Quelques mois à peine après son dernier concert dans la capitale, le jeune Barns Courtney est de retour au Café De La Danse. Une salle qui affiche sold out. Une habitude lorsque Barns Courtney se produit. À cette occasion, il est accompagné par Will And The People.
WILL AND THE PEOPLE, un peu en retard, fait son entrée sur la scène du Café De La Danse. Ces Anglais, aux look et surtout coupes de cheveux particulières, ont apparemment tout pour réussir. Les musiques sont assez catchy et on se laisse prendre par les mélodies des morceaux.
Le son est un mélange de britpop très doux et de folk. Avec même une pointe d’influences reggae. Avec une poignée de tubes en poche, on sent tout de même une jeune formation qui n’est pas totalement rodée, bien que tout soit impeccable sur scène, tant par le chant que les instruments.
Daddy Was A Rolling Stones
Un peu plus à l’heure que la première partie, BARNS COURTNEY débarque sur scène. Encore une fois, il arrive dans une tenue qui lui est propre et les cheveux encore plus longs qu’en mars dernier. Le frontman aborde de plus en plus un look à la Mick Jagger aux débuts des Stones.
Et ce, que ce soit dans la gestuelle que dans la manière de s’exprimer en plus du look ! Mais cela se ressent aussi dans les sonorités proposées par le jeune homme. Avec une touche bien plus pop qu’à l’époque des Stones. Lorsque le chanteur entame les premières notes de “Fun Never Ends” ou encore le déjà mythique “London Girls”, c’est le saut dans le temps assuré. Et c’est loin d’être déplaisant !
Plus Stone que Rolling…
Le concert bat son plein et il y a peu de choses à reprocher au jeune Anglais. L’assemblée, en revanche, n’y met pas beaucoup du sien. Alors que l’ambiance était électrique au Point Éphémère, le Café De La Danse, lui, peine à se réveiller. Certes, il y a toujours les irréductibles et infatigables fans des premiers rangs, mais ça ne bouge pas vraiment ce soir. Cependant, la configuration de la salle peut y être pour beaucoup. La fosse n’est pas très grande et le reste du Café De La Danse se construit comme un amphithéâtre de fac. Résultat : il n’y a que des places assises, laissant ainsi peu de place pour se déchaîner !
Par contre, là où l’audience est performante, c’est dans sa connaissance du répertoire (certes encore récent) de Barns Courtney. Entre les morceaux les plus connus comme “Glitter & Gold” chantés aussi fort que possible et d’autres plus récents du nouvel album “404”, force est de constater que l’auditoire maîtrise le tout sur le bout des doigts.
On note tout de même un moment de “réveil collectif” de la salle. Seul hic : cela se produit à la fin, lorsque Barns Courtney entame l’excellent “Fire” avant de disparaître en coulisses pour la dernière fois.
Un concert en demi-teinte en raison de la configuration de la salle. Cette dernière n’étant pas optimale pour accueillir ce genre de performance et ce genre de performeur qu’est Barns Courtney ! Les deux sets étaient d’une qualité irréprochable, mais devant un public qui l’était beaucoup moins. Dommage ! Mais pas d’inquiétude : au rythme des passages de Barns Courtney en France, il y a fort à parier qu’il sera rapidement de retour !