Conférence de presse : Sonisphere France par Nous Productions (suite et fin) (26/03/11)

Pour terminer la conférence de presse, Nous Productions a répondu aux questions pratiques du festival, évoquant notamment le camping.

Vous pensez qu’il y aura des problèmes ? Comme par exemple pour les personnes handicapées ?

Salomon Hazot (président de Nous Productions) : La question ne se pose même pas. Que ce soit à Rock En Seine, que ce soit sur tous les évènements ou je suis, il y aura jamais de problème et il n’est pas prévu qu’il y en ai. Il n’est pas prévu que ça commence. Il n’y aura bien évidemment aucun problème pour les personnes qui ont des difficultés.

Il y aura des espaces douches, des sanitaires ?

S : Non non, on veut que vous soyez sales, non non pas du tout ! Quelle idée ! Évidemment !

Le camping du Sonisphere…

S : On a un gros soucis avec le camping. Le camping est un sujet qui n’est pas simple à gérer quand on attend autant de monde. On a décidé à la mi-décembre de se lancer dans cette aventure. Il y a plein de choses auxquelles il fallait penser, entre autres le camping et la sécurité parce qu’un camping ce n’est pas simplement les gens comme on peut le voir au Hellfest. Encore une fois ce n’est pas une critique. C’est super, il y a un champ et tout le monde y va. Le premier arrivé a 40 m2 et le dernier arrivé se met sous les roues du camion du premier arrivé puisqu’il n’y a plus de places. Quand on a démarré cette histoire mi-décembre, on est allé sur le site à la mi-janvier et on s’est dit “On fait quoi, on met les gens où ?” et on est toujours pour l’instant sur le but de se dire, il y a 2000 places de camping mais ça ne suffit pas. Pour l’instant, elles sont là donc on va commencer avec ça. On va voir si on ne peut pas faire mieux. En ce moment, on est en train de voir si on ne peut pas faire en sorte d’accueillir 5000, 10 000, 15 000 personnes qui vont venir pour le camping parce qu’encore une fois c’est notre première édition. On ne sait absolument pas combien de gens vont venir pour camper. On ne sait rien, c’est l’année zéro. Il va bien évidemment avoir des douches, de l’eau. On va se laver les dents, on va se laver ce qu’on a envie de laver ou pas, mais quand on saura plus précisément le nombre de gens qui peuvent avoir envie d’être sur le camping, on saura exactement où vous serez, combien de campeurs on pourra accueillir et dans quelles conditions. On y travaille et on attend les autorisations de la police parce que si vous imaginez une seconde qu’on va arriver dans une petite ville de 10 000 habitants, et qu’il y a 50 000 mecs qui vont débouler… C’est quasiment le Hellfest fois deux. Parce qu’au Hellfest, il y a 22 000 personnes qui viennent et il y a 4000 ou 5000 habitants. Vous imaginez qu’à 50 000, ce sont des villes entières qui arrivent. Et il va falloir non seulement de l’eau, mais il va falloir vous nourrir, il va falloir faire en sorte que vous puissiez vivre le mieux possible pendant ces deux jours la première année. C’est pour ça qu’on est parti que sur deux jours. Et c’est pour ça que pour l’année prochaine, on ira sur trois, et c’est pour ça qu’on espère l’année suivante connaitre un peu plus les gens qui viennent, après avoir fait trois jours. Essayer de savoir ce qu’ils veulent, ce qu’ils attendent un peu plus de notre part, pour pouvoir faire un quatrième et cinquième jour. On sait déjà qu’il y a beaucoup de possibilité d’hôtels, qui sont déjà à moitié complets par des gens qui ont réservé les chambres d’hôtel, mais ça suffira pas. C’est un vrai boulot. C’est un vrai métier. On arrive, il n’y a rien. Il faut monter une ville de 50 000 habitants. C’est pas simple mais on va le faire. Tout ne sera pas parfait, mais je vous promets qu’on aura fait notre possible la première année. Par contre la deuxième, là ou on aura faux à la première, on aura déjà rectifié le tir. Mais les gens auront de nouvelles envies, et puis il y aura plus de gens qui voudront venir, parce qu’on pense pouvoir dire qu’on va bien vous accueillir donc il y aura sans cesse un plus à faire. Mais oui il y aura de l’eau pour les gens !

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