The German Panzer – Send Them All To Hell

Associez Destruction et Accept et vous aurez là un nouveau trio ! Schmier, Herman Frank et Stefan Schwarzmann collaborent au sein de ce projet flambant neuf sous la douce appellation de Panzer et plus exactement The German Panzer. Avec un tel nom et les musiciens que l’on connait, inutile de préciser l’orientation de ce premier album. “Send Them All To Hell” ira droit au bout et écrasera tout obstacle. Ambiance.

Lancé par “Death Knell”, l’amateur de musique lourde comprendra d’emblée ce qui l’attend pour la cinquantaine de minute à venir. La production est efficace, à l’allemande à vrai dire, cependant le grain des guitares est un poil trop chaud et moins tranchant que l’idée initiale. La musique oscille entre thrash et heavy metal et Schmier fait ce qu’il sait le mieux faire. Tantôt speed, tantôt mid tempo, l’intensité varie beaucoup à l’image de “Hail And Kill” et “Temple Of Doom” par exemple. L’écoute s’articule de belle manière mais nous laisse sur notre faim. Sur le papier, le trio donne envie or ici le résultat est logique, sans pour autant être exceptionnel. “Virtual Collison” en est l’un des exemples. Titre très thrashy, le manque de tranchant va rapidement estomper cette impression. Ainsi, le côté heavy l’emportera également. Les arrangements sont bien exécutés et les soli sont superbes. A l’image de “Roll The Dice” ou bien encore “Bleed For Your Sins” qui concluent l’écoute, il manque une certaine folie pour réellement nous convaincre. Cet élément sera assez absent mis à part sur “Freakshow” et encore… Disons que ce côté déjà-vu est ultra accentué tout au long de ce périple musical. Enfin, notons que  “Why” sera quant à lui l’OVNI sur cet opus, écoutez donc !

L’association des trois est prolifique oui, mais connaissant ces trois personnages ne sommes-nous pas en droit d’attendre bien plus d’un point de vue créatif et originalité ? “Send Them All To Hell” s’écoute sans aucun souci majeur mais la session terminée, difficile de dégager quelques titres. L’ensemble est concis, peut-être trop d’ailleurs. Quant au projet en lui-même, qu’en sera-t-il à l’avenir ?