Après son dernier passage en début d’année, The Heavy repart en tournée en Europe. Paris est en tête de liste, et tant mieux parce le groupe déborde d’énergie ! On vous raconte la soirée de folie à La Machine Du Moulin Rouge !
On a tué le game de la première partie
Avant tout, sachez que même quand il s’agit d’ouvrir son show, The Heavy ne fait pas dans la demi-mesure. JESSY WILSON nous vient tout droit des Etats-Unis, avec sa veste à franges pas loin de devenir iconique. Elle, son guitariste et son DJ entrent en scène dans un silence de plomb pour s’installer. Un riff de guitare sonore réveille les troupes, et guide le public du bar à la scène en quelques secondes.
Et quelle claque ! Sa voix très chaude monte sur des sons à mi-chemin entre la soul et le blues. Elle éveille l’auditoire dès son premier morceau. Energique et bavarde, elle nous raconte ses aventures et nous annonce qu’elle se marie à Paris en janvier prochain avec son DJ avant d’entamer une ballade écrite pour lui. Elle fait même chanter “My Girl” à l’assistance. Pas de doute, on entendra parler de la jeune femme produite par Patrick Carney, batteur de The Black Keys.
The Heavy, triple A
La salle est remplie avant le début du concert. Si une bonne partie semble être des fans de la première heure, il y a tout de même quelques curieux qui se mélangent à la foule. Sur les coups de 20h30, les lumières s’éteignent, laissant un noir complet dans la salle. Puis on entend “La Marche De l’Empereur”. Oui, THE HEAVY entre sur scène sur la musique de Dark Vador dans “Star Wars”. Le band s’installe et Kelvin Swaby entre ensuite sur scène. Ca hurle déjà partout dans la salle.
Le set débute avec des titres du dernier album en date, “Sons”, sorti cette année. Le public chante les refrains, on sent l’excitation de retrouver le groupe, qui promet déjà un show survolté. Le chanteur dialogue entre les morceaux, invite l’auditoire à chanter et faire monter le volume. Kelvin Swaby est une vraie bête de scène. Il saute dans tous les sens, se penche vers les premiers rangs, et toujours avec un grand sourire.
On note quand même que le micro tend à faire du larsen quand trop proche des enceintes, et que les lumières ont parfois du mal à suivre le rythme entre les morceaux, qui n’ont jamais la même teinte. Mais ça ne change rien à l’énergie sur place : ça balance des bras, ça chante, ça saute et ça démarre même un timide pogo devant la scène. Le chanteur nous fait même crier “fuck you Swaby” quand il annonce la dernière chanson de la soirée. Une vraie pile électrique !
Oldies but goodies
La seconde partie du concert reprend principalement les anciens titres les plus connus, pour le plus grand plaisir des fans. Après une heure de show, la formation fait mine de quitter la scène avant de revenir pour le rappel. Le frontman demande à l’assemblée de rappeler dignement le reste du groupe : les trois cuivres, les deux guitaristes, le bassiste, le claviériste, le batteur et les deux chœurs. Ca en fait du monde sur place !
Ils reprennent avec une chanson plus douce. Kelvin Swaby, à bout de souffle : “you guys are trying to kill me here”. Il faut dire que vu son jeu de scène, il doit être épuisé après chaque concert. Coup de chance que le passage à Paris soit le tout début de la tournée européenne, le groupe est surexcité !
Le concert se termine sur les deux morceaux emblématiques “What Makes A Good Man?” et “How Do You Like Me Now?”. Non sans avoir engagé la foule à hurler le plus fort possible et avoir déclenché un pogo, un vrai, à la fin du set !
On retrouve tous les éléments du concert de rock avec The Heavy : la bonne humeur, les musiciens exceptionnels et une énergie hors catégorie. C’est un fait : The Heavy va encore nous faire danser longtemps, surtout en live !