Holy Mountain – Ancient Astronauts

Trio originaire de Glasgow, Andy McGlone, Pete Flett et Allan Stewart s’adonnent à une musique peu orthodoxe et incitatrice aux pêchés en tout genre. Attachez-vos ceintures, départ imminent pour la lune avec “Ancient Astronauts”.

Influencé par le Vietnam, Jimi Hendrix et Mad Max, il sera facilement possible de saisir l’univers dans lequel ils veulent mener l’auditeur… faux ! A vrai dire, au travers de ces huit titres, c’est face à un véritable délire psychédélique old school qu’il faudra faire face. A 99,99% instrumental, les 0.01% restants seront plus axés sur des paroles incompréhensibles, envoûtantes, à la limite du voodoo, c’est dire le délire ! Groovy, coloré, il serait presque possible de sentir la marij… les marguerites du champ écossais du coin, 100% naturel. Les corps célestes font la fête sur “Luftwizard” tandis que le titre éponyme tend vers une aventure spatiale et spéciale également. Un court voyage à “Tokyo” s’impose. L’intensité nippone se fait ressentir si l’on y pense mais l’essentiel des coups viennent bien évidemment de cette sale distorsion qui sévit tout au long de cet album. A force de voyager dans l’univers inter cosmique, un punk se perdra lors de “Gift Giver”, ne cherchez pas à comprendre, le groupe ne saurait même pas au courant de cet incident. Aerien, burné mais également écossais, la fin d’écoute prend aux tripes astrales avec “100 Years A Day”. “Hollow Hill” marque la fin de l’album sur un épisode vintage où la basse vomit ses quatre cordes, où la guitare fouette ses six cordes et où les futs déversent du précieux breuvage. Une petite surprise attend les auditeurs les plus assidus, laissez-vous emporter jusqu’aux dernières secondes du dit titre.

Envie de fraicheur ? Envie de prendre de la hauteur ? “Ancient Astronauts” mettra son expérience à votre profit. Holy Mountain atteint bien plus que l’Everest musical, ils touchent à la galaxie voisine. Hey, what did you expect?