Il y a quelques mois, Fever 333 était sur la scène du Zénith de Paris en première partie de Bring Me The Horizon et très récemment en France au Hellfest !
Et bien que de nombreux adeptes de musique metal soient absent de la capitale cela n’a pas empêcher le concert d’être sold out ! De plus, c’est seul que viennent les membres du groupe, car aucune première partie n’est prévu ce soir. Le show s’annonce donc court, mais intense !
21h sonne, les lumières s’éteignent. Des samples retentissent alors qu’un homme avec un sac en tissu se tient immobile au centre de la scène. C’est finalement “BURN IT” qui se lance, révélant par la même occasion le chanteur Jason Butler.
Côté setlist, le trio étant encore très jeune (ndlr : premier EP en 2018) il n’y a pas de place pour les surprises et la nostalgie. Mais d’un autre côté, on sait exactement à quoi s’attendre. On retrouve donc les excellents “ONE OF US”, “PREY FOR ME”, “ANIMAL” et autres “OUT OF CONTROL/3”, sans oublier “Made An America” ou de manière plus général, l’album “STRENGTH IN NUMBEEERS“.
L’un des atouts d’être une formation récente est que les paroles sont encore fraiches dans la tête de l’audience. Et quel public ! La Maroquinerie est tout simplement déchaînée. Quelque soit la chanson entamée par le groupe, elle est chantée et la foule se transforme en circle pit ou véritable terrain de slam pour rejoindre la scène, toujours très encouragé par Jason Butler !
D’ailleurs, ce dernier le rend bien à la foule tant par son énergie sur scène, partagée par les autres membres du groupe en grimpant sur les amplis, voir au plafond de la salle et les autres installations à disposition, ou encore lors de son slam final. Alors que le foule rejoint, en grande partie, la scène, il est portée par celle-ci depuis la scène vers la fosse puis la sortie de La Maroquinerie !
Mais là où le frontman de Fever 333 est des plus plaisants c’est en s’adressant à de nombreuses reprises à l’assemblée ce soir. Toujours émerveillé par l’ampleur que prennent les Américains, celui-ci montre sa reconnaissance et s’exprime par moment sans son micro, et appuie le fait qu’il n’en a pas besoin “car on est entre nous”. Mais aussi des messages de bienveillance ou sur les comportements déplacés de certaines personnes lors d’événements comme celui-là. Le tout, toujours avec cet air aussi ravi d’être là, jouant avec l’audience quand il ne lui envoie pas de baiser de la main. On aurait presque envie de le croire quand il dit que c’est l’un des meilleurs concerts de Fever 333 !
Quelle soirée à La Maroquinerie ! On a rarement la chance d’assister à un concert de cette qualité, tant par la performance du groupe que par le public. Ce concert complet a sans doute laissé quelques déçus sur le côté. Mais pas de panique, Fever 333 repasse dans la capitale le 9 novembre au Trabendo. A ne pas rater !