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BIFFY CLYRO @ Olympia (03/09/22)

Biffy Clyro, le trio écossais le plus fougueux de la planète, était de passage à Paris dans le cadre de sa tournée européenne. RockUrLife était présent à ce concert caniculaire et vous raconte.

On connaît désormais la rengaine : plusieurs fois reporté à cause de la pandémie et des restrictions sanitaires, le concert des Écossais a enfin eu lieu. Beaucoup de fans français (mais pas que) du groupe étaient au rendez-vous pour cette première date européenne de la tournée. Et beaucoup étaient venus pour en découdre.

De Staat Of Mind

Avant de voir le trio monter sur scène, ce sont les néerlandais de DE STAAT qui apparaissent en premier. Tout de suite, c’est la présence scénique et le charisme du chanteur, Torre Florim, qui impressionne. Voix tonitruante, pas de danses amusants, le frontman captive. L’instrumental n’est pas en reste non plus, avec ce mélange caractéristique de rock et d’électro très efficace.

La foule adhère sans trop se mouiller, peut-être pour se préserver pour la suite. Les Néerlandais terminent leur court set (vingt-cinq minutes seulement) avec leur titre phare, “Witch Doctor”, qui agite un peu plus l’Olympia.

Départ canon

Alors que l’impatience grandit au sein de l’assemblée, la chaleur augmente également. Aux alentours de 21h15, avec un quart d’heure de retard (aisément pardonné), BIFFY CLYRO monte sur scène. Enfin, d’abord les musiciens additionnels. Puis les jumeaux, James et Ben Johnston et pour finir Simon Neil.

C’est “DumDum”, extrait du dernier album The Myth Of The Happily Ever After, qui ouvre le bal. Une intro toute en douceur pour un concert qui va immédiatement démarrer au quart de tour à la chanson d’après. Les premières notes de “A Hunger In Your Haunt” retentissent et c’est tout le cœur de la fosse qui s’embrase. La température monte tandis que le premier moshpit de la soirée éclate.

Pour les moins agités, c’est quand même l’occasion d’entonner à pleins poumons les paroles des chansons. Des tubes un peu plus vieux comme “Bubbles”, “Mountains” ou encore “Many Of Horror” aux morceaux récents comme “End Of” et “Instant History” (au refrain absolument entêtant), le public connaît les paroles sur le bout des lèvres.

Biffy Fuckin’ Clyro

Assez peu reconnu en France, Biffy Clyro connaît pourtant un succès monstre outre-Manche et dans le reste de l’Europe. L’Olympia n’est pas tout à fait complet ce soir-là. Mais ceux qui sont présents sont impliqués et le groupe le lui rend bien. Les trois compères livrent une performance exemplaire, carrée.

En dehors d’un simple rideau texturé et illuminé de différentes couleurs au fil de la soirée, il n’y a aucune fioriture scénique supplémentaire. Le charisme des membres de la formation fait tout, en particulier celui de Simon Neil, qui haranguera la foule à plusieurs reprises, quelques fois en français. Pour le reste, Biffy laisse parler la musique et c’est bien suffisant. En une heure et quarante-cinq minutes, le trio passe en revue le meilleur de ses cinq derniers disques avec une énergie et une classe folles. Tandis que le public, que ce soit au milieu de la fosse dans les moshpits ou plus au calme à l’arrière (des enfants étaient même présents), exulte.

Après trois ans d’absence (et de reports), les Écossais de Biffy Clyro ont donc retrouvé leur public parisien et il ne fait nul doute que la soirée a été festive. Un show minimaliste mais impressionnant et on se retrouve à se demander quand le groupe repassera dans la capitale. Très vite on espère !

Biffy Clyro Setlist L'Olympia Bruno Coquatrix, Paris, France 2022
Corentin Vilsalmon
J'aime la musique, j'aime écrire, pourquoi ne pas allier les deux ?