Un peu plus d’un an après une prestation en demi teinte du côté de l’Olympia, les plus féroces félins de la scène hard/glam rock sont de retour ! Avec un show qui se veut “spécial”.
Le public est d’ores et déjà prêt à rugir mais avant d’entrer dans le vif du sujet, deux séquences les précédent. Le premier individu à entrer en action est MATT STOCKS. Il pourrait nous venir tout droit de “Wayne’s World” que cela ne nous surprendrait pas. Cet animateur radio, spécialisé rock, semble également être un “ambianceur”. Passons la pertinence d’une telle présence lors d’un concert, vu que son unique rôle est de chauffer la foule à coup de hits.
Tu sais que t’es un beau Gus toi ?
Curieuse première partie que voila. GUS G, connu notamment pour son groupe de power metal Firewind et un passage remarqué chez Ozzy Osbourne, se retrouve sur une affiche hard/glam rock. Sachant également, que ce soir, le guitariste met en avant son projet solo. En effet, avec trois disques au compteur, le Grec dévoile une autre facette de sa musique. Beaucoup plus heavy, les titres se veulent rentre-dedans agrémentés de soli hautement techniques et mélodiques. Accompagné de Dennis Ward chant/basse) et Jo Nunez (batterie), le set est agréable, même si quelque peu hors sujet, ne le nions pas. Cependant côté public, le trio trouve preneur et l’ambiance est au rendez-vous. Pari réussi donc
“Pussy Fest”
Félines et félins, accueillez comme il se doit les panthères de l’Ouest américain, les bien nommés STEEL PANTHER. Sans nouvel album dans les valises, celui-ci étant -tout de même- bientôt fini, qu’attendre du quatuor ? Plus de guitare ? Plus de glam ? Plus de laque ? Plus de nichons ? Que nenni. C’est le “Sunset Strip Live!” show qui est à l’ordre du soir. Mais qu’est-ce ? C’est le show typique que donnait le groupe à L.A, au House Of Blues sur Sunset Strip. Un format plus court, mais rempli de surprises et qui avait lieu telle une résidence de plusieurs jours. Le groupe alternant les trips à Las Vegas et L.A, et les “vraies” tournées.
Comparé aux précédents concerts du groupe, en salle ou festival, il manque en effet un peu de piquant aux shows. Il est donc question d’une association entre le répertoire original des quatre gus et des reprises bien léchées de standards du hard rock. La promesse se veut intéressante. L’entrée triomphale se fait sur “Eyes Of The Panther” et “Goin’ In The Back Door”. Le ton est donné.
The best bitchin’ band in the world
Michael Starr (chant), Satchel (guitare), Lexxi Foxx (L’Oréal) et Stix Zadinia (batterie) pètent le feu. Notre cher bassiste est sorti de sa cure de désintox, suite à son addiction au sexe, et déborde d’une inhabituelle vitalité ! Comme quoi ! La finesse des textes est une fois encore au rendez-vous. De “Fat Girl” à “Asian Hooker”, sans oublier “Community Property”, les ondes positives envahissent le Bataclan. Bien évidemment, la partie “sketch” du set prend, une nouvelle fois, pas mal de place. Néanmoins, et à la surprise générale, le quatuor a étoffé son répertoire. Les blagues fusent à vitesse grand V, Paris s’esclaffe encore et toujours, mais avec un souffle nouveau, enfin !
Messieurs, quelle idée de venir à notre concert avec votre moitié. C’est comme si vous alliez à la crêperie avec une crêpe en main. Ça n’a aucun sens !
Satchel
Côté surprise et donc le “Sunset Strip experience”, ce sont les reprises de “Kickstart My Heart” (Mötley Crüe), “Jump” (Van Halen), “Pour Some Sugar On Me” (Def Leppard), “Livin’ On A Prayer” (Bon Jovi) ou encore “Crazy Train” et l’imitation gag-esque d’Ozzy, par Michael, qui apportent ce petit brin de folie. Les fans connaissent évidemment ces morceaux et ne manquent pas de hurler les paroles. “Gloryhole” marque le point final de cette belle partition !
La redondance des blagues était l’une des craintes avant d’assister au show. Il faut bien avouer que la formation a su modifier sa partition de ce côté-là, et fort heureusement ! Steel Panther et ses concerts se veulent être de véritables moments de plaisir, en solo ou à plusieurs -bande de coquines/coquins ! Until next time bitches!