Archive est de retour sur scène pour deux soirées inoubliables avec un concept intitulé A Night With Archive: You All Look The Same To Me + Noise et A Night With Archive: Controlling Crowds I-IV. Ce show promet une revisite des titres emblématiques du collectif, mêlant classiques et raretés. Parmi les morceaux attendus, on retrouve des tubes tels que “Fuck U”, “Again” et “Numb”, mais aussi des titres inédits en live comme “Love Song”. Ce mélange de familiarité et de rareté suscite une grande curiosité.
Black Doldrums
Le concert débute à 20h avec BLACK DOLDRUMS, qui se présente en trio. La performance évoque immédiatement l’Angleterre des années 80, avec une batterie entraînante, toujours un peu dans le même rythme. La guitare a un son très électronique, mélangée a une basse très grasse, le combo est à la fois captivant mais répétitif. Parfois les basses transpercent notre thorax et cela est un peu dommage car on aimerait rentrer un peu plus dans leur univers. Les peu de phrases échangées avec le public sont murmurées, à peine audible mais ajoutent une touche de charme à l’ensemble. Après 30 minutes d’un set énergique, Black Doldrums quitte la scène, laissant l’auditoire sur sa lancée.
Make some noise
À 21h, le suspense est palpable alors que le collectif ARCHIVE fait son entrée. L’excitation de l’audience monte d’un cran avec les premières notes de “Get Out”. La qualité sonore est remarquable, mêlant émotion et précision. Darius Keeler, se détachant de ses claviers, interagit avec le public, insufflant une dynamique vivante à la performance. L’introduction de l’album You All Look The Same To Me (2002) avec “Numb” révèle que les voix de Dave Pen et Pollard Berrier n’ont pas pris une ride. La scénographie alterne entre lumières orangées pour ce disque et bleues pour Noise (2004) créant une atmosphère immersive. Les morceaux comme “Love Song” et “Now And Then” sont interprétés avec une modernité hypnotique, chaque note résonnant avec une précision remarquable. Danny Griffiths, aux commandes des samples, parvient à reproduire les versions studio à la perfection, tandis que la batterie de Steve “Smiley” Barnard et le bassiste Jonathan Noyce nous rappelle que c’est du live.
You all look incredible to me
L’arrivée de la chanteuse Lisa Mottram sur des titres tels que “Meon”, “Finding It So Hard”, “Waste” et “Pulse” est particulièrement appréciée, son interprétation de “Pulse” entraînant une ovation du public. Les harmonies vocales des trois chanteurs créent une expérience sonore d’une beauté saisissante. Le concert touche déjà à sa fin avec un rappel qui inclut “Goodbye” et “Again”, qui semble passer bien trop vite malgré ses 16 minutes, laissant l’assistance désireuse d’en entendre davantage. Seulement, il faut revenir le lendemain afin d’écouter les albums Controlling Crowds I-IV. Bien que ce soit la Saint-Valentin, les derniers morceaux “Hate” et “Fuck U” apportent une énergie rock qui rappelle la diversité des émotions vécues durant la soirée. Nous avons dansé et chanté sur les deux formidables albums que sont Noise et You All Look The Same To Me tout en nous émerveillant du talent des musiciens qui composent le collectif Archive.
Cette performance d’Archive au Zénith de Paris ce soir, est un véritable voyage musical, alliant nostalgie et modernité. Le collectif, après avoir salué un public en standing ovation, a su capturer l’essence de ses deux albums phares, offrant une soirée inoubliable qui restera gravée dans les mémoires.
