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BRUCE DICKINSON @ Olympia (26/05/24)

Un chanteur mythique, de retour dans une capitale mythique et une salle mythique : oui, ce soir c’est Bruce Dickinson en solo à l’Olympia !

Afflux massif de T-shirts Iron Maiden dans le quartier de l’Opéra et sur le Boulevard des Capucines. Non non, Eddie ne va pas fouler les planches de la mythique salle parisienne, mais c’est bien son chanteur emblématique qui est de retour en solo !

Mais avant ça, ce sont les Néo-Zélandais de BLACK SMOKE TRIGGER qui ouvrent les hostilités. Dans un style hard/alternatif, le quatuor dispose d’une demi-heure et anime ce début de soirée. On ne va pas se mentir, on a déjà vu mieux et nous sommes plutôt étonnés de voir un groupe aussi lambda sur une tournée pareille. Là où la seule guitare met en avant un manque de profondeur dans leur balance – surtout lors des soli – le comble étant la voix de Baldrick qui nous est clairement difficile à identifier dans l’ensemble. Énergie oui, excellent batteur également, mais un réel manque de piquant.

Bruce Dickinson joue à domicile

L’annonce du nouvel album et celle de la tournée… BRUCE DICKINSON occupe sans aucun doute notre début d’année 2024 ! Il faut dire que dix-neuf années d’attente pour déguster un nouvel album solo, c’est plus que très long ! Et la partie la plus jeune du public ne l’aura jamais vu sur scène jusqu’à ce soir !

À l’occasion de la sortie de The Mandrake Project, la tournée du même nom prend les traits d’un retour et d’une revue totale de sa discographie solo. Le ravageur “Accident Of Birth” et son refrain repris à l’unisson procurent d’ores et déjà les premiers frissons du soir.

Quid du Professeur Lazarus et de Dr. Nécropolis ?

Sur scène, la formation entourant Dickinson est d’une solidité et d’une cohérence sans nom. Dave Moreno (batterie) et Maestro Mistheria (claviers) sont familiers de ce pan d’histoire musicale, tandis que Tanya O’Callaghan (basse) ainsi que le duo de guitare Philip Naslund/Chris Declercq complètent la troupe. Il en résulte un solide groupe, bien loin de faire simple figuration pour accompagner une voix.

“Chemical Wedding”, “Jerusalem”, “Tears Of The Dragon” sont évidemment au programme, comment s’en passer ? L’Olympia ne s’y trompe pas, l’ambiance est intense et exceptionnelle. Votre humble serviteur ayant également vu la date londonienne, Paris a tout simplement surpassé les rosbifs.

Les quatre morceaux tirés du nouvel album s’intègrent parfaitement au set et Bruce ne peut se priver de faire quelques percussions sur “Resurrection Man”. 99% de ses interventions se font, sans surprise, en français, et l’intéressé nous avoue ne pas être au top de sa forme. Difficile à croire tellement la prestation est un sans-faute jusque-là. L’humour british est au rendez-vous et la relation construite avec le public français est, une fois de plus, unique.

“La prochaine fois : 2 Olympias ou 1 Zénith ?”

“Darkside Of Aquarius” fini que l’incroyable “Navigate The Seas Of The Sun” démarre le rappel. Variété, intensité, lourdeur et mélodie, tout est là, tout est présent, tout est parfait. “Book Of Thel” et “The Tower” mettent fin à un concert fou.

Nous reviendrons“, dit-il, demandant également s’il devait se produire deux fois dans la même salle ou viser une salle plus grande comme le Zénith. Le plus intéressant étant que la bande dessinée va évidemment se poursuivre et que le show pourrait évoluer également. Bref, on prend tout Bruce, nous y serons !

Bruce Dickinson Setlist L'Olympia Bruno Coquatrix, Paris, France 2024, The Mandrake Project

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