Il a beau être connu pour sa carrière d’acteur, Kiefer Sutherland est également musicien dans l’âme (et sur scène !). C’est dans le cadre de la promotion de son second album que l’artiste, aux multiples casquettes, investit la belle scène du Café De La Danse en ce 12 octobre 2019.
Tandis que les rues adjacentes s’animent en ce samedi quasi estival, le Café De La Danse attend, lui, la première partie du soir. Une jeune femme et un jeune homme monte sur scène. Simplement équipé d’une guitare chacun, le duo se veut intimiste donc. Originaire de York, TWINNIE a également un passé artistique. En effet, elle a fait du théâtre, des apparitions à la TV et au cinéma et même dans le cadre de comédies musicales. Après avoir sorti son premier titre en 2015, l’Anglaise fait peu à peu parler d’elle et joue aussi bien chez elle que chez l’Oncle Sam.
Durant une petite demi-heure, des titres country, à diverses nuances, trouvent preneur auprès du public parisien. C’est simple et efficace, même si l’originalité est difficile à saisir. Sa voix est intéressante et maitrisée. Son premier album, prévu pour 2020, a été enregistré à Nashville. L’occasion sera idéale pour en découvrir davantage sur Twinnie et sa musique.
Designated Country Man
Une rapide, mais nécessaire, vérification du matériel plus tard; l’heure c’est l’heure. KIEFER SUTHERLAND et ses musiciens entrent sur scène de la plus simple des manières. Les flots d’applaudissements et d’encouragements font d’ores et déjà trembler les murs de la salle. Kiefer est au centre et entouré de cinq musiciens, et c’est du haut de son chapeau blanc qu’il lance les festivités.
Durant une belle heure et demie, l’ensemble va interpréter une musique country qui a du sens. Les guitares vibrent, la lapsteel guitar apporte ses petites bribes de son, la section rythmique imprime le tempo et le piano dessert volupté et légèreté. Kiefer, lui, transmet sa passion et ses créations. Sa rauque voix se marie parfaitement à cette musique. Même s’il n’est pas le plus technique, c’est au travers de sa passion et d’une certaine rage, qu’il fait vivre ses morceaux.
Derrière le héros se cache un homme comme les autres
Son nouvel album, “Reckless & Me” (2019) et “Down In A Hole” (2016), sont naturellement au centre des débats. Mais ce qui est marquant, c’est sa facilité à communiquer avec l’audience, lui qui d’habitude évolue devant une caméra. Diverses anecdotes personnelles introduisent certains des morceaux tels que “Going Home” -un morceau composé suite à une soirée arrosée à L.A.- ou “Reckless & Me” -où Reckless est en fait un cheval, faisant référence à l’époque où il faisait du rodéo. N’oublions pas aussi “Saskatchewan” qui évoque sa mère. Les histoires personnelles sont omniprésentes et c’est ce qui rend la musique et le personnage tout aussi attachant.
Quatre reprises sont jouées dont “Knockin’ On Heaven’s Door” de Bob Dylan ou bien encore “Honey Bee” de Tom Petty. L’exotique “Agave” et ses senteurs de tequila, et non de bourbon, marquent un point final à une très belle soirée.
Kiefer aura su nous faire ki(e)ffer. (Elle est facile à faire, on le sait et on s’en prive pas !)
1 Commentaire
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J’y étais et c’était fabuleux. Une vraie énergie sur scène et sa complicité avec ses musiciens fait plaisir á voir. Kiefer est d’une simplicité et d’une gentillesse touchantes. Il est proche de son public et on se sent particulièrement bien à partager sa musique et sa passion. 👍👍