Linkin Park est de retour. Alors que l’ère d’Emily Armstrong s’ouvre pour le groupe, RockUrLife vous propose une rétrospective des 15 meilleurs titres de Linkin Park, un groupe incontournable du XXIème siècle. Préparez-vous à revivre ses plus grands moments !
N°15 – A Place For My Head (Live)
Ce morceau, discret au sein du légendaire Hybrid Theory (2000), a pris une nouvelle dimension lors de la sortie du Live In Texas (2003). L’énergie brute capturée entre le public et Chester Bennington, notamment lors du fameux pont, a marqué les esprits. Si bien que cette partie a été intégrée à “Bleed It Out” pendant plusieurs tournées, garantissant une fin de concert en apothéose. “You try to take the best of me? Go awayyyy.“
N°14 – Castle Of Glass
Chester Bennington et Mike Shinoda ont su forger une complicité vocale unique au fil des albums, et “Castle Of Glass” en est l’illustration parfaite. Cette ballade montre que leur complémentarité dépasse le simple duo chant/rap, fusionnant leurs voix jusqu’à les rendre indissociables. Une chanson douce, loin des screams habituels, mais proche du cœur.
N°13 – Somewhere I Belong
Malgré ses refrains puissants, ce morceau de Meteora (2003) dégage une atmosphère étonnamment apaisante dans ses couplets en arpèges. Ce riff principal, en réalité joué à la guitare acoustique par Chester avant d’être retravaillé par Mike, symbolise le cheminement laborieux de ce titre en studio. Ce parcours du combattant a abouti à un classique du groupe.
N°12 – One More Light
Chester a souvent prêté sa voix à de magnifiques ballades, mais “One More Light”, tirée de l’album éponyme, est aujourd’hui devenue une chanson au-delà de la simple critique musicale. Chaque mot résonne profondément, et la fragilité des paroles semble faire écho à la fin tragique du chanteur. Bouleversant.
N°11 – Dirt Off Your Shoulder/Lying From You (ft Jay-Z)
Outre le célèbre “Numb/Encore”, la collaboration avec Jay-Z a donné naissance à d’autres perles comme ce mash-up explosif. Collision Course (2004) regorge de surprises, et ce mélange de deux morceaux distincts en est une, avec un Jay-Z au sommet de sa forme, accélérant son flow pour un résultat saisissant.
N°10 – One Step Closer
Bien que ce ne soit pas le morceau le plus élaboré musicalement, “One Step Closer” est resté emblématique grâce à son riff accrocheur et son cri de rage “Shut up when I’m talking to you“. Une exutoire rock devenu un hymne générationnel.
N°9 – Bleed It Out
Marquant une rupture nette avec le son neo metal des débuts, “Bleed It Out” s’impose comme un titre de rock alternatif où Brad Delson brille avec un riff tranchant. Mike Shinoda, toujours aussi énergique sur ses parties rap, accompagne Chester dans une démonstration de puissance punk.
N°8 – The Catalyst
Première sortie de A Thousand Suns (2010), “The Catalyst” est l’une des chansons les plus sous-estimées du groupe. En 5 minutes 39, elle explore diverses ambiances avec une intensité captivante. Les “lift me up, let me go” résonnent comme un appel épique, imprégnant ce morceau d’une dimension cinématographique qui a séduit de nombreux réalisateurs.
N°7 – Crawling
Récompensé par un Grammy Award, “Crawling” a permis à Chester d’exprimer toute la puissance de sa palette vocale. Influencé par Depeche Mode, le groupe y mêle des riffs électroniques et une structure audacieuse. Le remix de ce titre sur Reanimation (2002) en est d’ailleurs un joyau.
N°6 – Lost In The Echo
Ouverture de l’album Living Things (2012), “Lost In The Echo” est le point de jonction entre les premiers albums et l’expérimentation électronique de A Thousand Suns. Mike domine ici avec son rap passionné, tandis que Chester se réserve pour l’explosion finale, où leurs talents fusionnent magistralement.
N°5 – From The Inside
Bien moins connu que “Breaking The Habit” ou “Numb”, ce titre contribue à inscrire Meteora dans la légende. Alternant douceur et puissance, le morceau culmine dans une apothéose où tout semble se suspendre avant d’exploser.
N°4 – In The End
“In The End” est une de ces chansons où dès les premières notes, on devine l’aspect iconique. Le piano épique associé aux effets électroniques a permis à ce titre de dépasser les frontières du metal et de résonner bien au-delà de la sphère rock. Et dire que Chester voulait l’exclure de l’album à l’origine…
N°3 – Papercut
Placer “Papercut” devant “In The End” peut sembler osé, mais ce titre, moins populaire, est pourtant essentiel. Premier morceau de Hybrid Theory (2000), il montre déjà toute la polyvalence du groupe, avec une énergie brute et une mélodie prenante. Chester a confié que cette chanson avait “défini l’identité” de Linkin Park.
N°2 – Breaking The Habit
Avec ses influences électroniques, son piano lancinant et l’ajout d’une section à cordes, “Breaking The Habit” est une prouesse musicale unique. Le clip réalisé par Joe Hahn en a d’ailleurs fait un objet culte. Un titre intemporel, témoin de l’audace créative du groupe.
N°1 – Numb
Tout est parfait dans “Numb”, du gimmick d’intro au clavier à la montée émotionnelle du refrain. La chanson, véritable chef-d’œuvre de Meteora, est devenue un hymne intergénérationnel, symbolisant la capacité de Linkin Park à ouvrir de nouvelles perspectives musicales à une génération entière.
Bonus : No Roads Left
Ce titre bonus de Minutes To Midnight (2007), où Mike Shinoda prend la pleine lumière, mérite d’être redécouvert. Une ballade poignante qui, espérons-le, trouvera son équivalent dans l’avenir du groupe.
Rendez-vous le 15 novembre prochain sur RockUrLife pour l’analyse de leur nouvelle sortie événementielle.
J’aurai ajouté en bonus Iridescent et Shadow of the Day.
Voir même le medley avec les deux et “Leave Out All The Rest” 😉
Merci Geoffrey pour ce partage qui met en lumière le grand nombre de classiques de ce groupe emblématique, qui renaît tel un phénix. On aurait bien sûr pu ajouter à cette liste “What I’ve Done”, “Lost”, “Runaway”, “Faint”, et bien d’autres encore. Leur musique continue d’ inspirer et de marquer les esprits, prouvant que leur héritage est intemporel.
En effet, le choix était très serré (et merci de citer Runaway qui vaut vraiment le détour). Vivement la suite !