Klone – Alive

À défaut de retourner voir de vrais concerts, certains groupes décident de sortir des albums live. Ce n’est évidemment pas pareil, mais cela fait quand même un bien fou. Klone fait parti de ceux-là.  Ce vendredi sortait “Alive”, un disque tout en puissance et nuances.

Comme si on y était

Afin de nous remettre gentiment dans le bain, ils ouvrent sur “Yonder”, tiré du dernier album “Le Grand Voyage” (2019). Prenant. S’ensuit le Klone énervé, à l’ancienne, avec “Rocket Smoke”. Ces lignes de batterie vigoureuses, ces gros riffs sales, et cette voix de scream à voix pleine. Rien est à côté (comme toujours).

Klone maîtrise à la perfection son set, et l’album passe a une vitesse folle. On s’y croirait vraiment. Vibrant, prenant aux tripes, de la douceur à la puissance ils foncent droit au but et font rêver avec “Sealed”, “Breach”, “Grim Dance” etc. On en veut encore et on sera servi! Ils nous emportent très loin avec le sublime “Nebulous” et son clavier électrisant. Nos petits cœurs battent forts.

Un savoir-faire immense

De guitares saturées à guitares acoustiques, Klone nous fait traverser tout son univers. Avec “The Drifter” et ses sonorités quelques peu orientales ainsi que ses parties de percussions à tomber par terre, on frissonne. 
On ne sera pas en reste avec “The Last Experience”. Sa ligne de basse si cool, sa guitare tout en volupté jusqu’à ce que cela pète. Tout devient plus énergique, énervé, écrasant. On headbang vaillamment.

Et puis, on se prend une claque avec “The Dreamer’s Hideaway”. Ces riffs gras et sexy, une batterie explosive et la basse groovy/jazzy. Le tout sublimé par ces montées de voix intenses. Et cette fin où tout explose. Quel bonheur ! 
Ils clôturent en beauté avec “Army Of Me”. Acéré, massif, lourd, Klone défonce absolument tout. Le scream est absolument parfait, la batterie est magistrale, la guitare et la basse écrasantes. Le kif est total !

Reprenant ses plus grands morceaux, Klone nous offre ici un best of live de qualité premium. Carré, puissant, maîtrisé les Français nous prouvent, encore une fois, qu’ils sont un grand groupe ! Mais en avaient-ils vraiment besoin ?