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HALESTORM @ La Cigale (02/10/18)

Il nous aura fallu attendre trois ans avant que la belle Lzzy Hale et ses compagnons ne reviennent dans l’Hexagone. Retour sur un concert explosif et authentique, à l’image de “Vicious”, leur quatrième album sorti le 27 juillet dernier.

DEVLVISKIN a pour dure tâche d’ouvrir le bal devant un public qui n’attend que la venue de Halestorm. Presque méconnu en Europe, Devilskin nous vient tout droit d’Hamilton, en Nouvelle-Zélande. Ils accompagnent Halestorm sur tout le long de la tournée (hors UK) et cela ne nous étonne guère. Il y a comme de nombreuses similitudes entre les deux frontwoman bands. Non seulement quelques ressemblances physiques entre les deux chanteuses mais aussi dans leur rock puissant. Si vous doutiez encore de la place des femmes dans le milieu, pas la peine d’attendre Halestorm, Jennie Skulander saura vous prouver qu’elles n’ont rien à envier à ces messieurs. Et en prime, la jeune femme nous gratifie de son chant guttural sur plusieurs morceaux, tels que “Violation”, un morceau qui porte bien son nom car il détonne de par sa force et sa brutalité. L’audience semble conquise bien qu’assez impatiente. Le set de Devilskin, qui verra même une reprise du “Barracuda” de Heart, durera à peu plus d’une heure, ce qui fera grincer des dents quelques “Freaks” aux premiers rangs.

 

 

La Cigale se plonge alors dans le noir complet et dans un silence religieux. Les membres prennent position à leur place respective. Lzzy Hale est au centre de la scène et nos regards se posent immédiatement sur elle. Toute de noir vêtue et chaussée de talons de vingt centimètres, la charismatique leadeuse en impose. Un peu comme une grande prêtresse du rock, il lui suffit de lever les bras et d’ouvrir la bouche pour que des centaines de fans ne l’applaudissent. Accompagnée de sa guitare signature, la jolie brune et ses compagnons démarrent le set avec “Black Vultures”, extrait de “Vicious“. Bien que notre attention se porte principalement sur la chanteuse, on ne peut nier le talent remarquable du reste de HALESTORM. Dans la famille Hale, on demande le petit frère. Arejay, derrière sa batterie, nous régale toujours autant. Pas question que sa sœur soit toujours le centre de l’attention, il a, lui aussi, droit à son moment de gloire. Et tout ceux qui ont eu la chance de voir le groupe en concert savent que le solo de batterie est l’un des moments phares du set. Le coup des “big sticks” (les grosses baguettes) amuse toujours autant la galerie. Are you a freak like Arejay?

 

 

La relation entre le quatuor et les fans a toujours été indéniable et mis au centre des shows. Ainsi, nous ne sommes pas surpris lorsque le groupe interprète “White Dress” pour la première fois, spécialement pour Lola, une fan de la première heure. Merci Lola !

 

 

Le dernier album est largement mis à l’honneur car, en tout, huit chansons extraits de celui-ci sont interprétés. Mais pas de soucis pour les plus fans, Halestorm a ressorti dans ses vieux placards “Takes My Life”, chanson datant de… 2004 !

 

 

Après le rappel où ils sont largement acclamés, c’est cette fois, avec une guitare acoustique que Joe Hottinger et Lzzy Hale reviennent sur scène. Avant de jouer “The Silence”, lui aussi extrait du dernier album, Lzzy nous fait un petit discours durant lequel elle dédie cette chanson à la personne qui partage sa vie, car oui, aujourd’hui, c’est leur anniversaire. Et quoi de mieux que d’être à Paris pour célébrer l’amour ? Mais avec Halestorm, le romantisme ne dure pas. “I Miss The Misery” retentit dans toute la salle et l’excitation du public est à son apogée. Ca pogote et ça slame dans tous les sens !

 

 

Il est l’heure de dire au revoir à Halestorm, mais les musiciens ne jouent pas dans le pathos, plutôt dans la célébration, comme à leur habitude. Ainsi “Here’s To Us” est joué devant une assemblée qui ne semble pas vouloir les laisser partir. Here’s to Halestorm, here’s to the fans!

Setlist :

Black Vultures
Love Bites (So Do I)
I Am The Fire
Do Not Disturb
Amen
White Dress
Vicious
Takes My Life
Skulls
Killing Ourselves to Live
Freak Like Me
Uncomfortable
—-
The Silence
I Miss The Misery
Here’s To Us