Malgré la saison des festivals, de nombreuses dates s’intercalent dans notre agenda, dont une particulièrement exceptionnelle !
En temps normal, il est déconseillé de rater une prestation des américains mais cette fois-ci, il est encore moins envisageable d’inscrire autre chose sur son agenda. “An Evening With Dream Theater” promet de nombreuses sensations musicales avec pas moins de trois heures -théoriques- de set, de quoi entrevoir bon nombre de surprises. Attention malheureux ! Ces deux phrases proviennent en effet du live report du concert qui a eu lieu au Zénith de Paris, quelques mois plus tôt. A vrai dire, il serait facile de copier/coller le report tant les deux shows sont identiques. Annoncé à la surprise générale et dans une enceinte mythique, DREAM THEATER à l’Olympia se présentait naturellement comme une date à ne pas manquer. Les fans ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, puisque le balcon et les gradins sont complets et le parterre était à 90% remplis aussi. Pour cette saison estivale, Dream Theater programme donc de nombreux festivals, mais également quelques dates headline. N’ayant pas sorti de nouvel album en six mois -et pourquoi pas ?- les questions autour de la setlist furent nombreuses mais rapidement fixées. La scène est cachée par un voile blanc et à vingt heures pétantes, la salle plonge dans le noir. La même scénographie est au programme, puisque une animation met à l’honneur la fastueuse discographie du groupe jusqu’à voir apparaitre la pochette du dernier opus, “Dream Theater“. Le gros plus de ce concert réside bien évidemment en la proximité entre le groupe et le public. Il est rare de voir James LaBrie, John Petrucci, John Myung, Jordan Rudess et Mike Mangini d’aussi prêts, connaissant leur stature d’artiste international. Côté show, celui-ci sera identique en tout point à celui de janvier. La première partie du show passera également à une folle vitesse avec notamment “The Enemy Inside”, “The Looking Glass”, l’instrumental “Enigma Machine” ponctué d’un instant solo pour Mangini, sans oublier “Breaking All Illusions” qui semble vraiment se faire une place de choix chez DT.
James est en grande forme, il faut aussi dire que la tournée avait à peine débuté et interviendra à plusieurs reprises pour remercier le public français et parisien. Il taquinera également son comparse Petrucci, les deux affichants de larges sourires. Les deux parties suivantes seront donc axées sur les albums “Awake” qui fête son vingtième anniversaire, et “Metropolis Pt 2: Scenes From A Memory” qui lui souffle ses quinze bougies. L’ambiance monte petit à petit et la foule atteint des sommets orgasmico-musicaux à l’écoute des “The Mirror”, “Scarred” ou encore “Lifting Shadows Off A Dream”. Passé “Space-Dye Vest”, c’est l’enivrant et voyageur “Illumination Theory” qui mettra fin à ce second chapitre de très belle manière. “Overture 1928”, “Strange Déjà Vu”, “The Dance Of Eternity” et enfin “Finally Free” délivrent l’Olympia !
L’extase musicale, c’est ceux à quoi fut initiée Paris en ce 7 juillet 2014. Près de trois heures de show en compagnie d’une figure historique de la musique metal progressive, difficile de faire pire pour un début d’été. Néanmoins, on regrettera les non prises de risque côté setlist, sachant que le groupe est à l’affiche de plusieurs festivals, avec des setlists forcément différentes. Il n’empêche que ce concert fut très bon et qu’aucun spot n’aura lâché les américains -en référence à celui du Zénith.
Setlist :
The Enemy Inside
The Shattered Fortress
On the Backs Of Angels
The Looking Glass
Trial Of Tears
Enigma Machine
Along For The Ride
Breaking All Illusions
—-
The Mirror
Lie
Lifting Shadows Off A Dream
Scarred
Space-Dye Vest
Illumination Theory
—-
Overture 1928
Strange Déjà Vu
The Dance Of Eternity
Finally Free