En ce vendredi 29 avril, direction Paris pour un concert de groupes uniquement américains : This Or The Apocalypse, The Word Alive, Miss May I et We Came As Romans. Une grosse affiche pour un bateau mythique !
Après quelques minutes d’attente, le groupe This Or The Apocalypse fait surface, et anime la salle, des plans lourds s’enchainent et le public est réceptif dès le départ. Avec un chanteur pompette et une bonne gestion du jeu de scène malgré la petite taille du Batofar, les ricains s’en sortent et sont très carrés dans leurs morceaux. Une mise en bouche plutôt alléchante pour un début de soirée. Un set très cohérent s’est fait remarqué le long du passage du groupe.
Une fois installé sur scène, The Word Alive se rend compte qu’il manque quelqu’un : le chanteur. De longues minutes s’écoulent et il apparait enfin, devant ses compères désespérés. Le premier titre situait le groupe dès le départ, mais une chute du frontman aura eu raison de son taux d’éthanol trop élevé. Leur temps de passage fut assez court mais débordant d’énergie. Le public était présent mentalement, mais physiquement vers la fin du set, il aura eu du mal à trouver le moment propice pour bouger.
Puis viennent les Miss May I, avec une prestation énergique -la plus intense de la soirée-. Ils ont joué des chansons du premier et du second album, avec un jeu de scène dévastateur. L’audience était enfin vraiment motivé à retourner la fosse, et les morceaux parfaits. Le chant était assez différent des disques, peut être est-ce le résultat de trop de retouches de voix sur les maxis. Mais l’ambiance, la technicité et le charisme étaient au rendez-vous. Un beau concert en bonne et due forme pour le combo américain.
La soirée se termine sur We Came As Romans, qui bougent sur scène au début et s’essoufflent rapidement, pour ne presque plus bouger à la fin du set. La voix clair du frontman était vraiment fausse et on le sentait à la limite de ses capacités. Pour les musiciens et l’autre chanteur, tout était nikel, un petit peu trop samplé -mais pas autant que The Word Alive-. Leur prestation était égale à celle du Never Say Die Festival un peu plus tôt dans l’année. Ils ont provoqué une baisse de moral chez le public après la prestation de Miss May I, même chez les fans, qui restaient, pour la grande partie non-captivés.
Une bonne soirée malgré tout, avec des surprises plus ou moins agréables. La majorité du public était vraiment jeune -collège/lycée-, mais a su bouger et se laisser emporter par l’ambiance irrégulière.
Crédit photos : Jennifer Wagner & Pierre Gregori