Slash annonce la sortie de son nouvel album “Orgy Of The Damned”, nouveau single “Killing Floor” avec Brian Johnson et Steven Tyler !
Slash révèle “Killing Floor” en collaboration avec Brian Johnson (AC/DC) au chant et Steven Tyler (Aerosmith) à l’harmonica, présentant ainsi le premier extrait de son très attendu sixième album solo, Orgy Of The Damned !
Composé de douze titres, le successeur de Slash (2010) s’inspire du blues et sortira le 17 mai prochain sous le label Gibson Records.
Le premier single, “Killing Floor”, offre une relecture du standard de blues de Chicago de Howlin’ Wolf datant de 1964. Brian Johnson d’AC/DC assure les voix, tandis que Steven Tyler d’Aerosmith s’illustre à l’harmonica sur ce morceau.
La vidéo offre un premier aperçu de Slash et de son groupe de blues, composé de Johnny Griparic (basse), Teddy Andreadis (claviers), Michael Jerome (batterie) et Tash Neal (chant/guitare), en plein enregistrement en studio.
Slash explique : ““Killing Floor” est l’une de mes chansons préférées de Howlin’ Wolf, mais aussi l’un des riffs de blues emblématiques qui m’ont passionné en tant que jeune guitariste. J’ai toujours voulu la reprendre d’une manière ou d’une autre, et cet album était le véhicule parfait. Mais la jouer avec ce groupe, et avec Brian Johnson au chant, c’est une réalisation que je n’aurais jamais imaginée à l’époque. Encore moins avec Steven Tyler à l’harmonica.“
Brian Johnson ajoute : “Quand Slash m’a demandé de chanter sur “Killing Floor”, j’ai immédiatement dit oui. C’était l’une des premières chansons que j’ai apprises dans mon tout premier groupe, et quand il m’a fait écouter la bande son, c’était évident, et l’harmonica de Steven est tellement génial. J’ai passé un super moment avec Slash en studio, et je pense que nous avons bien rendu hommage à cette super vieille chanson. Rock on.“
En célébrant à la fois des classiques et des pépites méconnues, Slash offre un hommage nostalgique au passé tout en insufflant une nouvelle vie à ces morceaux grâce à son jeu de guitare inimitable et son esprit de collaboration. Pour Orgy Of The Damned, Slash a retrouvé le producteur Mike Clink et a collaboré avec une variété de chanteurs invités tels que Gary Clark Jr., Billy F. Gibbons, Chris Stapleton, Dorothy, Iggy Pop, Paul Rodgers, Demi Lovato, Brian Johnson, Tash Neal, Chris Robinson et Beth Hart, s’inscrivant ainsi dans la lignée de son premier album solo éponyme sorti en 2010. Pour compléter son groupe en studio et sur scène, Slash s’est entouré de deux complices de son ancien groupe Blues Ball des années 90, le bassiste Johnny Griparic et le claviériste Teddy Andreadis, ainsi que du batteur Michael Jerome et du chanteur/guitariste Tash Neal.
Bien que né en Angleterre, Slash a été initié très tôt au blues par sa grand-mère américaine, et il a été immédiatement séduit par B.B. King. Ses parents l’ont également élevé au son du rock n’roll britannique des années 60, de The Who à The Kinks. Installé à Laurel Canyon, Slash a été entouré de légendes du rock et du folk telles que Joni Mitchell, Crosby, Stills & Nash et Neil Young, qui ont tous finalement influencé son jeu et son écriture. Jouer de la guitare lui-même lui a permis de réaliser que tous ses musiciens préférés avaient été influencés par les mêmes disques de blues de B.B. King qu’il écoutait enfant.
Orgy Of The Damned explore une variété de styles dans le genre du blues, allant d’une interprétation vive et animée du “Crossroads” de Robert Johnson à une version plaintive et twangy du “Stormy Monday” de T. Bone Walker. Certaines chansons, comme “The Pusher” de Steppenwolf, “Key To The Highway” de Charlie Segar et “Born Under A Bad Sign” d’Albert King, avaient déjà été interprétées par Slash’s Blues Ball, tandis que d’autres, comme “Living For The City” de Stevie Wonder, étaient depuis longtemps des favoris de Slash. “Hoochie Coochie Man”, écrit par Willie Dixon et rendu célèbre par Muddy Waters en 1954, met en valeur la nature spontanée et l’énergie débridée de Orgy Of The Damned, avec la participation de Billy F. Gibbons de ZZ Top à la guitare et au chant. Le groupe s’est retrouvé dans une salle de répétition à North Hollywood et a commencé à travailler sur des versions soulful et enjouées des classiques. Tout a été enregistré en direct dans la salle, mettant l’accent sur l’improvisation et donnant ainsi naissance à une collection de chansons dynamiques, énergisées et immédiates, tout en restant distinctement familières.
Dans le choix des chanteurs invités, Slash s’est tourné vers son vieil ami et collaborateur Iggy Pop, qui aspirait depuis longtemps à enregistrer une chanson de blues. Pop a proposé “Awful Dream” de Lightnin’ Hopkins, un morceau épuré et traînant initialement enregistré à la guitare acoustique en 1962. Le duo a décidé de recréer cette ambiance dépouillée et a enregistré leur propre version languissante et émotionnellement résonnante, assis sur deux tabourets dans le studio de Slash.
“L’interprétation qu’Iggy fait de cette chanson est en fait sublime”, déclare Slash. “Et c’est quelque chose que personne n’a vraiment entendu de lui. À la fin de la piste, on peut l’entendre chanter simplement les parties d’harmonica.“
Sur Orgy Of The Damned, Demi Lovato prête sa voix puissante à “Papa Was A Rollin’ Stone”, une version fervente et soulful du single de 1972 de The Temptations que Slash admirait dans sa jeunesse. Bien que la chanson penche davantage vers le R&B, le guitariste a voulu lui insuffler sa propre touche passionnée. L’album se conclut par un morceau instrumental original, “Metal Chestnut”, spécialement écrit pour Orgy Of The Damned par Slash himself.
Orgy Of The Damned met en lumière un aspect moins exploré du talent musical de Slash. Bien qu’il ait toujours embrassé une variété de styles et de genres, ce disque offre une rare opportunité d’explorer un aspect unique de son jeu et de mettre en avant un parcours enjoué à travers ses fortes inspirations blues, longtemps restées en arrière-plan de sa carrière.
A voir en concert le 29 avril au Zénith Paris – La Villette (complet).
Artwork et tracklisting de Orgy Of The Damned
1. The Pusher (feat. Chris Robinson)
2. Crossroads (feat. Gary Clark Jr.)
3. Hoochie Coochie Man (feat. Billy Gibbons)
4. Oh Well (feat. Chris Stapleton)
5. Key To The Highway (feat. Dorothy)
6. Awful Dream (feat. Iggy Pop)
7. Born Under A Bad Sign (feat. Paul Rodgers)
8. Papa Was A Rolling Stone (feat. Demi Lovato)
9. Killing Floor (feat. Brian Johnson)
10. Living For The City (feat. Tash Neal)
11. Stormy Day (feat. Beth Hart)
12. Metal Chestnut