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SWMRS – Berkeley’s On Fire

Ce jeune groupe originaire d’Oakland, anciennement Emily’s Army, a bien évolué depuis son premier album “Don’t Be A Dick” (2011) et a produit un opus réussi en tout point

Le quatuor aime la musique plus que tout et cela se ressent dans son travail. Avec dix titres, il offre un renouveau au style punk rock. Accessible pour ceux qui ne sont pas très familiarisés avec ce genre musical, la formation lui offre un public plus large et fait souffler un vent de fraîcheur, tout en gardant son essence même. Chaque membre de la formation a différentes inspirations, ce qui apporte à l’ensemble un grain de folie en plus.

Le but ? Permettre aux personnes les écoutant de s’échapper du quotidien et de la négativité du monde, et c’est réussi. Entre morceaux d’une folie pure et d’autres légèrement plus calmes, il y a de quoi faire plaisir à chacun. À travers les différentes pistes, les musiciens se font l’écho d’une jeunesse concernée par le monde et prise entre la volonté de s’engager et le sentiment de ne pas pouvoir agir efficacement. 

“Berkeley’s On Fire” est rempli d’énergie positive, et cela commence dès la première note. Avec le titre qui a donné le nom à l’opus, les Américains posent les bases pour un disque punk qui permet de se défouler.

“Hellboy” est sûrement la plus endiablée des chansons, “IKEA Date” sent la West Coast (d’où est originaire SWMRS) à plein nez, “Steve Got Robbed” est définitivement la plus surprenante musicalement parlant et “Bad Allergie” qui pourrait être considérée comme la ballade aux sonorités punk de l’album. Pour l’explosibilité, “Lose Lose Lose” est parfaite avec son chant presque rap à certains moments et ses cris pleins de folie. SWMRS n’hésite donc pas à aller jusqu’au bout de ses idées pour le plaisir de l’écoute.

Côté chant, ce sont les deux frères qui s’y collent. Tous deux ont une voix unique et en jouent, comme sur “Trashbag Baby” où l’on peut les entendre faire des harmonies réussies. Entre batterie, guitare, basse et voix, rien n’a été laissé au hasard dans cet album. De vrais musiciens accomplis qui proposent un beau mélange punk rock qui fait du bien.

Avec “Berkeley’s on Fire”, SWMRS embrasse le présent et permet au punk rock de s’écarter un peu de ses codes habituels. Le groupe se fiche pas mal des stéréotypes et passe à travers sans se poser de questions. Créatif, progressif et ambitieux, le quatuor devrait aller loin avec une fanbase qui n’arrête pas de grandir. En attendant, son dernier effort studio est un bon moyen de s’échapper, tout en restant concerné par le monde d’aujourd’hui. 

Informations

Label : Warner Music
Date de sortie : 15/02/19
Site web : www.swmrs.com

Notre sélection

  • Lose Lose Lose
  • Berkeley’s On Fire
  • April In Houston

Note RUL

  4,5/5

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