Hell Of A Ride – Fast As Lightning

Ancré dans un univers rock’n’roll bien trempé, Hell Of A Ride annonce pour 2011 son premier EP, nommé “Fast As Lightning”. Proche de l’ambiance Tarantino visuellement tout comme dans les dialogues, HOAR assure que la scène francilienne reste diversifiée et puissante.

“Fast As Lightning” débute par “John MAD DOG Ringsdale”, introduction d’une aventure riche en rebondissements. Le personnage se présente et place l’histoire, sur un fond de guitare. Une batterie survitaminée démarre les hostilités. Le titre éponyme de l’EP suit avec une cadence américaine huilée à souhaits. Un chant hurlé puis clair continue sur la lancée du bolide. Des guitares saturées prennent le relais, en complétant la base rythmique à vive allure, pour finir le morceau dans une effusion de son. MAD DOG continue son périple en cherchant une bonne radio dans “Searching For A Good Radio”. Il trouve enfin ce qui berce ses tympans : “Screaming Out”. Surpris par le changement de position d’Hell Of A Ride, on s’attend d’abord à une chanson aux allures de hardcore/metalcore. Viennent alors des parties plus tendres, avec un chant mielleux, en affirmant que l’EP est sur une même ligne directrice. “The Road” vient alors apaiser le CD, tout en piochant dans les cuves du néo métal teinté d’un rock’n’roll d’outre-Atlantique. Alternant phases entrainantes et plus calmes, Hell Of A Ride débryde sa musique dans l’histoire de John Ringsdale. Croyant d’abord à un message, un coup d’oeil sur son portable n’est pas de refus lors du morceau “MAD DOG On The Phone”. John R. trouvera ces filles pour quelques explications. “Tears And Scars” se fait alors une place, progressivement. Puissant et lourd à la fois, ce morceau nous emmène dans les recoins inexplorés de cet EP. C’est alors que Mr. Ringsdale fume, stressé par l’obsession de retrouver sa voiture, interroge une fille. Sa détermination ne se réduit pas : un fond de guitare signe la fin d’un huit titres à la manière d’un générique.

“Fast As Lighning” est un road movie dont l’ambiance et les sonorités nous placent dans le monde d’Hell Of A Ride, en décuplant notre imagination. L’essence même de ce disque est la culture américaine, complétée par une originalité musicale : une belle réussite.