In Arkadia – Eyes Of The Archetype

Suite à trois albums et plus d’une centaine de concerts en six ans, In Arkadia revient sous les projecteurs avec un tout nouveau line up. Composé maintenant d’Alix (chant), Paul et Mirfin (guitare), Benjy (basse) et de Flo (batterie), c’est autour d’un death metal plus moderne que va se concentrer la musique du combo. Un an après avoir sorti l’EP “Regurgitate”, il aura fallu attendre douze mois pour écouter le nouvel album du groupe. Enregistré au Kohlekeller Studio, en Allemagne, “Eyes Of The Archetype” signe le quatrième album d’In Arkadia.

Dix pistes sont prévues, et le première d’entre elle ne tardera pas à donner le ton. “Behold The Whore” met le paquet et imprime d’emblée l’univers dans lequel nous allons évoluer lors de cette écoute. La mélodie est toujours de mise, or ce sont les éléments core qui sont grandement mis en avant, autour de leur death metal moderne. “Recurrence” nous mettra, avec plaisir, une grosse mandale. Il suffira d’imaginer le chaos qu’il installerait durant un live. Les morceaux sont faits pour les concerts. La déferlante continue avec le titre suivant “Flying Firecunt Guillotine”. Or toute cette violence cessera, l’espace d’un instant, avec “Status Divine”, avant de repartir sans attendre avec passage éléctro des plus étonnant, avant d’enchainer sur “Orgasmophobia”. Simple, net et précis, les morceaux s’enchainent sur un excellent rythme. La cohésion entre les différentes pistes est évidente et l’ensemble forme un tout très équilibré. “Lifeslicer” serait-il un titre rendant hommage à Dexter Morgan ? Quoiqu’il en soit, celui-ci est un morceau plus traditionnel, comparé aux titres le précédant. Peu de faiblesse à moins, peut-être, de considérer que cette cohésion marque un petit défaut. En effet, si l’on changeait l’ordre de toutes les pistes, nous n’y remarquerions peu de changements; c’est à dire qu’il manque une sorte de ligne directrice, du moins celle-ci est peu “visible” lors de l’écoute. L’impression d’écouter un ensemble vague pourra faire son apparition alors que, concrètement, les dix compositions sont très bonnes. Une impression ou une réalité ? Chaque oreille avertie saura, ou pas, s’en rendre compte.

Un bel enchainement de titres, de déferlantes ‘core, qui manque sans doute de liant, mais qui se trouve redoutablement efficace. Il est évident que c’est via le live et uniquement le live que le groupe pourra exprimer l’intégralité de ses sentiments. Forces obscures et univers malsains, voici un beau petit foyer pour vous mes chers.