Concert privé OUI FM avec Gaëtan Roussel, Skip The Use et KO KO MO @ Cabaret Sauvage (24/03/22)
Jeudi 24 mars, OUI FM organisait une soirée spéciale au Cabaret Sauvage avec des concerts de Gaëtan Roussel, Skip The Use et KO KO MO. RockUrLife a eu la chance d’y assister.
La soirée démarre avec une introduction concise du programme par les hôtes Joe et Aurélie de OUI FM. Quelques minutes après, Josquin et Dom Kiris accueillent Skip The Use à sa table pour une courte interview avant de lancer les hostilités sur scène. Après quelques minutes de battement, l’obscurité se fait dans la salle.
Le duo nantais entre sur scène avec confiance. Chaque set de la soirée est censé durer une demi-heure alors pas de temps à perdre. KO KO MO entre dans le vif avec un extrait de Need Some Mo’, son nouvel album. Ironiquement, c’est “Non Essential Man”, le lourd final de huit minutes du disque, qui ouvre cette soirée.
Le public se chauffe mais répond assez timidement à la débauche d’énergie déployée par Warren et K20. Débauche peut-être excessive car une corde de la guitare casse en début de set et l’oblige à changer de guitare. Les aléas rock n’ roll du direct.
KO KO MO décide ce soir de jouer exclusivement des morceaux de ce troisième album. En particulier l’ultra efficace “Your Kiss” ou encore la très chouette reprise de “Last Night A DJ Saved My Life”. Le Cabaret Sauvage semble malgré tout toujours un peu timide malgré les chauds applaudissements délivrés à la fin du set.
Gros moment rock avec Skip The Use
Après les ajustements techniques et une interview de Gaëtan Roussel, c’est à SKIP THE USE de fouler la scène. D’entrée de jeu, Mat Bastard nous prévient : cela fait longtemps qu’ils n’ont pas joué, ils sont peut-être rouillés et il y a moyen qu’ils se loupent lorsque viendra le tour des chansons du nouvel album, Human Disorder.
Spoiler alert : rien de tout cela n’est arrivé. À part un problème électrique qui coupe le son du groupe le temps d’une demi-chanson, tout se passe sans accroc. Le groupe entame le set avec le tube hyper énergique de son premier album, “People In The Shadow”. L’assemblée est déjà au rendez-vous, paroles reprises en chœur et mouvements de foule dans la fosse. STU sait mettre l’ambiance. le frontman ponctue d’ailleurs le set de nombreuses blagues et commentaires. Celui-ci nous fait bien comprendre à quel point cela fait du bien de retrouver une scène et un public.
La formation enchaîne avec “Nameless World” avant de jouer le single éponyme de son dernier album, “Human Disorder”. Certains spectateurs connaissent déjà les paroles par cœur et ceux qui le découvrent semblent l’apprécier immédiatement.
En milieu de set, Mat Bastard fait venir une invitée très spéciale sur scène : sa femme Anthéa, pour un nouveau morceau du nouvel album, “The One Two”. Un touchant moment de complicité. De la même façon, le jeune MDNS et ses faux airs de YUNGBLUD monte sur scène quelques moments plus tard. Lui et le groupe entament “Ellipse”, autre morceau inédit du set. Le public accueille avec plaisir cette nouvelle inédite.
Puis il est bientôt temps de clôturer ce set. Toujours très expansif, le chanteur rend sa joie d’être sur scène très communicative. Skip The Use entame pour “Ghost”, issue de Can Be Late, puis “Bastard Song” pour finir en beauté cette demi-heure qui n’aurait pas pu passer plus vite.
Cet amour est éternel
Nouvelle pause d’entre-set pour changer le matériel tandis que c’est KO KO MO qui passe au micro de OÜI FM pour une interview. Les projecteurs de la salle s’éteignent une dernière fois pour laisser apparaître GAËTAN ROUSSEL et son groupe.
Le leader de Louise Attaque opte pour un set en large partie constitué de chansons de ce groupe qui fête ses vingt-cinq ans cette année. Peut-être pour permettre au public qui serait venu sans bien connaître son répertoire solo de profiter de la fête ? En tout cas, seules trois chansons tirées de ses albums sont jouées ce soir-là : “Je Me Jette A Ton Cou”, “Dis-moi Encore Que Tu M’Aimes” et bien sûr l’entraînante “Help Myself (Nous Ne Faisons Que Passer)”.
Seul bémol à la fête : le mix a semblé particulièrement déséquilibré pour cette dernière partie de soirée. Les instruments étaient beaucoup trop forts comparé à celui du micro de Gaëtan Roussel. Peut-être fallait-il être mieux placé ? En tout cas c’est dommage de ne pas entendre distinctement le chant, d’autant que les musiciens excellent dans leurs domaines respectifs.
Pour le reste, le répertoire est connu du public depuis plusieurs dizaines d’années désormais, ainsi le chanteur n’a aucun mal à inciter la foule à entonner les paroles avec lui. En revanche, il demandera à plusieurs reprises à ce que le public du Cabaret Sauvage lève ses mains en l’air pendant les morceaux. Ce à quoi l’audience s’oblige sans ciller. La prestation est donc parfaite pour finir cette soirée, d’autant que les tubes comme “Les Nuits Parisiennes” et bien sûr “J’T’Emmène Au Vent” retentissent.
L’artiste fait d’ailleurs répéter plusieurs fois le refrain iconique de cette dernière au public, tantôt fort tantôt chuchoté. La phrase “Je voudrais que tu te rappelles notre amour est éternel et pas artificiel” résonne comme un mantra. L’amour du public, de la scène, des concerts live et de la vie est effectivement éternel, comme l’a si bien rappelé cette soirée.
1 Commentaire
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Super descriptif du concert. C est exactement comme si j etais alors que je ne l ai entendu qu à la radio, bravo. Et ces photos, j adore, hyper belles