Puisque cumuler des carrières d’acteur et de mannequin ne remplissait pas suffisamment son CV, Jamie Campbell Bower s’est lancé un nouveau défi : la musique. Le résultat ? Counterfeit, un groupe de punk rock incisif. Après avoir écumé l’Europe et sorti plusieurs EP prometteurs, le quintette anglais franchit enfin l’étape du premier album avec “Together We Are Stronger”. Quelques jours avant sa sortie, le leader s’est confié à RockUrLife sur son besoin d’honnêteté et d’unité et nous fait même une promesse qui devrait en ravir plus d’un.
Salut Jamie ! Comment vas-tu ?
Jamie Campbell Bower (chant/guitare) : Je vais bien ! On est en pleine répétition en ce moment, on se prépare pour la tournée. On fait plein de musique bruyante, de bruits assourdissants, donc je suis dans mon élément ! Et toi, comment vas-tu ?
Ça va super, merci ! J’espère qu’on ne vous empêche pas de travailler !
Jamie : Non non je t’en prie, on est en pause déj’ là, pas de problème !
Votre premier album sort dans deux jours, sur une échelle de zéro à dix, à quel point es-tu impatient/terrifié ?
Jamie : Dix impatient, douze terrifié, pour être honnête ! (rires) C’est une perspective effrayante de le sortir, mais je suis vraiment impatient et énormément terrifié en même temps. Je pense que c’est naturel de l’être, je serais effrayé si je ne l’étais pas.
La plupart du temps, les premiers albums ne sont pas très attendus mais le vôtre l’est vraiment. Tout est allé vite pour vous, vous êtes partis en tournée dans toute l’Europe avec seulement quelques morceaux. Aviez-vous beaucoup la pression pour faire vos preuves avec cet album ?
Jamie : Je pense oui. La pression, c’est une bonne chose, non ? On bosse vraiment dur, on met tellement d’efforts là-dedans, donc on se met la pression. On travaille tous bien sous pression, je pense que c’est une chose très bénéfique pour le groupe. Quand on a commencé Counterfeit, on voulait que le groupe sonne comme s’il luttait pour survivre, et qu’il ait un impact, presque comme s’il était déjà en train de mourir. (rires) La pression ne fait que s’ajouter à cette excitation, elle nous aide à jouer, mais bien sur qu’il y a de la pression. En même temps, concernant les critiques et ce genre de choses, cela ne doit pas nous affecter. On ne doit pas laisser les critiques nous affecter parce que c’est seulement l’opinion d’une personne. C’est tout à fait légitime et pertinent, mais la pression doit principalement venir des concerts que l’on joue et de nos performances. On est sous pression mais la pression c’est cool, ça me va ! (rires)
Avant la création de Counterfeit, toi, Tristan (guitare) et Roland (basse) formaient The Darling Buds, un groupe de folk acoustique. Avec Counterfeit, vous vous êtes tournés vers le punk rock énervé. Qu’est-ce qui vous a donné envie de changer de genre ?
Jamie : Je crois que j’ai grandi, pour être honnête. La musique que nous jouions avec The Darling Buds était jolie et agréable et à l’époque, c’était le genre de musique que j’aimais. J’adorais ça et c’était cool. Mais en grandissant, avec les changements que j’ai faits dans ma vie, je suis devenu beaucoup plus conscient des choses qui se passaient autour de moi, en politique et sur le plan émotionnel. J’ai commencé à beaucoup plus ressentir les choses et à être capable de me rendre compte de ce qu’être humain voulait dire. Je me suis senti énervé, c’est comme ça que je le décrirais. Ça m’a donné le besoin d’écrire, ce n’était pas du tout une pensée consciente du genre “oh, allons-y et montons un groupe de punk rock”, c’était plus que je voulais me représenter de la manière la plus honnête possible, musicalement, et c’est comme ça que ça sonnait ! (rires) Ça n’a jamais été un changement conscient du tout.
Votre album s’appelle “Together We Are Stronger“. Entends-tu par là plutôt un sens personnel sur l’amitié et l’amour, ou plutôt un sens plus général, politique, à une époque où les gens semblent de plus en plus divisés partout dans le monde ?
Jamie : Les deux. On traverse la division et l’isolation dans la vie de tous les jours. On peut se mettre dans cet espace émotionnel, on peut se dissocier de la vie. Je pense qu’on voit ça en politique en ce moment plus que jamais avant, avec des pays choisissant de faire certaines choses et de quitter certaines unions, ce qui je pense, est complètement fou pour être honnête. Ça a les deux sens, tout à fait. Sur le plan personnel, j’ai évolué ces dernières années, j’ai découvert que partager les choses et connecter avec les autres a fait de moi une meilleure personne et ce que je suis aujourd’hui. Donc il y a bien deux facettes, mais je dirais plus que c’est une philosophie. Si tu nommes quelque chose une philosophie, ça n’a plus à être aussi distinct, avec d’un côté la politique et de l’autre le personnel, je pense qu’une philosophie peut être les deux à la fois. Donc c’est notre philosophie et notre message.
Donc le message de Counterfeit, c’est l’unité et le vivre ensemble ?
Jamie : Absolument, l’unité, le vivre ensemble et la tolérance, c’est notre message. Je ne suis pas religieux, mais on prône l’unité et la fraternité. Notre truc, c’est l’amour. Je suis peut-être énervé, mais au final, notre truc, c’est l’amour !
Quelles sont tes trois chansons préférées sur “Together We Are Stronger” et pourquoi ?
Jamie : La première, “Washed Out”. J’adore cette chanson, je suis tellement heureux d’avoir écrit ça ! (rires) Je me sens tellement bien d’avoir fait ça ! Elle est imposante, avec un gros refrain. J’adore ça, les harmonies et les refrains. Cette chanson est géniale.
“As Yet Untitled” est une autre chanson énorme de l’album selon moi. Tout le monde dans le groupe a son moment dessus. Il y a des solos de batterie, Jimmy a son heure de gloire, puis Tristan à la sienne, et tout le monde brille sur le plan vocal. J’adore ce genre de chanson, quand c’est tout le groupe qui fait front commun.
Si je dois en choisir une autre, ça serait probablement la dernière chanson de l’album, “Letters To The Lost”, simplement parce qu’elle est si profondément personnelle pour moi et qu’à chaque fois qu’on la joue en live, c’est un plaisir et un honneur de pouvoir établir un lien avec des gens qui traversent la même chose.
Comment s’est déroulé le processus d’écriture ?
Jamie : J’ai tendance à écrire seul, à faire la plupart du travail sur mon ordinateur tout seul. Je vis à Londres, donc j’ai rarement l’opportunité d’attraper une grosse guitare et de hurler. Quand tu vis à Londres, c’est assez difficile de faire ça ! (rires) J’ai tendance à me lever super tôt, et à commencer à écrire à sept ou six heures du matin, et vers midi, j’ai les bases d’une idée pour une chanson. Je l’envoie aux gars, et s’ils pensent que c’est cool, je continue à travailler dessus. Généralement, à la fin de la journée, c’est terminé, mais le processus d’écriture est continu. Je balade un carnet presque partout où je vais. Je fais beaucoup d’écriture automatique, j’écris des trucs quand des idées surgissent dans ma tête, que ce soit des expressions, des phrases ou des mots. À partir de ça, tu peux sélectionner certains moments.
Quand on vous voit en live, votre intensité et votre explosivité sont marquantes. Vous avez réellement réussi à capturer cette énergie brute sur votre album studio. Comment êtes-vous parvenus à ça ?
Jamie : Comment a-t-on réussi ça ? (rires) Je ne sais pas vraiment. C’était certainement quelque chose dont nous avions conscience dans le studio. On a été privilégié de pouvoir faire cinq tournées l’année dernière avant même de commencer l’album. En entrant en studio, on se disait “il faut que ça sonne et ressente comme en live”, mais avec une production moderne et polie. Beaucoup d’anciens albums punk sonnent un peu comme s’ils avaient été enregistrés avec une chaussette sur le micro, ce qui est cool, mais ce n’est pas ce que je voulais. Je voulais que ce soit luisant. Pour ce qui est technique, on n’utilise pas vraiment de pédales sur l’album. Je crois qu’il y a une ou deux utilisations de la pédale wah, mais pour l’enregistrement, ça sort vraiment directement des guitares. Rien n’est passé par un ordinateur, c’était très analogique, même si ça a été enregistré numériquement, c’est quand même un album analogique en raison du son qu’on a utilisé et du studio dans lequel on est allé. C’est un studio petit et génial. Le mec qui l’a produit, Thomas Mitchener, a bossé avec Frank Carter & The Rattlesnakes, il a produit leur album et fréquente la scène punk rock des banlieues britanniques depuis un bon moment. Il a tout de suite compris et on savait que ce serait le cas. Ce son, c’est la combinaison du matériel qu’on a utilisé, des amplis Blackstar, des guitares Gibson. C’est direct, honnête et pas retouché, c’est comme ça que ça sonne. Si ça sonne pas bien, et bien, ça sonne pas bien ! (rires) On a travaillé dur sur notre son live avant d’entrer en studio donc on a été capable de le dompter.
Les paroles de l’album abordent surtout la colère, le ressentiment, et une honnêteté brute. Est-ce obligé d’être énervé et honnête pour faire du punk rock ?
Jamie : Pendant l’écriture de l’album, j’étais dans une période colérique. J’avais besoin d’exorciser ces émotions, ces sentiments, ces démons. Mais, vers la fin de la création de l’album, il y avait aussi ce bouleversant sentiment d’espoir. Donc j’imagine que la trame de cet album, c’est “la colère, c’est cool, si c’est une émotion, c’est tout autant valide que le bonheur. Cependant, l’agressivité, ça ne l’est pas. Il faut être prudent.” L’expression de la colère et de l’agressivité est parfois mal placée. Pour faire du punk rock, est-ce que tu dois être en colère ? Je ne pense pas. Il y a plein d’albums punk qui ne sont pas énervés. C’est juste ce qu’on voulait. Comme je disais, on n’a jamais prévu d’essayer d’être un groupe de punk rock. Je pense pas que ce soit nécessaire d’être en colère pour faire du punk, c’est plus un sentiment, une envie de faire du rock n’roll, un style de vie. (rires)
Avant, le punk était crasseux et porté par un fort esprit de contestation, mais de nos jours, ça devient de plus en plus marketable et tendance. Penses-tu que, à cause de ça, les groupes de punk rock actuels sont moins concentrés sur les problèmes sociétaux et se démarquent de l’attitude agressive anciennement synonyme du punk ?
Jamie : C’est une question intéressante. Est-ce que les groupes modernes s’en démarquent ? Je ne sais pas. Nous en tout cas, certainement pas. On est tout à fait conscient de ce qui nous entoure, de ce qui se passe en politique, et on aborde ça en partie sur l’album. Mais est-ce qu’on devient plus commercialisé et plus reconnu ? Je ne vois pas le problème avec ça, du moment que ça vient d’un endroit d’honnêteté, du moment que l’art vient de la véritable nature que tu essayes de représenter. Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose du tout. Je pense que les consommateurs, les gens de nos jours, ne sont pas stupides. Les gens sont intelligents et je pense que tout ce qui est faux est vite éliminé dans la société actuelle. C’est ce qui est arrivé à travers le temps, avec l’art. L’art qui reste est l’art qui est sincère et honnête. Si quelqu’un arrive et fait quelque chose de pas honnête, ils ne vont pas rester longtemps. Ça ne sera qu’un passage.
L’industrie de la musique traverse une période plutôt compliquée ces temps-ci, mais au même moment, grâce aux réseaux sociaux, c’est plus simple de faire entendre ta musique. Vous avez par exemple joué un concert quasi complet à Paris l’année dernière sans jamais avoir mis les pieds ici avant, et avec seulement un EP. Penses-tu toutefois que c’est plus compliqué de lancer un groupe de nos jours ?
Jamie : Je ne pense plus qu’il soit nécessaire d’avoir une grosse maison de disques derrière toi de nos jours. Comme tu disais, l’industrie de la musique traverse une période de mutation. On a eu la chance de garder nos idées et notre vision avec le label qu’on a fini par choisir, Xtra Mile Recordings. Ils ont été très coopératifs. Tu peux t’engager auprès d’une grosse maison de disques, puis ils commencent par prendre la main et commencent à faire des choses dont tu n’es pas vraiment satisfait. Tu te retrouves à devenir un produit marketable, à l’opposé de ce qu’être un groupe veut dire. Les réseaux sociaux sont un super outil. Ça te permet de répandre ton message, beaucoup plus que quand ça n’existait pas. Mais ce n’est pas parce que tu répands ton message que les gens vont t’aimer. Tu as un nombre d’abonnés qui te suivent, ils ne vont pas tous aimer ta musique. Il y a certainement un pourcentage de la fanbase que j’avais avant qui ne va certainement pas aimer notre musique. Mais c’est cool, c’est un truc super, qui te permet de montrer réellement qui tu es en tant que groupe, de ta vision, ta musique à ton coeur.
Quelles étaient vos principales influences pour l’album ?
Jamie : C’est dur, il y a en tellement ! En grandissant, j’écoutais vraiment de tout. Quand j’étais enfant, mes parents travaillaient tous les deux dans l’industrie de la musique donc j’ai eu la chance d’écouter pleins de genres différents et d’être très ouvert. La première fois que j’ai entendu du punk rock, et que j’ai fait l’expérience du punk rock en live, ça a été une grosse claque. Pour l’écriture de cet album, il n’y avait pas de gros groupe que j’écoutais en boucle. On a tous grandi en écoutant des groupes comme Green Day. On a tous entre 27 et 28 ans, donc “Dookie” était un album majeur pour nous pendant notre adolescence. Ensuite, il y a eu ce qui est considéré comme le mouvement pop punk, avec blink-182 et ce genre de groupes, donc il y a aussi de ça. Mais on adore aussi des groupes comme Gallows, des groupes britanniques comme Biffy Clyro, des groupes américains comme The Bronx. Je remonterais aussi encore plus loin. J’adore le rock old school, toute cette vibe, comme Mötley Crüe et Guns N’ Roses. J’adore cette énorme scène de rockstar, je trouve ça génial. On n’a pas essayé de sonner comme eux, mais on voulait certainement attraper la vibe de ce genre de mouvement et faire juste du vrai rock cool ! (rires)
L’art résulte d’expériences personnelles et d’inspirations éclectiques. Que fais-tu dans ta vie de tous les jours qui nourrit ta créativité ?
Jamie : Tout ce que je fais nourrit ma créativité. Ces trois dernières années, j’ai grandi, je suis devenu beaucoup plus conscient, en lien avec mon entourage. Mon inspiration a grandi et mon amour pour la vie aussi. Quand t’es un gamin de 16 ou 17 ans, tu es très ouvert à tout, à de nouvelles expériences et tout te passionnes. Quand tu atteins 20 ans, ce sentiment commence à s’effacer parce que la pression du monde commence à t’envahir. J’ai commencé à me battre contre ça et à me couper du monde parce que c’est un sentiment vraiment étrange de ne plus trouver les choses aussi excitantes qu’avant. Et puis, quand j’ai eu 25 ans, j’ai complètement réévalué ma vie, je me suis dit “retournons vers cet état enfantin, à ce sentiment d’émerveillement constant et à de nouvelles expériences”, et cela m’a beaucoup aidé à devenir plus créatif. Mais dans la vie de tous les jours, bien sur, je vais à des concerts, j’adore aller dans des galeries. Récemment, je suis allé au New Museum à New York et j’ai vu un artiste appelé Raymond Pettibon. Il a fait plein de trucs pour Black Flag. C’était vraiment inspirant pour moi. Évidemment, je connaissais déjà son travail, Black Flag est un groupe super important pour moi. C’était vraiment une super expérience parce que quand j’étais un gamin, j’avais l’habitude de faire le même genre de truc qu’il faisait, et qu’il fait toujours, c’est-à-dire des peintures bizarres et dingues. Ça n’a pas à être le plus beau truc du monde, du moment qu’il y a de l’imagination et que le coeur y est, alors c’est vrai. C’était une expérience récente qui m’a fait penser “merde, je dois vraiment continuer à faire ça, peu importe ce que les autres pensent, allons-y et soyons étranges !” (rires)
Qu’est-ce que faire partie d’un groupe t’as permis d’apprendre sur toi-même ?
Jamie : Que je dois me taire et écouter plus.
Tu n’es pas seulement le leader de l’un des nouveaux groupes les plus excitants de Grande-Bretagne, tu es aussi acteur. Est-ce que trouver l’équilibre entre tes deux carrières, c’est difficile ou est-ce qu’au contraire, cela t’aide à t’aérer l’esprit, prendre du recul, et est bénéfique à ta créativité ?
Jamie : C’est super gentil ! Merci beaucoup, la question est super sympa ! (rires) Je pense que c’est le cas. Ça me donne l’opportunité de m’échapper de ces personnages auxquels je m’accroche trop parfois. Mais si je trouve que c’est dur d’équilibrer les deux ? Non, pas vraiment. J’adore travailler. Alors qu’avant, entre deux films, je passais mon temps à attendre, je sortais, je faisais des trucs que tu fais à 20 ans, maintenant, je me dis “tu sais quoi, mettons tout ce temps, ces efforts, dans ce groupe”. Bien sûr, je n’ai pas beaucoup le temps de partir en vacances, mais peu importe, je ne peux pas me plaindre, je fais du rock n’roll avec mes amis ! (rires) J’adore ça, c’est génial !
Quelle est votre plus belle fierté jusqu’à présent ?
Jamie : Cet album est notre plus grande fierté. Je dis ça du fond du coeur, on a reçu une version physique du vinyle hier. On a tout fait sur cet album. J’ai photographié la pochette, tout est designé par nous, même les petits détails que je pense personne ne remarquera, ça vient de nous. On s’est tous assis et on l’a fait ensemble sur mon ordinateur, dans mon appart, à la maison. Donc cet album, c’est le nôtre, c’est ce truc génial que nous pouvions tenir dans nos mains et admirer, la concrétisation de notre travail, visuellement et musicalement, donc c’est énorme. C’est notre plus grande réussite sans aucun doute. Je suis tellement fier de chacun d’entre nous, qu’on ait été capable de faire ça.
Est-ce que vous avez un rituel avant de grimper sur scène ?
Jamie : Jusqu’à cinq minutes avant le concert, je suis véritablement en train de stresser, je flippe en faisant les cent pas derrière la salle. Mais cinq minutes avant le show, on se fait tous des câlins et on se prépare ensemble. Jimmy, notre batteur, nous mène toujours sur scène. On se met tous en cercle et Jimmy nous dit “putain, allons-y !”. C’est notre rituel. Je n’ai pas encore vraiment essayé la méditation ou d’allumer des bougies ! (rires) J’en suis pas encore arrivé là. Donc on se réunit juste tous ensemble avant le concert.
Vous partez en tournée presque partout en Europe mais vous ne passez pas par la France. Peut-on espérer vous voir en France bientôt ? Peut-être un festival ?
Jamie : On a essayé de caler un concert, on a fait un super concert à Paris en janvier dernier. C’était un concert incroyable, c’était le dernier show de la tournée, l’ambiance était intense. Jouer dans cette ville aussi tôt fut vraiment un honneur pour nous. Donc on a essayé de booker un concert en France sur cette tournée, mais il n’y avait aucune salle de disponible à Paris ! (rires) Je ne déconne pas, il y avait nulle part où nous pouvions jouer, on était booké provisoirement dans quatre putains de salles et chacune d’elles nous a dit “on est désolé, un autre truc est arrivé”, donc on a essayé. Pour ce qui est des festivals, je veux que les gens de Rock En Seine sachent qu’on veut venir jouer. On veut faire ce concert. Donc si quelqu’un lit ça, je veux que ça se sache que Rock En Seine, on arrive, pour faire un putain de concert ! (rires)
OK, on va essayer de faire passer le message ! Mais comment vous avez trouvé aucune salle de disponible à Paris ? On en a tellement !
Jamie : Je sais, mais je me fous pas de toi, on a demandé mais on n’a pas réussi à en trouver une. Je te promets qu’on a essayé ! Mais on va venir ! France, on arrive, je le promets !
C’est une nouvelle qui va faire des heureux. Justement, on a parlé avec la Team Counterfeit France, et ils voulaient savoir comment ils pouvaient vous aider à devenir plus connus ?
Jamie : C’est adorable de leur part ! Je suis ébahi par tout soutien pour être honnête ! (rires) S’ils voulaient nous aider, faites passer le mot, parler de nous à vos amis ! Les réseaux sociaux sont un outil génial mais en même temps, tu n’y existes que dans une bulle, c’est juste les gens qui te suivent. Donc le bouche-à-oreille c’est ce qu’on privilégie. Si tu peux parler de nous à tes amis et leur faire écouter l’album, c’est suffisant. Faites passer le message ! Et si tu as envie de taguer un mur ou deux, je ne suis pas contre ! Je ne suis pas en train de dire, faites du vandalisme, mais si tu as un mur qui t’appartient, ou à ton voisin, alors tague le ! (rires)
Dernière question et on te laisse retourner travailler : notre site s’appelle “RockUrLife”, qu’est qui rock ta life ?
Jamie : Mes amis, ma famille, et faire des concerts. Mes proches rock ma life plus que tout au monde.
OK on a fini, merci ! Félicitations pour votre album et bonne tournée !
Jamie : Merci beaucoup, passe une bonne journée, salut !
Site web : therealcounterfeit.com