Dallas Frasca – Sound Painter

Dallas Frasca, qui donc ? En provenance d’Australie (pour changer), ce trio monte petit à petit les diverses marches menant au succès international. Suite à un premier album “Not For Love Or Money” (2009), qui leur permettra de gagner le prix de “L’Artiste De l’Année”, aux Musicoz Awards, en 2010, l’heure est maintenant venue d’envahir le Vieux Continent. Tandis que Slash déclare à son encontre qu’elle a “d’excellentes capacités vocales, riffs & groove”, ce compliment nous pousse à découvrir ce qui se cache derrière la chevelure rouge flashy de la miss et de ses deux musiciens !

Composé d’onze titres, “Sound Painter” démarre avec “All My Love”. Alors que les premières secondes sont acoustiques, l’ambiance va tout de suite changer. Accompagné d’une guitare bluesy, l’atmosphère sera vite rock n’roll, agrémenté d’un peu de soul, de quoi révéler un bon gros groove ! A partir de là, il sera vite facile de constater que la charmante frontwoman déploie une forte voix qui ne nous laissera pas insensible. Pas de fioritures : son brut, peu d’arrangements sonores; et pour cause, les morceaux ont été enregistrés “live”, en deux prises maximum, de quoi conserver la matière musicale à son état le plus primitif. “Coming Home” sera plus en douceur, avec quelques pointes de rock sudiste, de quoi raviver une certaine nostalgie, “Better Without You” en fera de même sauf qu’on abordera un rock plus funky et limite psyché par moment. D’innombrables influences donc, mais qui s’accordent parfaitement entre elles, ne morcelant pas l’unité dégagée. Mais n’en restons pas là, les titres tels que “Hey Mama” et “Anything Left To Wonder” se chargeront de revigorer les foules, et indéniablement, l’envie de bouger se fera ressentir. Cependant, “I Only See You” ralentit le tempo en fin d’écoute, allant de pair avec la dernière “Ain’t No Fury”, dénotant ainsi par leur tempo plus posé. Malgré cela, ces titres sont faits pour le live ! Bien que certains passages puissent nous rappeler d’illustres formations, va-t-on pour autant se priver de ces onze compositions ?

Belle surprise, Dallas Frasca doit maintenant convaincre sur scène, avant d’inonder les ondes françaises et européennes, allié à l’atout charme de la demoiselle : aucun doute, ce trio a de belles années devant lui ! Rock n’roll made in Australia, again!