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BLACK LABEL SOCIETY @ Bataclan (08/03/18)

Le 8 mars, c’était définitivement au Bataclan qu’il fallait être. Trois ans après son dernier passage dans cette même salle, Black Label Society est de retour pour nous présenter son dernier album en date, “Grimmest Hits”.

A 19h30, MONOLORD donne le coup d’envoi de la soirée. Le trio tout droit venu de Göteborg en Suède est venu défendre “Rust”, sorti l’année dernière. Monolord c’est un peu le Black Sabbath des années 2010, tant par l’écriture, que par les riffs répétés en boucle, la distorsion ultra présente et cette voix planante. Alors évidemment, le public ne ressent clairement pas l’envie de pogoter dans tous les sens, cependant le doom des Suédois fait son petit effet, quelques têtes s’agitent dans la fosse, l’audience a l’air convaincue… et ce n’est pourtant pas gagné lorsque l’on fait office d’ouverture pour un groupe doté d’une telle fanbase. Pari réussi pour cette formation à l’avenir prometteur.

 

 

Pendant l’entracte, un rideau se présente à nous affichant le célèbre logo de BLACK LABEL SOCIETY, rien de mieux pour faire monter l’excitation. Les lumières s’éteignent et un mashup de “Whole Lotta Love” de Led Zeppelin et “War Pig” de Black Sabbath se fait entendre. Le rideau tombe, l’assemblée crie à gorge déployée. C’est parti ! Le set démarre avec “Genocide Junkies” extrait de “1919 Eternal” (2002). Dès lors, notre regard se pose immédiatement sur le charismatique et imposant Zakk Wylde, et on aura du mal à détourner le regard pendant tout le long du set. Et pourtant, dire que les musiciens sont talentueux est un euphémisme. John DeServio, le bassiste de la bande, maltraite son instrument pendant tout le show. Quant à Jeff Fabb, le batteur, il nous impressionne tant par sa force, sa rapidité et par sa précision. A l’égal des autres membres, tout est dans la force. Et rien ne fatiguera notre quatuor.

 

 

Ainsi, la bande de Los Angeles nous propose quatre morceaux extraits de “Grimmest Hits” paru plus tôt cette année, tels que “Room Of Nightmares”, “A Love Unreal” ou encore “All That Once Shined”. A travers ce nouvel album présentant un aspect plus groovy des Californiens que les précédents, une autre dimension à ce concert punchy et bourré de testostérone est représentée. On met la double pédale de côté, et nous on se concentre et on apprécie la voix du leader de fait plus soft. L’excellent son de la salle rend par ailleurs justice au chant de Wylde.

 

 

L’auditoire semble comblé par la prestation proposée par les Américains. Les quelques pogos se dessinent, les wall of death se distinguent sous les yeux des musiciens, le sourire aux lèvres. Zakk Wylde fait l’impasse sur les discours, une simple présentation des musiciens suffit après tout. Sans grande surprise, BLS conclue son set avec l’énormissime “Stillborn”.

 

 

A l’instar de sa devise, Black Label Society nous propose un set tout en force, plein de détermination, impitoyable et l’on aurait souhaité que cela dure pour toujours.

Setlist :

Genocide Junkies
Funeral Bell
Suffering Overdue
Bleed For Me
Heart Of Darkness
Suicide Messiah
Trampled Down Below
All That Once Shined
Room Of Nightmares
Bridge To Cross
In This River
The Blessed Hellride
A Love Unreal
Fire It Up
Concrete Jungle
Stillborn