
Jamais là où on les attend, toujours plus audacieux, FEUERSCHWANZ s’illustre une fois encore dans l’art de métamorphoser les tubes planétaires à sa sauce. Après avoir donné un coup de massue épique à “Warriors Of The World”, “Gimme! Gimme! Gimme!” ou “Dragostea Din Tei“, les Allemands s’attaquent cette fois au phénomène viral de 2012 : “Gangnam Style” de PSY !
Le résultat ? Une version complètement réinventée, boostée aux riffs tranchants, aux envolées de violon et aux accents de cornemuse, qui mêle électro K-pop et puissance folk metal dans un tourbillon de contrastes totalement assumé. Et parce qu’il ne fait jamais les choses à moitié, le groupe a même pris des cours de danse pour incarner jusqu’au bout ce délire scénique dans un clip haut en couleurs signé Nikolaj Georgiew.
Cette reprise improbable, aussi surprenante qu’efficace, est la seule véritable cover du nouvel album Knightclub, attendu le 25 juillet 2025 chez Napalm Records. À mi-chemin entre hommage et rituel païen, cette version “Gangnam Style” devient un hymne de plus dans l’arsenal de FEUERSCHWANZ, qui s’amuse à faire dialoguer les genres sans jamais renier son identité. “Personne ne nous l’a demandé – mais on l’a fait quand même“, lance le groupe avec l’humour qui le caractérise, et une dose de dérision parfaitement orchestrée.
Ce retour en fanfare s’inscrit dans une dynamique de pleine ascension pour le groupe, qui célébrait en fin d’année dernière ses 20 ans d’existence lors du plus grand Metfest jamais organisé, devant plus de 7 000 fans en liesse. En février, le morceau “Knightclub” lui a offert une visibilité nationale lors de la finale du Vorentscheid 2025, la sélection allemande pour l’Eurovision. Preuve, s’il en fallait encore une, que FEUERSCHWANZ parvient à conjuguer excentricité et popularité, jusqu’à s’imposer sur les scènes les plus mainstream sans jamais se trahir.
Knightclub s’annonce comme un condensé de ce que FEUERSCHWANZ sait faire de mieux : allier l’épique au festif, le metal aux sonorités traditionnelles, les récits de fantasy à l’énergie des dancefloors. C’est un disque à double langage, en allemand et en anglais, où chaque titre célèbre à sa manière la liberté d’expression artistique, le goût du spectaculaire et une certaine idée de la fête sans retenue. Plusieurs invités de marque viendront ponctuer ce voyage débridé, avec entre autres Dag-Alexis Kopplin (SDP), Doro Pesch, Miracle Of Sound et Chris Harms (Lord Of The Lost), tous réunis pour apporter leur pierre à l’édifice de ce Knightclub aussi barré que fédérateur.
Produit par Simon Michael (Subway To Sally), masterisé par Jacob Hansen (Arch Enemy, Volbeat) et mis en image par Peter Sallai (Powerwolf, Sabaton), l’album bénéficie d’un écrin à la hauteur de ses ambitions. Les précommandes sont déjà lancées, et une chose est sûre : FEUERSCHWANZ continue d’avancer, casque sur la tête et second degré bien affûté, prêt à faire trembler les scènes et les playlists estivales.
“Oppa Gangnam Style“, version folk metal : personne ne l’avait vu venir, et c’est pour ça que c’est génial.
Artwork et tracklisting de Knightclub
1 Knightclub (feat. Dag/SDP)
2 Tanz der Teufel
3 Avalon
4 Drunken Dragon
5 Eisenfaust
6 Name der Rose
7 Valhalla (feat. Doro Pesch & Miracle of Sound)
8 The Tale of Sam The Brave
9 Testament
10 Lords of Fyre (feat. Lord Of The Lost)
11 Gangnam Style
