DragonForce – Maximum Overload

Deux ans après leur dernier opus et, quelques semaines avant de partir sur les routes européennes et de s’offrir une tournée aux côtés d’Epica et de Dagoba en automne, les Anglais livrent un nouvel album. Le genre musical de ce groupe n’est définitivement plus à définir, ils sont confortablement ancrés dans leur power metal et le démontrent une fois de plus avec “Maximum Overload”.

“Maximum Overload” débute par “The Game”, une chanson très efficace pour l’ouverture de l’ensemble, les guitares rapides et surtout le clavier sont très présents, ce qu’on aime dans ce groupe ! Un refrain tellement accrocheur qu’il ne sera pas étonnant d’essayer de chanter les paroles au deuxième refrain. A noter la présence d’un guest sur cette chanson, Matt Heafy de Trivium. Le solo d’Herman Li se pose comme il faut là où il faut. “Tommorow’s King” s’enchaine à merveille avec son intro très jeux vidéo. “No More” et “Extraction Zone” casseront le rythme de l’opus. La première par un schéma différent des autres chansons, mais en gardant cette impression de musique rapide. En effet, les couplets laissent plus de liberté à la voix pour s’exprimer et montrer le timbre de voix de Marc Hudson soutenu à nouveau, par Heafy. La deuxième, bien que dans le pur style DragonForce est très intéressante pour son break à 2’13 un vrai terrain de jeux pour Vadym Proujanov. Serait-elle, d’ailleurs, la petite sœur de “Symphony Of The Night” qui elle aussi dispose d’un petit break donnant toute la beauté à un rythme de guitare plus doux et lent ? Bien qu’efficace, “Defenders” sera principalement retenue pour la présence du frontman de Trivium. Le reste des chansons s’articulent toujours aussi bien autour des guitares très speed et très techniques d’Herman Li et Sam Totman et de la basse de Frédéric Leclercq. On appréciera également cet effort pour Dave Mackintosh qui posera pour la dernière fois sa batterie au sein du groupe avant de laisser la place à Gee Anzalone. Les connaisseurs reconnaîtront la chanson de Johnny Cash, “Ring Of Fire”, DragonForce a su se l’approprier, tellement qu’elle n’a presque plus rien à voir avec l’originale. Les non-initiés au style country pourront même être surpris en écoutant la version de 1963.

Neuf compositions et une reprise, quarante-neuf minutes qui s’enchaineront très facilement où tous les instruments se positionneront comme il faut, les fans du genre aimeront. L’album est efficace, mais même avec la présence de M. Heafy “Maximum Overload” ne révolutionnera pas le genre.