Dead Cowboy’s Sluts – The Hand Of Death

Si vous avez eu l’occasion de jeter une oreille en février dernier sur le premier EP autoproduit du groupe metal français Dead Cowboy’s Sluts (connu aussi sous l’appellation DCS), sachez que vous allez pouvoir approfondir le sujet car c’est officiel : ces derniers sortent leur première galette, “The Hand Of Death”, chez M & O Music le 10 septembre 2012.

Si le nom du groupe vous rappelle quelque chose cela n’est pas sans raison. En effet, les cinq membres de Dead Cowboy’s Sluts l’ont choisi volontairement pour rendre hommage au groupe Pantera. Après avoir écouté l’intégralité de ce premier album, cela ne fait que se confirmer et ainsi, on se rend compte des influences de ce groupe sur Dead Cowboy’s Sluts. Que cela soit au niveau du chant mais aussi lors de certaines parties musicales (“Asylum Breakout”) ou encore pour le côté “groove” qui se dégage de certains morceaux tels que l’intro de “I Will Hunt You Down” ou “Must Be Broken”. Une fois passée, l’intro glauque à souhait, où se mêlent cris et pleurs étouffés, la violence des premiers riffs et l’agressivité vocale, nous frappent de plein fouet. La rapidité d’exécution, associée à une batterie qui s’emballe est bien mis en évidence, à l’image de “Criminal”, accentuant ainsi, l’impact des titres. On est littéralement passé au rouleau compresseur avec l’enchaînement des huit premiers morceaux, qui ne nous donnent que peu de répit. Même si des breaks, positionnés ici et là, permettent des changements de rythme ou d’instaurer des plages musicales, on ne risque pas de s’égarer car les hurlements du chanteur ont vite fait de nous recadrer. Deux interludes, “Gates Of Perdition” et “The Hand Of Death Pt.1” enchaînent sur des titres au tempo plus lent comme “Skull Crusher”  et ainsi, instaurent des ambiances toujours aussi glauques.

Porteur de belles promesses, “The Hand Of Death”, apparait comme un bon premier opus rendant hommage au genre, qui ravira les fans. A consommer sans modération.