeait au-dessus d’une salle de spectacles. On allait tout le temps jouer dans son studio et il y avait un gars là-bas qu’on appelait et avec qui on traînait qui s’appelait Luka. Il avait un état d’esprit positif communicatif, cela faisait l’effet d’une bouffée d’air frais.
On a cru comprendre que vous étiez amis depuis longtemps. Vos premiers titres sont sortis en 2013. Cela a pris un certain temps avant que “Fall In Fall Out” ne voit le jour. Est-ce que cela a été compliqué de percer dans la musique ?
Conrad : Oui, je suppose, d’une certaine manière. C’est maintenant que cet album devait sortir, cela n’aurait pas pu avoir lieu à un autre moment car cela représente une telle accumulation de travail, le travail d’une vie pour moi personnellement en tant qu’auteur et pour nous en tant que groupe. L’évolution du groupe a pris un certain temps avant d’en arriver là, et tout nous amène à ce qui est en train de nous arriver. Donc oui, cela a été dur, à base de sacrées merdes, de détermination, de dur labeur, et surtout en n’abandonnant pas nos rêves et ce qu’on voulait faire, voilà comment on en est arrivé là aujourd’hui, assis en face de toi en train de parler de notre album signé chez une grande maison de disques. Donc oui cela a été dur de faire son trou mais on doit regarder le bon côté des choses : ce n’est que le début de l’aventure et on a hâte de voir où cela nous mène.
Quel a été l’élément déclencheur de votre aventure ? La signature en maison de disques ou peut-être une rencontre particulière ?
Conrad : L’album est une accumulation de chansons que j’ai composé il y a un moment déjà. On en a un peu changé le style après quelques temps, on a changé de genre pour passer à des sonorités plus rock n’roll je dirais. Donc le déclencheur a simplement été que l’on avait toutes ces chansons, et il y en avait tellement ! Pour l’album, on avait soixante-quinze chansons et idées et on a dû passer de soixante-quinze à douze. Il y a eu beaucoup de disputes et de désaccords, mais on a fini par y arriver. Ce qu’on peut entendre, c’est le choix final de ce qu’on a pensé être le meilleur de notre répertoire, mais le déclencheur a été le fait qu’on avait toutes ces chansons et qu’on devait en faire quelque chose, les transformer en album puis sortir cet album sur les grandes plateformes. Donc c’est ce qu’on a fait.
Vous venez quasiment de répondre à notre prochaine question qui porte sur la sensation que votre album n’ait pas une sonorité uniforme. “Feel It” est un titre d’ouverture fort et plein de détermination. Une énergie qu’on ressent aussi à travers la rage de “Bury Me” ou “[Insert Girls Name Here]”. Il y a aussi des morceaux plus doux comme “Bold” ou “Fall In Fall Out” qui ont des sonorités très différentes, peut-être même plus radiophoniques.
Conrad : Avec les chansons en acoustique et celles plus douces, on voulait montrer que nous ne sommes pas seulement un groupe de rock. On est plus que la musique rock que l’on joue, on peut composer une ballade, on peut composer des chansons sentimentales. C’était important pour nous de faire comprendre avec cet album qu’on en a en réserve.
Donc cet album a été réalisé de sorte à montrer tout ce que vous savez faire en vue de vos prochains projets ?
Conrad : Oui bien sûr, les titres de l’album donnent un aperçu de ce dont on est capable quand il s’agit d’écrire une ballade, en espérant que ces chansons perdurent !
Avez-vous déjà eu l’occasion de promouvoir l’album sur scène ? Ou est-ce que c’est un doux rêve prévu pour votre vie post-COVID ?
Lewis Pusey (guitare) : Dans un monde idéal, on aurait dû être sur la route mais quand le confinement a pointé le bout de son nez au Royaume-Uni et dans le reste du monde, on a dû réévaluer la situation. On espère reprendre la route en septembre malgré tout, on a bientôt des dates à annoncer. On va couvrir le Royaume-Uni, Paris, l’Allemagne et aussi d’autres endroits.
Conrad : On arrive en France donc accrochez-vous, en septembre, passez le mot !
On va le passer sans faute !
Conrad : C’est essentiel pour l’album, il faut que cela ait lieu.
D’ailleurs, quel est votre titre préféré de “Fall In Fall Out” et pourquoi ?
Lewis : C’est comme de nous demander de choisir notre enfant préféré ! Cela change quotidiennement. Une minute c’est “Fall In Fall Out” parce que c’était le dernier single que l’on a sorti et cela nous rappelle un moment de fierté intense lorsque l’album est sorti partout, mais il y en a aussi d’autres comme “[Insert Girls Name Here]” parce qu’on les a joués en concert, c’est comme exprimer une énergie animale.
Conrad : Oui je dirais que la mienne c’est “Fall In Fall Out” parce que je ne m’y étais pas confronté depuis un moment et puis, quand l’album est sorti, j’en étais vraiment fier, comme pour l’album. Donc, tout de suite, je dirais : “Fall In Fall Out” est ma préférée mais j’en suis tout autant fier que “Bury Me”, il y a des émotions et de l’énergie brutes qui en ressortent et qui te mettent en feu. (rires)
Le second album est-il en vue ? Qu’aura-t-il de plus ou de moins que le premier ?
Conrad : Le deuxième album est en cours, du moins il est composé. Le confinement a été une sorte de bénédiction, cela nous a permis de nous concentrer sur les chansons et l’écriture, de produire une nouvelle musique et de trouver une direction pour le second disque.
Lewis : On ne se dirige pas vraiment vers quelque chose de précis, on ne commence jamais à écrire une chanson en se disant : “cela devrait sonner comme cela”. Les chansons résonnent selon ce qu’elles ont à l’intérieur, leur type n’est pas défini au moment où on les écrit, donc on ne sait pas nécessairement ce que notre album donnera.
Conrad : Ce qu’on écrit en ce moment est toujours assez fort, c’est toujours très rock n’roll.
Lewis : Il y a la peur du confinement qui ressort des chansons. Il y a beaucoup de frustration qui ressort de cet album.
Conrad : Ce qu’on a en tête pour le moment concerne surtout la sortie de cet album, on croise les doigts et on prie les dieux pour que la COVID perde du terrain en Europe et qu’on s’en sorte, qu’on puisse jouer pour vous en septembre, c’est notre principale préoccupation pour le moment et notre énergie toute entière est consacrée à cet album.
Vous avez dit que vous serez sur scène en septembre à Paris, c’est cela ?
Conrad : On jouera au 1999.
Dernière question : puisque notre site s’appelle “RockUrLife”, qu’est-ce qui rock vos vies respectives ?
Conrad : CELA ! Ce groupe, tout simplement.
Lewis : On est des passionnés de musique donc on s’éclate dans tout ce qu’on peut y faire.
Conrad : Oui, ce groupe c’est ce qui comble ma vie un peu tardivement, c’est tout ce que je sais faire, c’est comme si j’étais fait pour cela. Donc nous y voilà, voilà ce qui rock ma life, c’est The Luka State. En espérant que cela continue, vive le Luka State (ndlr : en français) !
Merci les gars et à bientôt en concert !
The Luka State : Merci beaucoup pour votre temps, à la prochaine ! (ndlr : en français) On se voit en septembre !
Site web : thelukastate.com