Malgré une grève des transports plus que suivie et une météo bien fraîche, rien ou presque n’aurait empêché les fans de Dirty Honey d’assister à leur première date parisienne. Et c’est complet !
Les fans de hard rock se précipitent pour trouver les meilleures places possibles et sont accueillis par THE WILD THINGS. La formation rock anglaise formée et menée par Sydney Rae White (chant/guitare). Actrice télé outre-Manche, on comprend donc son aisance sur scène. Entouré de trois mecs, la prestation a le mérite de trouver preneur. L’échange est chaleureux; on reste malgré tout sur notre faim musicalement parlant. Mention spéciale pour les multiples changements de guitare avec capo, pourquoi ne pas accorder ses guitares correctement d’ailleurs ? Wild oui, mais trop tranquille.
If you got the money, honey!
La Maroquinerie est maintenant remplie comme il le faut et la scène n’attend que les jeunes de DIRTY HONEY. Cette première parisienne suit leur première française, en juin dernier lors de l’édition 2022 du Hellfest. Malgré une promo quasi invisible, les connaisseurs et les fans n’ont pas manqué ce rendez-vous et ont sauté sur la billetterie dès l’annonce de ce concert… prometteur !
Officiellement établi depuis 2017 aux alentours de Sunset Boulevard -tiens donc- les Américains ont surtout fait parler d’eux avec leur single “When I’m Gone” qui a été en tête du Billboard Mainstream Rock Songs, une première exceptionnelle pour un groupe indépendant.
Lunettes noires, chemises entrouvertes, Marc LaBelle, John Notto, Justin Smolian sont maintenant accompagnés de Jaydon Bean (batterie). La prestation est menée avec brio devant un public déjà acquis à sa cause. Leur premier album Dirty Honey (2021) est évidemment au centre de tous les débats. Et le set est complété par le single “Heartbreaker” et deux reprises (“Last Child’ d’Aerosmith et “Let’s Go Crazy” de Prince). Cette tournée est également l’occasion de dévoiler leur nouveau titre “Ride On” !
La prestation est énergique, dynamique et la symbiose avec le public est plus qu’intéressante. Les amateurs de hard rock sont ravis, et les amateurs de guitare le sont tout autant devant le talent de John. On regrette néanmoins une balance qui aurait être pu meilleure. En effet la guitare sera remontée dans le mix en cours de soirée, sur demande de Marc après un échange avec le public. En revanche la voix était légèrement en retrait tout le long (selon le placement de chacun dans la salle).
Un véritable plébiscite ! Nul doute qu’on entendra parler de Dirty Honey incessamment sous peu sur le territoire national.