En avril dernier, PUP sortait son troisième album “Morbid Stuff”. A cette occasion, les Canadiens ont posé leurs instruments à Paris, au Trabendo, ce lundi 18 novembre. On y était et on vous raconte !
Des premières parties enflammées
19h30. Les Français de NOT SCIENTISTS arrivent sur scène et sont prêts à tout pour chauffer la salle comme il se doit. Effectivement, il ne leur faut pas attendre longtemps pour que le public reprenne avec eux leurs plus gros titres. Leur punk rock acidulé, mélodique et sophistiqué met tout le monde d’accord. Une magnifique mise en bouche.
20h15. Viens le tour des Norvégiens de SLOTFACE qui mettent le feu au Trabendo. Ici, la pop punk rock atteint son paroxysme. Une énergie débordante et communicative qui fait du bien. Et surtout, quel bonheur d’avoir une chanteuse !
Hayley, de son prénom, est incroyable. Une voix dingue, des mimiques parfaites. La communion avec le public est assez énorme. Elle slam, chante au milieu de la foule pour le plus grand bonheur de l’assistance. Surexcité, motivé, très pro malgré son jeune âge, Sløtface est un groupe à voir absolument !
Les déglingués de PUP
21h15. Ce soir on voyage et enfin les Canadiens de PUP montrent le bout de leurs nez. Sourires géants aux lèvres, ils n’attendent pas pour envoyer la sauce. Évidemment, les fans réagissent en conséquence.
Premier accord de “Morbid Stuff” qui annonce de bonnes choses pour la suite. S’ensuivent “Kids”, “My Life Is Over And I Couldn’t Be Happier” et c’est le début de la joyeuse apocalypse ! Pogos à gogos, cris de joie, danses étranges, slams innombrables… l’assemblée est ravie, excitée comme des puces et il y a de quoi !
Sur scène, PUP c’est l’énergie, la folie, la bonne humeur. Tous se donnent à 1000%. Les guitares explosent des têtes et ce n’est pas “Réservoir” ou “Closure” qui nous font dire le contraire. Sur “Back Against The Wall” le batteur dégomme absolument tout.
Une jolie symbiose
La foule est déchainée et reprend absolument tout en chœur avec le groupe. Ça chante fort et faux mais c’est beau ! Et que dire de cette communion intense et complètement dingue lorsque tout le Trabendo reprend à fond les “oh oh oh oh oooooooh” de “Sleep In The Heat”. Les petits gars sur scène hallucinent littéralement de voir ce qui se passe. Sourires béats, complètement retournés par tant de bonnes ondes. La chanson a beau être finie, l’auditoire continue tout de même de chanter. Ils rejouent alors quelques petites parties afin de continuer à chanter avec eux (pour le plus grand désarroi du batteur).
Manifestement fans de Black Sabbath, les musiciens s’amusent à reprendre la mythique “War Pigs”. Audience trop jeune, ou n’aimant pas Black Sabbath, seuls quelques téméraires s’époumonent à chanter aussi fort que possible. Cela fera extrêmement rire le quatuor, qui se moque littéralement en disant : “ils étaient meilleurs hier à Berlin”. Heureusement, plus tôt dans la soirée, ils nous ont avoué qu’ils avaient adoré notre fromage. Nous n’avons donc pas tout perdu, l’honneur est sauf !
Arrive la fin du show. Les rockeurs nous préviennent qu’ils ne font pas de rappels car “encore sucks” ! Fou rire général dans la salle lorsqu’ils demandent à ce que l’on hurle “no more songs” à la fin du concert.
Avec la patate qu’il lui reste, PUP nous balance donc un merveilleux “If This Tour Doesn’t Kill You, I Will” et un génial “DVP” qui termine d’achever le public.
Après une heure quinze intense de live, les petits loups de PUP quittent la scène. Le punk rock canadien a encore de merveilleux jours devant lui. PUP c’est le parmesan sur les pâtes. Un concentré de bonne humeur, de vitalité. Un set qui fait du bien !