The Dead Daisies – Light ‘Em Up

Le supergroupe/collectif australo-américain The Dead Daisies est de retour avec son septième album studio. La parenthèse Glenn Hughes fermée, c’est l’inévitable John Corabi qui a repris sa place sur scène, et maintenant en studio. Suite à deux albums sensiblement différents, en raison de la présence de l’ex-chanteur de Deep Purple, la paire David Lowy/Doug Aldrich va-t-elle reprendre ses esprits pour proposer un hard rock plus énergique, comme à l’origine ?

Il ne fait aucun doute que le retour de John Corabi redonne du peps aux Dead Daisies. Pourquoi donc ? Car Corabi incarne bien l’esprit troubadour et rock n’roll du projet initié par Lowy en 2012. Si l’association avec Glenn Hughes fut intéressante et différente, les premiers disques sont encore aujourd’hui des réussites qu’il est aisé d’écouter sans se poser de questions. Côté section rythmique, Michael Devin (ex-Whitesnake) et Tommy Clufetos (Ozzy Osbourne) complètent le quintette reconstitué.

Couleur, ton, dynamique, tout est évidemment différent, et Light ‘Em Up reprend là où certains s’étaient arrêtés avec Burn It Down (2018). Le morceau éponyme pose d’emblée les bases d’un album résolument rock, avec toujours cette approche à l’ancienne, associée à un son plus que moderne et efficace.

Du haut de ses trente-six minutes, l’écoute se veut quasi express, et c’est plutôt une bonne idée ! Aucune tergiversation, à l’image de “Times Are Changing” qui pousse le début d’écoute sur des grooves entêtants, tout comme “I Wanna Be Your Bitch”, qui nous laisse à peine reprendre nos esprits. À noter la reprise, alourdie, de “Take A Long Line” des Angels, tel un clin d’œil à la formation australienne, encore en activité aujourd’hui.

De la ballade “”Love That’ll Never Be” au plus southern “Take My Soul” ou encore l’Alice Cooperesque “My Way And The Highway”, les senteurs et la diversité des dynamiques dévoilent un album équilibré et agréable à écouter. The Dead Daisies est de retour, avec son frontman idoine !