Deux ans, quasi jour pour jour, après son concert à l’Olympia, Airbourne se produit à nouveau dans la capitale ! Retour sur la première des deux dates sold out prévues à La Cigale.
La soirée démarre avec SUPERSUCKERS. Les Américains, actifs depuis la fin des années 80, proposent un hard rock aux influences punk. Articulé autour de Eddie Spaghetti (chant/basse), le trio enchaîne frénétiquement ses titres. Malgré une carrière assez pleine, côté discographique et live, mis à par quelques puristes, ce soir, peu ont entendu parler de ce groupe.
L’ambiance monte peu à peu, mais musicalement, ça tourne beaucoup trop en rond. Quand on sait que Tyler Bryant & The Shakedown occupe ce slot, sur la tournée anglaise et quelques dates européennes, il y a de quoi être déçu.
Autre style, autre ambiance. Place à la tête d’affiche, place à AIRBOURNE ! Après un tour de chauffe cet été, les Australiens enchaînent avec une belle et longue tournée européenne. La Cigale accueille le quatuor deux soirs de suite, alors accrochez-vous car ça va secouer sévère !
L’entrée fracassante sur “Raise The Flag” lance les hostilités. Il en faut très peu pour mettre le feu au pit et ça ne manque clairement pas ce soir encore. “Too Much, Too Young, Too Fast” enchaîne et le public, lui, se déchaîne. La suite du concert est un pur concentré d’énergie et de folie. Les riffs se suivent et les refrains sont scandés, impossible de rester de marbre face à cette déferlante musicale.
Pure fuckin’ rock!
Prévu le vendredi 25 octobre, “Boneshaker” est rapidement représenté avec le morceau éponyme et “Burnout The Nitro”. Difficile de qualifier cette tournée de “promotionnelle”, avec seulement deux titres d’un album toujours pas sorti. Quoiqu’il en soit, le reste fait l’affaire ! “Girls In Black”, “Breakin’ Outta Hell” ou encore “Live It Up” dynamitent l’audience et font trembler le sol et les murs de l’enceinte.
Joel O’Keeffe (chant/guitare), “Harri” Harrison (guitare), Justin Street (basse) et Ryan O’Keeffe (batterie) font le job et affichent un véritable plaisir à évoluer devant l’auditoire parisien. En bon frontman qu’est Joel, celui-ci prévoit également quelques sorties. Alors que celle au balcon, en fin de set, se passe parfaitement bien, sa sortie dans le pit, elle, est peu concluante. Le pit fait trébucher son porteur et lui-même tombe, guitare à la main. Fort heureusement rien de grave, mais cette excursion freine peut-être ses envies. Joel ne défonce, d’ailleurs, qu’une seule bière à l’aide de son crane, de tout le show. Assez inhabituel pour être noté.
Cheers!
L’hommage à Lemmy, lui, fait oublier cet incident et les quelques soucis techniques qui touchent Joel mais aussi Ryan. Le chanteur sert des “whisky/coke” à ses comparses et les partagent, dans la foulée, avec les premiers rangs. Passé un court instant, place au rappel, qui nous explose en pleine face avec “Ready To Rock” ! Enfin, “Runnin’ Wild” met un terme à une prestation de haute volée.
Renversant, une fois de plus ! Le live est réellement inscrit dans l’ADN d’Airbourne. On se voit cet été pour les festivals non ? On vote pour.