Lindsey Stirling – Artemis

Le nouveau projet de Lindsey Stirling, intitulé “Artemis”, porté par des singles tels que “Underground”, “The Upside” ou plus récemment l’éponyme “Artemis”, sonne plus électro que jamais. Mais ce qui fait la singularité de la violoniste américaine, c’est sa polyvalence. La virtuose est en effet capable de jongler entre des sonorités pop, électro, rock, dubstep, ou encore hip hop à une allure hallucinante. Et ce cinquième album n’échappe pas à la règle.

Une touche de rock

La plus populaire des violonistes possède un univers bien à elle et le prouve, une nouvelle fois, en choisissant de doter son nouveau projet d’un artwork façon manga. Projet dans lequel elle a convié deux chanteuses, Elle King et Amy Lee, dont les voix se marient particulièrement bien au violon. D’ailleurs, cette dernière n’est autre que la chanteuse du groupe de metal Evanescence, avec laquelle la musicienne avait déjà collaboré sur un titre ainsi qu’une tournée. C’est bien la preuve que Lindsey Stirling n’a pas laissé son amour pour le rock sur le bord de la route.

Une proposition dynamique et subtile

Globalement, l’ensemble des treize titres qui nous est proposé est cohérent : énergique et très rythmé, à l’image de “Sleepwalking” ou “Guardian”. Un violon déchaîné sans oublier d’être mélodieux, des percussions tantôt rock, tantôt électro. Le tout soutenu et sublimé par un piano et quelques voix répétitives (trop parfois ?) en résonance, comme dans “Til The Light Goes Out”.

La compositrice nous propose tout de même des moments plus doux, plus intimistes. “Between Twilight” est digne d’une musique de film. Poignante et touchante, le titre laisse toute la place aux innombrables subtilités du violon. Grandiose.

A l’inverse, dans “Masquerade”, on imagine totalement l’instrument se faire détrôner par une guitare électrique pour un solo des plus détonants.

Un seul mot d’ordre : rassembler

Finalement, ce qu’arrive à faire Lindsey Stirling est, une fois de plus, bluffant : rassembler des fans de tous les horizons, du classique au metal, autour d’un instrument central : le violon. Chacun s’approprie les morceaux comme il le souhaite, selon sa propre sensibilité.