Kerion – CloudRiders Part 1 : Road To Skycity

Formé en 2002 autour de Rémi, Flora, Sylvain, Stef et de Sam, Kerion est un groupe de symphonique metal à tendance power metal. Usant d’imagerie héroïque-fantasy et après deux EP, c’est en 2008 que le premier album du groupe “Holy Creatures Quest” parait. Inspiré par les romans de Chris Barberi, ces trois premiers supports permettent au groupe de se faire connaitre. De là, le second opus “The Origins” reprendra les origines de la formation avant de s’atteler au troisième volet de leurs aventures en studio. Et quoi de mieux que de s’inspirer, à nouveau, de Chris Barberi, mais cette fois-ci, l’univers concerné s’oriente plus vers la SF combinée à l’âge médiéval, découvrons sans attendre cette nouvelle réalisation.

Introduit par “The Rider’s Theme”, l’univers mélodico-médiéval sera d’emblée mis en place, avant que le mystère ne surgisse. Les guitares résonnent et la fin de cette première piste est très symphonique et épique. S’en suit “The Map”, les chœurs sont fournis et le décalage voix féminine/masculine est intéressant. Ce premier véritable morceau est bonne entrée en matière mais passons à la suite. Beaucoup d’orchestration et d’effets vont entourer les principales lignes musicales des treize titres présents sur “CloudRider Part 1”. Quelques influences néoclassiques s’immiscent par-ci par-là, apportant de nouvelles sonorités. “Bounty Hunter” est plus sombre, surtout avec l’apport de cette si rauque voix, l’auditeur est plongé dans un monde plus contrasté. “The Sky Is My Ocean”, acoustiquement introduite, va mettre en avant un des points noirs du skeud. En effet, outre le côté simpliste mais fort réussi du titre, c’est la prononciation francisé de quelques mots anglais qui pourra vous surprendre au plus haut point, et malheureusement pas uniquement sur ce morceau, ce qui est assez dommageable, avouons-le. Côté guitares, RAS, gros shred en perspective, les soli sont superbement réussis et le niveau est excellemment bon. “Tribal Vibes” mêlera influences thrash mais aussi d’omniprésentes sonorités tribales, comme l’indique le nom de cette septième piste. “Celticia’s Song” marque la seconde pause, cette fois-ci accompagnée uniquement d’un piano, avant, espérons-le une remontée puissante côté décibel. Alors que le côté SF se perd beaucoup sur cette seconde partie de l’écoute, “The Fall Of Skycity” tente d’y remédier. On baigne d’avantage dans un univers heavy symphonique; alors peut-être qu’un clip animé ou une animation graphique nous aiderait à réellement nous plonger dans le monde Kerion, mais c’est avec un peu de difficulté que l’écoute tend à se terminer, alors que les toutes dernières notes augurent, sans doute la seconde partie ?!

Un début plutôt accrocheur suivi de titres moins catchy, cette irrégularité marque cependant le nouvel album de Kerion. Bien qu’avec quelques ombres au tableau, la créativité et l’originalité sont les principaux atouts de leur troisième opus. Intégrant un nouveau concept, reste à voir ce que donnera la seconde partie de cette œuvre.