Anette Olzon – Shine

Un an et demi après avoir quitté (été débarquée ?) le groupe Nightwish dont elle était la chanteuse, la suédoise Anette Olzon sort son premier album solo, “Shine”. Un opus produit par la crème des producteurs pop rock scandinaves. Essai au travers duquel la chanteuse et hautboïste nous invite au voyage dans son univers onirique.

Anette Olzon a concoté dix titres pour former “Shine”. La plupart des chansons qui composent cette galette sont construites de la même façon, tant au niveau des textes que de la musique. En effet, côté paroles, on retrouve bien souvent deux couplets courts et un refrain répété à de nombreuses reprises. Du point de vue de la musique, les morceaux commencent doucement, avec une légère musique planante et arrivé au second couplet, la musique devient plus présente et prend des sonorités metal. Les mélodies sont soignées, aussi bien douces avec un piano ou une guitare acoustique, que teintées de touches metal symphonique produites par des guitares électriques, comme dans les chansons de Nightwish. Tout au long de “Shine”, on ressent que le gros du travail a porté sur la composition musicale et que l’accent a été mis sur l’interprétation et la voix d’Anette Olzon. Voix tantôt cristalline tantôt puissante. Ce ne sont pas les textes qui priment : ils sont peu recherchés, courts et répétitifs dans la majeure partie des chansons, mais les morceaux passent très bien quand même. Avec ses dix chansons, Anette Olzon nous invite au voyage en Scandinavie, sa région d’origine. D’ailleurs son premier clip “Lies” offre de magnifiques paysages de plaines, forêts et bords de mer enneigés. “Shine” est empreint des multiples influences d’Anette Olzon. Passée par le conservatoire musical de Copenhague au Danemark où elle a suivi une formation de musicienne, Anette livre un album très symphonique et mélodieux, avec quelques accents metal qui ne sont pas sans rappeler les cinq années qu’elle a passé avec le groupe Nightwish.

Dans l’ensemble agréable à écouter pour ses chansons assez courtes à la construction similaires, les quelques titres qui dépassent les cinq minutes lassent.