Lorsque l’on va rencontrer Romain Humeau, on nous le présente de suite comme “un bon client”. Le genre d’artiste qui n’a pas besoin de tour de chauffe pour s’étendre sur les questions posées. Qualifier Romain Humeau de client serait dénigrer sa démarche car en effet, cette interview fleuve en témoigne, il n’est pas avare en paroles. Mais c’est le sens que toutes bonnes discussions devraient prendre. Car rencontrer Romain Humeau n’est pas produire une interview, c’est juste tailler le bout de gras avec un artiste et un humain aussi gentil que passionnant.
Salut Romain ! Rentrons dans le vif du sujet. Comment, en 2020, est-ce que tu envisages le concept d’artiste “engagé” ?
Romain Humeau : Salut ! Alors déjà, je ne me suis jamais considéré comme un artiste “engagé”. Je sais qu’on me colle souvent cette étiquette, et je comprends pourquoi, mais cela ne vient pas de moi. Je pense qu’il est possible d’écrire des chansons dont le contenu peut s’apparenter à une certaine forme d’engagement. J’en ai écrite certaines de ce genre, pas toutes car il n’y a pas que ça qui m’intéresse dans la vie. Après, et je vais être un peu “trash” là dessus, je pense que parfois dans le rock français, l’engagement a pu être quelque chose pour pallier à un manque d’inspiration. Du style, “je ne sais pas trop quoi dire, donc fuck Macron”. En caricaturant.
Intéressant.
Romain : L’engagement je le vois plus comme quelque chose qui se rattache aux personnes plutôt qu’aux chansons. Cela ne m’intéresse pas d’écrire des titres qui évoquent Macron, Castaner, Darmanin, Ruffin, Mélenchon. Je crois avoir cité une fois “la Macronie”. Mais je crois qu’écrire une chanson en réaction à l’actualité c’est déjà être dépassé. Sauf certains faits plus marquants dont la résonance est plus grande que la simple actu de la semaine. Après la chanson engagée, la “protest song”, cela existe depuis très longtemps, depuis l’époque médiévale même. Brassens en a écrit. J’aime beaucoup “Working Class Hero” de Lennon, mais je ne trouve pas que ce soit sa meilleure musique. Le texte est touchant mais d’un point de vue musical je préfère Lennon sur d’autres terrains. Ou sur “Imagine” ! Dont “Échos”, la première chanson de l’album est un vague clin d’œil.
On sent l’hommage, mais ça reste très léger.
Romain : Oui, il s’agit juste des mêmes accords de base (il attrape sa guitare et joue les accords en question). J’aime bien faire ce genre de clin d’œil et ensuite, prendre la main de l’auditeur et l’emmener dans d’autres terrains vocaux, ou harmoniques. En fait ce qui m’intéresse le plus dans la musique, ce sont les harmonies et le rythme.
Le texte est secondaire ?
Romain : Bien sûr que le texte est mis en avant. Regarde un titre comme “Cherry Gin” (il joue le riff principal à la guitare), ce sont des accords basiques en mineur avant de repasser en majeur. J’aime naviguer sans trop savoir où on est. C’est ma principale recherche. Et après rythmique, je ne dis pas que j’écris des chansons aux rythmiques dignes du rock progressif. Les mesures asymétriques on s’en fout. C’est comment tu fais vivre un truc en 4/4 qui est intéressant. C’est comme dans le rap. Aujourd’hui je trouve qu’on le ressent moins, mais il y a quelques temps les mecs avaient un placement par rapport à des rythmiques basiques très intéressants (imite un beat box et un phrasé rap). Faire du rap linéaire sur du 4/4, cela me casse un peu les…
Ce que tu dis donne une autre lecture de ton album. En effet, on sent, par exemple, sur certains refrains que tu t’amuses à entamer ta ligne de chant là où on ne s’y attend pas.
Romain : Je suis batteur à l’origine. J’ai passé vingt ans à taper comme un âne, à passer des concours de batterie. Mes premiers groupes je chantais en étant également batteur aussi. Mais le rythme c’est un truc génial à travailler. Tu peux toujours trouver des choses intéressantes peu importe le style.
As-tu des exemples en particulier ?
Romain : J’aime bien comment groove ce groupe là, Fontaines D.C. J’ai découvert “Televised Mind” il y a environ trois semaines/un mois. Et j’adore, cela bouge pas, mais tu sens un truc. Après j’ai découvert “I Don’t Belong” et pareil, je la trouve très belle cette chanson. Pourtant il n’y a pas grand chose mais quand j’écoute cela, je me dis que les jeunes ils ont un truc. Je pense aussi à IDLES dans un registre plus énervé. Mais j’aime voir cette vague là. Pour en revenir à Fontaines D.C., il y a presque quelque chose qui se réclame du slam, du talk over. Le mec a une voix, il a son truc. Et en même temps, je les sens presque aussi désespéré que moi. Mais c’est la génération qui veut cela.
As-tu un regard particulier sur la jeunesse ? Sur la musique des plus jeunes ?
Romain : Cela m’inspire, tout cela me touche énormément. Mais cela provoque aussi des réactions. Le mainstream jeune me casse royalement les couilles par exemple. Attention, cela n’est pas un problème de genre. Je n’ai aucun problème par exemple avec cette mode des petites nanas qui chantent avec vocoder sur des prods un peu électro où on trafique des cordes pour sonner un peu Portishead.
C’est plus un problème avec le contenu, qu’avec le contenant.
Romain : Voilà. J’adore l’électro, le trip hop. Mais j’ai l’impression d’entendre une mélancolie larmoyante bobo. J’ai une aversion pour la chose bourgeoise. En définition, le bourgeois, celui qui habite la ville, s’oppose à la ruralité, au paysan. Et, ayant habité Paris, j’ai toujours détesté cette idée que Paris aurait le monopole de la culture, du bon goût. C’est une connerie. On est toujours dans l’idée aujourd’hui qui si tu n’es pas de la noblesse, tu bosses pour lui. Si tu n’es pas Lagardère, tu bosses pour lui. Je ne suis pas d’accord, tu peux choisir de ne pas bosser pour lui. Mais cela me concerne aussi. Je ne sais pas dans quelle mesure, en ayant été signé chez Warner ou EMI, j’ai bossé pour des gros connards. J’en suis persuadé d’ailleurs.
Ce genre de problématique, tout le monde peut y être confronté. A la différence que les artistes sont visibles, et que les contradictions peuvent leur nuire du fait de leur notoriété.
Romain : Exactement. Et c’est très dangereux. Finalement je suis assez content de ne pas avoir la notoriété qu’ont pu avoir Noir Desir par exemple, pour citer des gens que j’ai bien connu. On ne me reconnait pas et c’est appréciable. Mais c’était une autre époque. Il y avait les méchants et les gentils. Aujourd’hui ce n’est plus aussi clair. Tu ne sais plus pour qui tu bosses. Et il y a aussi qu’en vieillissant, je suis moins énervé par ce que je vois. Il y a toujours des trucs qui me révoltent, on ne me changera pas. Mais maintenant, quand je vois des choses, je passe. Je n’ai plus le temps pour ces conneries.
Tu as dit quelque chose dans une interview il y a peu qu’on a trouvé très juste et pertinente. Tu as dit que pendant le confinement, les gens qui sortaient applaudir à 20h, le faisaient aussi pour retrouver du lien social en apercevant leurs voisins.
Romain : C’est vrai que cette période a été révélatrice pour tout le monde, dans le positif comme dans le négatif. Les gens se sentent mieux quand ils sont au contact des autres la plupart du temps. J’ai beaucoup plus de plaisir à parler avec toi, alors que si cela se trouve on ne se reverra peut-être jamais, que d’aller voir sur Instagram si quelqu’un a pété, tu vois ? C’est un moment qui existe, qui est vrai. C’est éphémère mais c’est là. Le reste, c’est du pipeau.
Le reste, comme les réseaux sociaux, c’est facile d’accès et surtout, beaucoup de gens ont intérêt à ce qu’on passe nos vies dessus.
Romain : Autant comme je ne suis pas complotiste sur le coronavirus, autant sur internet je le suis beaucoup plus. Pour moi, internet c’est la CIA. (rires) Après la Seconde Guerre Mondiale, les puissants se sont rendus compte que pour mettre le grappin sur les populations, faire la guerre ne servait à rien. Mais les contrôler en leur donnant l’impression d’être libres est bien plus efficace. Eh bien tiens (ndlr : il tend son smartphone).
Les réseaux sociaux donnent l’impression à la population que leur voix, sur un sujet déterminé, a autant de valeur que celle de quelqu’un beaucoup plus compétent ou instruit sur le-dit sujet.
Romain : Cela va faire suicidés, c’est déjà le cas et c’est d’une tristesse incroyable. Les jeunes et même les plus vieux tombent dans le panneau aujourd’hui. Il faudrait une prise de recul pour se rendre compte que ce qu’on trouve sur les réseaux sociaux est à un niveau au ras des pâquerettes. C’est dingue. Le progrès ce n’est pas trouver de nouveaux outils. C’est de savoir comment on va utiliser un outil déjà créé. Je vais reprendre la phrase d’un célèbre chercheur qui disait : “il faudrait déjà commencer par définir c’est quoi la vie”. Et c’est vrai, c’est quelque chose que l’on devrait faire tous les jours, moi le premier, je ne me place au dessus de personne. Mais si déjà on resituait la vie sur quelques principes basiques. Cela enlèverait plein de choses négatives. Pour la vie par exemple, c’est une expérience dans l’inexistence. C’est à dire qu’on est inexistant. On n’est pas né, on n’est pas encore mort, il n’y a pas. La vie c’est une expérience très courte d’existence. Albert Cohen disait : “Si peu de vie pour tant de mort”. Dans cette réflexion, j’ai une peur du vide qui m’angoisse et du coup, je ne me sens pas de gâcher du temps à aller voir si la chat de la voisine a pété. (rires) Et je perçois beaucoup de vide sur le net.
Est-ce que cette peur du vide influe ta démarche artistique ?
Romain : J’ai peur d’être vide moi déjà. J’essaie vraiment de proposer soit quelque chose qui peut toucher, soit amener une réflexion. Mais je résonne surtout en termes émotifs et instinctifs. Et dans le panel musical généralisé, parfois je me dis qu’il faudrait sortir du sempiternel rythme en 4/4 qui ne change pas, et des trois mêmes accords (il prend sa guitare et joue trois accords tout en chantant “The Passenger” d’Iggy Pop). Alors oui c’est autant “The Passenger” que “Femme Libérée” ou tous les tubes depuis vingt ou trente ans. Bon peut-être pas tous les tubes, mais au moins 20%.
Quelle part de ce besoin de combler ce vide dont tu parles prend tes démarches artistiques ? Que ce soit en solo, ou avec Eiffel.
Romain : 100% sans hésiter ! Ce n’est que ça. Dans le processus de “faire”, il y a chez l’être humain une volonté d’une occupation intelligente de son temps, pour ne pas parler de travail. Et je dis “faire”, pas “créer” car je n’aime pas le statut de demi-Dieu que l’on accorde aux artistes. Bien que la création artistique soit un sport très important ! Malheureusement cela s’est transformé en une forme d’exploitation de l’autre par l’autre. Tu n’élèves pas tes bêtes ? Tu ne cultives pas ? Je vais te donner à manger mais tu vas travailler pour moi du coup.
Et comment orientes-tu ton travail pour y donner le sens que tu veux ?
Romain : On essaie tous de combler ce vide en essayant de donner une épaisseur dans ce que l’on fait. Pour ma part, je suis obligé d’être un peu égoïste au départ. Je ne peux pas être bien avec les autres si je ne suis pas bien avec moi. Cela me pousse à parfois lâcher prise et valoriser ce que je fais. Si ça ne tenait qu’à mes angoisses, j’arrêterais tout tous les deux jours. (rires) C’est d’ailleurs pour cela que je ne réécoute jamais mes albums. Je me dis toujours que le prochain sera meilleur. Du coup je me force à faire quelque chose de bien, de bien construit, qu’il y ait un chemin poétique identifiable. Que les rythmes et les harmonies s’accordent bien. Mais au final ce qui compte c’est l’ensemble. Tout cela dit beaucoup du miroir que l’on se renvoie et que l’on renvoie aux autres. On ne se connait pas, du coup on se sonde pour interpréter comment tu poses tes questions et comment j’y réponds. En bref, tout ça pour dire que je fais tout ça pour essayer de m’approcher le plus possible d’une forme de perfection. Pas au sens général, mais juste faire du mieux que je peux pour avoir le sentiment que je comble un vide.
Avoir une démarche artistique qui dépend avant tout de nos propres attentes permet également d’éviter de tomber dans le mal du siècle qui est l’élitisme du goût. Il faut aimer tel groupe, mais pas celui-ci et si on aime celui-là, on ne peut pas en même temps aime l’autre car ça n’est pas compatible.
Romain : C’est ce que quant à mes influences, je cite Boris Vian, les Pixies, Nine Inch Nails, Bowie, Bourvil et… Gotainer. Celui-là je le sors uniquement pour les Inrocks, car ils peuvent pas accepter cela. (rires) On est en 2020, coucou ! Il y a des connards de maison de disques, pardon, et des connards de médias, qui parlent aujourd’hui du bon goût. C’est compliqué. C’est compliqué l’idée du bon goût. Je sais qu’intimement il y a des choses que je trouve ringardes. Mais je me dis toujours qu’il y a des gens à qui cela plait. Et parfois je pousse le vice en utilisant dans ma musique des éléments qui, de prime abord, viennent de ce que je n’aime pas. Des fois tu peux l’utiliser comme un élément culturel pré-existant que tu mets du mets en relation avec ce que tu fais parce que cela valorise ton propos. Pas pour t’en moquer. Je prends un exemple très con : un gros accord de synthé type années 80 en plein milieu d’un truc qui n’a rien à voir. Je ne l’ai jamais fait mais parfois j’aimerais tenter l’expérience. Déjà pour emmerder certains journalistes. (rires) Et pour le simple fait d’être libre de ne pas respecter une seule idée des goûts et des couleurs.
Comme une forme de provocation artistique.
Romain : Exactement ! Un ami psychologue me disait que c’était très sain de vouloir provoquer. Pas dans le sens choquer, genre Johnny Rotten qui crache sur un trottoir. Non provoquer pour amener à une réflexion, inviter à la discussion. Et dans ma musique, j’aime bien parfois avoir des paroles un peu provocantes. Parfois c’est tout bête.
Il y avait des chansons qui parlaient d’écologie il y a vingt ans déjà, et on prenait alors les paroles à la légère, voire on les trouvait absurdes.
Romain : Mais parce que cela prend un temps fou de faire changer les choses. Alors oui aujourd’hui c’est un sujet très présent, mais on a été beaucoup de groupes à en parler à un moment. Peut-être pas de la meilleure des manières à chaque fois mais quand même. Alors oui, aujourd’hui plein d’écologistes, des sociologues etc. nous parlent des choses dramatiques qui vont arriver. Mais ce n’est pas nouveau.
On a trouvé ton album solo bien plus lumineux que le dernier Eiffel. Tant en terme de contenu, que de contenant.
Romain : Les chansons plus lumineuses, c’était complètement volontaire. Mais cela a été écrit en même temps ! Oui je suis un emmerdeur, quand j’écris, j’écris ensuite en réaction à ce que j’ai déjà écrit. Après, pour le contenu, je le trouve presque plus trash que l’album d’Eiffel. Certaines chansons frôlent le nihilisme. Hier j’étais sur France Inter par exemple. Et ils m’ont encouragé à m’exprimer sur un sujet que j’avais déjà abordé dans une autre interview : le streaming. Je leur ai dit texto : “le streaming, c’est du vol”. Après chacun se démerde avec cela. Mais ils m’ont amené à faire cette déclaration. Pas pour me tomber dessus. Je pense justement parce qu’eux aussi ont envie de statuer là dessus. Mais ils n’ont pas encore les couilles de le faire, étant une radio publique. Et puis ce n’est pas des artistes super connus comme Vanessa Paradis ou Bernard Lavilliers qui vont en parler. Donc ils appellent le petit con Humeau !
Est-ce qu’ils t’ont interrogé sur le coronavirus ?
Romain : Bien entendu. Et je leur ai juste dit que je n’aurais jamais fait une chanson comme celle de Renaud. J’adorais Renaud quand j’étais gamin mais sa chanson là, c’est compliqué. Je crois qu’on a dépassé les limites de la décence. Est-ce que le virus est vraiment un connard ? J’aurais tendance à dire que l’Humanité est sûrement le pire virus sur Terre. Mais comme dit Desproges : “Il est con l’ennemi, il pense que c’est l’autre”.
Cela doit être l’enfer d’être artiste et de faire de la promo en ce moment.
Romain : Et merci d’ailleurs de ne pas avoir axé ton interview sur le confinement, comme beaucoup de média le font depuis six mois ! C’est insupportable, les gens n’en peuvent plus que l’on parle de cela à longueur de temps. Tu mets la radio maintenant, les infos c’est le coronavirus et le foot !
On persiste cependant à dire que ton album est quand même plutôt positif.
Romain : Oui mais tu as raison ! Certes il y a des titres qui me semblent désespérés de mon point de vue, mais en effet, je termine notamment l’album par “L’Art De La Joie” donc je comprends ce que tu veux dire. Et tant mieux si tu ressens cela d’ailleurs ! Tu vois, tu as commencé ton interview par l’engagement, sans dire que je suis un artiste engagé. Cela me fait chier ce genre d’étiquettes, mais à un moment, elles reviennent si souvent que je dois y être pour quelque chose. J’ai dû donner le bâton pour me faire battre ! (rires)
Il est possible que de ton point de vue tu ne sois pas si engagé car tu connais les motivations intimes qui te poussent à faire de la musique depuis vingt-cinq ans. Mais en réaction au reste du paysage musical, peut-être que ta ligne de conduite apparait aujourd’hui encore plus engagée par rapport au reste. Les artistes engagés ne sont pas légions aujourd’hui contrairement à il y a quelques années.
Romain : Je n’ai jamais pensé à cela mais tu as sûrement raison oui ! Mais pour le coup il n’y a pas de concept prédéfini de mon côté. Enfin pas d’un point de vue discours. Je m’efforce de faire des chansons “fun”. C’est à dire chouette et agréable à écouter, mais en même temps de qualité. Et c’est hyper difficile. C’est compliqué de proposer un contenu profond, intéressant, qui mène à la réflexion sans tomber dans la chanson de rupture classique, ou la chanson engagée basique du “fuck la droite, vive la gauche”. Et c’est dur de dire des chansons tout en écoutant une chanson qui te donne du baume au cœur. Je retrouve parfois ce sentiment dans l’humour. On dit que l’humour est l’intelligence du désespoir. Mais parfois j’aime aussi écrire des choses qui soient juste absurdes, juste fun, juste parce que cela me fait rire. Pas dans l’idée d’être polémique ou violent, mais juste parce que c’est drôle. Et après tu peux parler de sujets très sérieux, scientifiques, pharmaceutiques, religieux.
On arrive à la fin. Notre média s’appelle “RockUrLife,” toi qu’est ce qui rock ta life ? Voyons si tu réponds la même chose que lors de ta dernière interview avec nous.
Romain : Je vais être assez simple : je vais dire ma nana et “Twist And Shout” des Beatles.
La dernière fois c’était donc The Cure.
Romain : Mais ce groupe est incroyable. J’ai mis du temps à découvrir mais c’est incroyable !
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