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FESTIVAL BEAUREGARD 2016 – Before (30/06/16)

C’est à la huitième édition du festival bas-normand que nous nous rendons en ce premier week-end de juillet. Pour la troisième année consécutive, le festival ajoute une soirée de plus à sa programmation, le “Before”. Retour sur cette première soirée qui affichait complet.

Le festival fait fort : depuis la mise en place du Before, ces soirées supplémentaires font toujours fureur. Tellement fureur que pour cette première soirée, l’accès au festival se fait difficilement, que ce soit par la route ou même à l’entrée du site. La patience est donc de rigueur pour ce début de soirée, mais ces aléas seront vite oubliés ! Une première soirée fraîche mais sans pluie, ce qui ne sera pas le cas du reste du week-end.

GANDI LAKE (Scène Beauregard) – C’est un groupe local qui ouvre le bal de cette huitième édition. Formé à la fin de l’année 2013, les musiciens sortent, peu de temps après, leur titre “Weather Vanes” qui a joliment évolué depuis sa sortie. Malgré les difficultés pour rentrer dans l’enceinte du festival, la foule se presse pour écouter la prestation des Caennais. Un set rythmé, entraînant qui plaira au plus grand nombre.

LAST TRAIN (Scène Beauregard) – Les quatre camarades alsaciens sont un peu la révélation de l’année, formation que l’on peut retrouver dans un bon nombre de festivals cette saison. Une voix rauque, des riffs dynamiques, un set efficace. Avec un seul EP à son actif, “The Holy Family”, Last Train nous offre malgré tout quarante-cinq minutes de musique. Certains sont surpris de la prestation musicale et de la présence scénique du quatuor, d’autres apprécient un peu moins le côté surjoué.

 

 

LES INSUS (Scène Beauregard) – C’est LE groupe que tout le monde attend ce soir, celui pour lequel 26 000 personnes se sont déplacées. En raison de l’affluence à l’entrée du site, Les Insus arriveront un peu plus tard sur scène (seulement quinze minutes de “retard”). Trente ans après la fin de Téléphone, nous retrouvons Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka sous le nom des Insus-Portables. Corine Marienneau est absente de cette nouvelle formation, remplacée par Aleksander Angelov. 1h45 de spectacle et on pourrait qualifier la prestation musicale de best of : les morceaux les plus connus et attendus sont joués, passant de “Crache Ton Venin” en ouverture à “La Bombe Humaine”, “New-York Avec Toi”, “Cendrillon” et finir avec “Ca C’est Vraiment Toi”. Tout au long du concert, une complicité incroyable se dégagé entre les différents membres, entre accolades, regards complices et petites blagues. Un public intergénérationnel est venu les applaudir, bercé entre nostalgie et satisfaction d’avoir pu assister à un tel show.

Une première soirée qui place la barre très haut avec la venue des Insus, attendue avec impatience par tout le monde.

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