Afin de promouvoir son nouvel album Analysis Paralysis, le groupe américain Four Year Strong est de passage au Backstage By The Mill. Une soirée qui s’annonce riche en énergie avec trois premières parties prometteuses.
Two Trains Left
Les festivités commencent à 19h30 avec TWO TRAINS LEFT, un groupe de pop punk parisien qui a récemment sorti son album Probably For Nothing. C’est son premier concert de 2025, et il ne manque pas d’énergie ! Malgré un son un peu brouillon, où la batterie tend à couvrir les mélodies des guitares, le chant du frontman parvient à s’imposer. Les premiers titres, comme “Alone” et “Power Lines”, résonnent dans la salle, et le public, déjà conquis, chante à tue-tête. Le moment fort du set arrive avec “Something New”, qui déclenche le premier pogo de la soirée. Après une demi-heure de set, Two Trains Left quitte la scène, laissant le public enjoué et prêt pour la suite.
Mirabelle
Pas de répit, MIRABELLE prend rapidement le relais. Surnommé par Amazon Music comme un artiste à surveiller en 2025, le groupe est en pleine forme. Entre blagues et morceaux entraînants, l’ambiance monte d’un cran, et les pogos se multiplient. Mirabelle engage le public, encourageant les slams et les moshpits, tout en annonçant des solos de batterie, de guitare et même de basse. Le set, bien que court (moins de 30 minutes), se termine avec un guitariste qui descend dans la foule, laissant un peu les spectateurs sur leur faim.
Shoreline
Heureusement la fête n’est pas finie et reprend à 20h40 avec SHORELINE, un groupe punk rock allemand. L’ambiance est un peu plus calme, le groupe propose une énergie et un style intéressant qui captive plus qu’il n’ambiance. Le chanteur, très engagé, rappelle l’importance de créer une safe space lors des concerts et demande l’aide du public pour son merch, suite à des problèmes de van. Au fil du concert, la foule se lâche et les pogos reviennent. Après 30 minutes de performance, le groupe est chaleureusement acclamé.
Four Year Strong
Le concert débute légèrement en retard, pas facile de caser trois premières parties avec montage et démontage des instruments. L’enthousiasme est palpable alors que les premières notes de “aftermath/afterthought” résonnent dans la salle. FOUR YEAR STRONG déploie une énergie débordante, incitant l’auditoire à se déchaîner dans un immense pogo. Seul hic, entre les spots et la fumée, on ne distingue pas vraiment Jake Massucco derrière sa batterie. Avec “Get Out Of My Head” ou encore “It Must Really Suck To Be Four Year Strong Right Now” on chante, et on pogote. Les premières parties se mêlent à l’audience, profitant de l’ambiance survoltée.
To slam or not to slam
Des morceaux comme “Brain Pain” et “Seventeen” offrent des moments de relâchement, mais le Backstage continue de vibrer au rythme des têtes qui s’agitent. Dan O’Connor présente le nouvel album Analysis Paralysis, et le public, déjà familier avec les titres, chante avec ferveur. L’atmosphère est si intense que le temps passe à une vitesse folle. Cependant, un incident survient pendant “It’s Cool” : un slameur fait une chute malheureuse et doit être escorté hors de la foule, mais cela ne perturbe pas le concert (il ne reste que deux morceaux à ce concert beaucoup trop court), on espère qu’il va bien et qu’il sera vite rétablit. Le set se termine sur “Wasting Time (Eternal Summer) , avec des remerciements d’Alan Day envers les groupes présents. La soirée s’achève sur une note euphorique, laissant le public épuisé mais comblé.
Ce marathon punk, riche en chants, pogos et slams (à consommer avec modération), restera gravé dans les mémoires avec un final assuré par Four Year Strong. Le Backstage a offert une expérience musicale enflammée, témoignant de la passion et de l’énergie qui animent la scène punk.
