De retour avec un nouvel album après deux ans d’absence, les frères Fratelli reviennent à Paris devant un Trabendo très bien rempli pour un mardi soir !
La soirée s’ouvre avec LYS, groupe français qui évolue dans un registre plus mélancolique que la tête d’affiche de ce soir. Si le début du set est timide, le pop rock avec des nuances d’électro prend petit à petit son aise dans la salle du IXXème arrondissement parisien. Le public se rapproche de plus en plus de la scène et finit même par danser devant l’efficacité des chansons du combo rennais. Le tout est savamment exécuté avec une technique parfaite et surtout, une émotion palpable dans chacune des mélodies que la formation distille ce soir. D’abord sceptique, Lys convainc tout le monde et s’offre une très belle ovation lors de sa sortie de scène. A revoir, et vite.
Après l’entracte habituelle, la salle s’éteint et les trois frères alias THE FRATELLIS débarquent dans une ambiance chaude et très accueillante. Le trio entame son set avec une chanson du dernier album “Eyes Wide, Tongue Tied“, “Baby Don’t You Lie To Me” et l’audience est déjà conquise ! Ce n’est pas “Henrietta” qui vient se glisser tout de suite après qui fera redescendre la température, ni l’incroyable “Flathead” qui retournera le Trabendo alors que la formation ne joue pas depuis vingt minutes ! Pour un mardi, le monde s’est déplacé et l’ambiance est vraiment excellente. Les nostalgiques de “Costello Music” sont conquis car neuf morceaux de cet effort studio seront joués ce soir, les tubes “Chelsea Dagger” ou “Whistle For The Choir” trouvent un écho immédiat. Si le groupe accentue donc sa setlist sur son premier opus, les trois autres essais ne sont pas en reste. Que les titres soient parfaitement connus, ou non, de l’assemblée, cette dernière est hyper enthousiaste dès les premières notes de chaque chanson, ce qui encourage les Ecossais à livrer une prestation très énergique et positive.
Techniquement, le son est irréprochable, chaque membre du groupe manie son instrument avec un mélange de finesse et d’énergie qui rendent les chansons vivantes et enthousiasmantes. The Fratellis est souriant et n’hésite absolument pas à communiquer avec ses fans, ce qui instaure une ambiance presque intime, mais surtout bonne enfant ! Le set s’étend durant plus d’1h30 sans pour autant paraitre trop long, ce qui est rare de nos jours. Le groupe quittera la scène après une ultime reprise de l’obscure formation Dion.
L’audience sort de la salle conquise par la prestation des trois frères. On redemande de ce genre de concert sans prétention, mais qui rend les gens heureux !
Setlist :
Baby Don’t You Lie to Me!
Henrietta
Halloween Blues
Flathead
Imposters (Little By Little)
She’s Not Gone Yet But She’s Leaving
A Heady Tale
Whistle For The Choir
For the Girl
Dogtown
Desperate Guy
Got Ma Nuts From A Hippy
Acid Jazz Singer
Everybody Knows You Cried Last Night
Whisky Saga
Me And The Devil
We Need Medicine
Baby Fratelli
Until She Saves My Soul
This Is Not The End Of The World
Chelsea Dagger
Runaround Sue