Hatebreed – The Concrete Confessional

En ce mois de mai, le groupe américain hardcore originaire du Connecticut revient, plus énervé que jamais, avec un septième opus intitulé “The Concrete Confessional”.

Dès les premières secondes, l’ensemble commence très fort avec l’énergique “A.D”. Les riffs et les batteries sont propres au genre hardcore. Pas une seconde de répit, les riffs nous attrapent, nous entraînent et nous chamboulent. Titre après titre, on plonge totalement dans l’ambiance. Aucune chanson ne se ressemble, chacune détient son identité, les riffs guitares sont bons, les rythmiques changent. Mention spéciale pour “In The Walls” et son riff d’entrée et “Something’s Off”. On ne peut que aimer des chansons comme “Dissonance” qui déploie une énergie rythmiquement très rapide mais aussi “The Apex Within” pour ses choeurs.

L’écoute n’est à aucun moment lassante, au contraire : on comprend bien les paroles, le mixage met parfaitement en relief chaque instrument et la voix du chanteur, et les chansons sont variées, ce qui est plutôt difficile pour ce genre musical qui a tendance à reprendre régulièrement les mêmes rythmiques. Par gourmandise, on aimerait davantage de variations vocales et de chants.

Après vingt-deux ans d’existence, il est souvent difficile de garder la même énergie, et pourtant Hatebreed y arrive à merveille et semble même revenir plus furieux que jamais. C’est un album agressif à souhait, bourrin et énervé. On ressent l’envie de la formation de ne pas rester dans une zone de confort et d’offrir des compositions travaillées et variées. Chaque morceau, on n’en doute pas, sera parfaitement adapté à la scène, en particulier ceux avec les gang vocals qui feront adhérer le public. Au final, on adhère totalement à l’ambiance : c’est un très bon disque qui donne envie de bouger et d’headbanger. Pari amplement réussi pour Hatebreed qui mérite largement qu’on prenne le temps d’écouter “The Concrete Confessional”, de l’adrénaline pure qui vous booste pour le reste de la journée. A réécouter encore et encore.