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ARCH ENEMY + IN FLAMES @ Zénith (08/10/24)

Initialement prévu à l’Olympia, le plateau 100 % suédois est délocalisé Porte de la Villette, de quoi confirmer la popularité des co-headliners Arch Enemy et In Flames !

Le death metal mélodique suédois est à la fête et les fans sont plus qu’au rendez-vous ! Malgré quelques places laissées vacantes, le changement de salle fut bénéfique compte tenu de l’affluence finale.

Soilwork, le plus frenchy des groupes suédois

Les fantastiques SOILWORK ouvrent la soirée. Björn Strid (chant) en impose d’emblée et la troupe ne se fait pas attendre. Sous l’étiquette death metal mélodique, la formation originaire de Helsingborg aborde une complexe association entre un chant clair et saturé, des mélodies aussi bien initiées par les claviers que par les guitaristes, et une atmosphère plutôt claire et aérienne. Il y réside également une approche parfois alternative, qui fait que Soilwork possède son identité propre.

Le set pioche dans une bonne partie de la discographie, avec deux titres issus de Verkligheten (2019) et seulement un du dernier album Övergivenheten (2022)… Le challenge est évidemment de tout faire tenir en neuf morceaux. Quant au nouveau single “Spirit Of No Return”, sorti le 2 octobre dernier, celui-ci passe l’épreuve du live avec brio. On ne se lassera jamais de Soilwork.


Le duo Fridén/Gelotte entretient la flamme

Difficile d’échapper à la “Gothenburg metal scene” sur un tel plateau ! Parfois décriée par une partie des fans du genre, l’aventure IN FLAMES suit son cours. Présents depuis 1995, Björn Gelotte (guitare) et Anders Fridén (chant) tiennent la baraque d’une main de maître. Sorti l’an dernier, le quatorzième album Foregone (2023) prête ses traits à la scénographie. Qu’attendre d’In Flames en 2024 ?


Une belle revue d’un catalogue conséquent, un show consistant et un groupe, à travers Anders, plutôt communicatif et heureux d’être à Paris. Et surtout, un impact auditif et sonore massif. La prestation de Soilwork était déjà intense, mais on passe clairement à l’étape supérieure, impossible de continuer sans protections auditives. Sans surprise, les petits plaisirs des années 90 avec “Food For The Gods” et “Coerced Existence” ravivent une certaine nostalgie. Le carton de la soirée est accordé – sans surprise – à “Only For The Weak” et la suite de morceaux, où l’intensité ne retombe jamais vraiment. “My Sweet Shadow” met fin à soixante-quinze minutes des plus réussies.

In Flames Setlist Le Zénith, Paris, France 2024, Rising From the North


Arch Enemy : superstars du courant

Dernière étape via Halmstad avec ARCH ENEMY. Est-il encore nécessaire de présenter le mastodonte qu’est devenu le quintette depuis une dizaine d’années et l’arrivée d’Alissa White-Gluz au chant ? Depuis War Eternal (2014), la bande à Michael Amott vit sur son petit nuage. Chaque sortie d’album, chaque single, chaque clip vidéo, chaque tournée, chaque prestation est un carton. Côté actualité, la tournée fait office de tour de chauffe. Tout juste annoncé, le nouvel album Blood Dynasty est prévu pour fin mars. Le single “Dream Stealer” et l’inédit “Liars & Thieves” sont d’ailleurs joués.


L’heure restante est principalement consacrée aux deux derniers disques. Le show est aussi bien huilé sur scène que face à la scène. Les interventions d’Alissa sont succinctes et quant aux soli de Michael, ils sont toujours aussi excitants à fredonner ! Joey Concepcion (guitare), qui a remplacé Jeff Loomis, exécute également sa partition à la perfection. Tout va bien donc, non ? Si le show est ultra calé, il faut bien avouer que la précision du son était plus intéressante chez In Flames que chez Arch Enemy.

Arch Enemy Setlist Le Zénith, Paris, France 2024, Rising From the North


Avec ce nouveau cycle qui s’ouvre pour Arch Enemy, on attend naturellement de la fraîcheur et de l’inédit. Quant à In Flames et Soilwork, le contrat est amplement rempli.

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